partieVII

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Une fois à la maison, j'étais toute excitée et la joie coulait à flot depuis mes yeux passant par mes joues jusqu'à mon corps tout entier; ma mère me lança un regard à l'entrée de la maison mais ne fit point transparaître qu'elle était éberluée. En me dirigeant dans ma chambre, je chantais de plus belle voix et toutes les émotions qui faisaient surface dans mon cœur n'étaient que joie,bonheur et bonheur, joie.
-Halo Géry
M'exprimai je en changeant la donne sur un ton plus calme
-Ma fleur comment tu vas? Tu me manque tant
M'envoya t-il en plein cœur
-Ooooh tu me manques aussi chéri. Dis quand comptes tu rentrer ?
-Dans quelques temps répondit il interloqué, il semble moins épanoui et sans joie ; son souffle était plus sec et sa voix semblait sans vie
-Mais pourquoi tu réagi comme cà ? Tu sais je ne voulais pas te contrarier avec ma question
Lui avais dit en ruminant presque comme un cochon
-Non,le problème viens de moi ma toute belle; les filles de ton âge s'amusent avec leur copain et ne se quitte que pour regagner leur différentes demeure. Mais toi,le tien est plus absent qu'une rose en hiver,je suis si désolé
-Mais c'est pas un souci tu sais, tu fais de ton mieux et puis si on reste tout le temps collé le tu manques n'aura plus tout son sens tu sais ,
Avais-je répondu en lançant un rire insouciant pour le remettre en confiance ; le pauvre il culpabilisait grave.
-Je t'aime petite mesquine
C'était sûrement sa manière de me dire qu'il avait vu clair dans mon jeu. Après cette conversion, l'envie de lui dire pour l'excursion ne m'enchantait plus: Quoi de plus romantique qu'une surprise à Paris ?Quand j'eus annoncé à ma mère, elle était totalement contre; faut dire que pour cette fois là ma grand mère avait définitivement gagné sa place de mémé dans mon cœur lorsqu'elle s'est acharné a convaincre ma mère sous le pression de mes larmes de crocodile. Elle accorda finalement et le jour de mon départ se fit pressant étant donné que j'étais toute aussi morte d'impatience qu'une souris d'église à la vue d'un fromage.Une fois sur les lieux,c'était tellement paradisiaque cet air artistique et urbain traversé par de larges boulevards et la seine. En plus des monuments comme la tour Eiffel on avait visité la cathédrale gothique Notre-Dame avec des copains après avoir fait le tour du tribunal judiciaire avec les profs qui nous expliquaient avec une finesse admirable le déroulement d'un procès, les multiples affaires traitées au tribunal judiciaire et les rôles de chaque personnel de la loi ,c'était tellement enrichissant. A côtés des cafés et boutiques de luxe bordant les rues,il y'avait cette mode délicieuse dont chaque parisien chérissait avec splendeur... Je me trouvais parfois accrochée au milieu d'une foule interminable qui donnait l'impression de courir derrière le temps,on avait pas besoin de faire le tour de la ville pour savoir qu'elle était bien plus grande que Chicago. Le soir venu,alors que je m'apretais à m'éclipser pour aller à la rencontre de Gérard, je reçu un message de Sabrina m'indiquant d'aller à une plage de la place ; j'étais assez ébahi et je pensais à ce qu'elle voulait me faire découvrir et chaque fois ,je me retrouvais au point de départ avec mon interrogation banale : Mais est-ce à dire que Sabrina est dans la ville ?
Sans me presser je me suis éloigné de la troupe en douce pour aller à cette plage. Une fois sur place, quelqu'un me pris par l'arrière et banda mes yeux, me tint la main en marchant avec moi comme un guide mais sans dire un mot:
-Qui êtes vous? Et que me voulez vous?
Criai je en plongeant mes pieds dans le sable en désordre étant donné que je ne voyais pas où je posais les pieds. Le bruit de l'eau parvenait jusqu'à mon âme et par la même occasion,me frôlait légèrement les pieds.
-Mais je vous parle...
