Partie IV

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Devant ma mère, je faisais l'effort de garder ma joie mais pourtant au fond je n'étais plus la même. Après quelques temps, j'ai recommencé l'école et le niveau2 me semblait bien plus accessible que le niveau précédent donc je n'avais aucune peine à bien comprendre mes cours. Quand j'eus 19 ans ,tout était vraiment bien entre ma mère et moi jusqu'à ce qu'un matin,alors que je faisais la vaisselle de bonne heure, on frappa à la porte quand ma mère dormait même encore.

-Oui j'arrive...
- Qui est ce Patie?
Cria ma mère depuis sa chambre je l'avais sûrement réveillé.
-Aucune idée maman. Je vais aller voir et désolée de t'avoir réveillé.

Je pensais à M Salim car c'était le seul qui nous rendait visite à tout heure. Alors