C'est vrai que la frayeur n'était pas présente car cette peau tendre et moelleuse m'était bien familière... Sans plus garder le suspense, il ôta le voile de mes yeux et me colla un baiser avant même que je ne me rende compte que c'était lui
-Gérard ? Mon amour mais comment tu...
-Silence ...retournes toi
Bam! J'étais devant une rêverie de fillette pleine de paillette. Contre le sol,il y'avait une sorte de tissu rose assez large ,bordé de bougies et parsemé de roses blanches en pétales avec deux petit cousin rose sur lequel il y'avait un " je t'aime" gravé; du champagne accompagné par deux verre qui était posé sur une petite table blanche recouvert de plusieurs ornements : C'était juste magique
-Mais comment? Pourquoi ? Quand? ...je veux dire qui?
Je n'arrivais plus à réfléchir j'étais comme hébétée
-Un petit Oiseaux m'a dit que tu aimais les surprises
Articula t-il en me tenant la main avec les yeux rivées sur les miens
-Cet oiseau ne s'appellerait pas Sabrina par hasard ?
Il me fixa en souriant et se mit à se débarrasser de ses vêtements
-Mais qu'est ce que tu fais?
Demandai-je perplexe
-Suis moi
Cria t-il en se jetant à l'eau. Le contacte de l'eau sur ses cheveux noir lui obligeait à les lisser vers l'arrière car ils descendaient et couvraient son visage...
-Aller viens
Cria t-il à nouveau ; alors,je fis une plongée dans l'eau après avoir balancé ma robe noir dentelé sur le sol. Il était environ 19h et les lieux était désert, on s'amusa dans l'eau et on riait aux éclats.Après quelques instants, on sortît de l'eau et il me tendit une serviette blanche fleurie qui était bien à mon goût. Puis il avança vers moi,et m'embrassa,en me tenant par la taille...
-Du champagne ?
Me proposa t-il avec beaucoup de classe
-Avec plaisir monsieur.
On avait à peine finit un verre que les baisers pleuvaient ,on prolongea longtemps un baiser et les allures des choses devenaient chaudes,des sensations bizarres nous animait .
-Géry je...on ne peut pas faire cà ici
Mais c'était de plus en plus intense et moi en sous vêtements ne nous aidait vraiment pas à nous abstenir.Comme des fous ,on avait finit par le faire sur la plage à la belle étoile mon Dieu!...je me sentais libre et entre de bonnes mains il m'infligeait une protection et une confiance particulière, malgré la douleur,qui s'en était suivie, je n'avait rien regretté du tout; j'étais majeure et vacciné donc au vent les chaînes qui me liaient à ma mère : le cordon ombilical était rompus. Après cà nous sommes allé chez lui passé la nuit,et à la fin de l'excursion nous sommes rentrés ensemble,mais lui de son côté et moi avec ma classe.Cette liaison d'âme nous avait plus rapproché que jamais et on avait recommencé une semaine après dans notre endroit secret avant qu'il ne retourne à Paris pour déterminer son affaire...
-Mais tu y était la semaine dernière
-Je sais chéri c'est trois semaines et après il n'y en aura plus je te promet
-Si on était marié, je devais passer mes journées comme une veuve sans toi à mes côtés...
-Je te promet que non...et de toute façon si cà persiste après le mariage on ira vivre à Paris
-Sérieusement ?
-Oui ma petite fleur
-Tu es le meilleur chéri... Je t'aime
-Et moi alors,mon trésor
Après cette conversion, on se câlina et il s'en alla deux jours après. Et je l'attendait avec beaucoup de joies et d'impatience. J'ai donc passé mon examen de fin d'années,et les résultats était en attente pendant ce temps, j'avais déjà eu une mention bien à ma soutenance...Mais j'avais une grande conviction que je réussirai. En ce temps là, j'avais des interminables vertiges qui m'infligeaient une fatigue générale : Mais qu'est-ce que c'était ???Qu'est-ce que j'avais ??
Un soir,toujours par surprise ma mère entra dans ma chambre et me tendit un test de grossesse, sans discuter j'entra dans la salle de bain,puis ressortis et lui rendis le résultat. Elle resta figée un instant,et...

La naissance de ma fille:un sacrilègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant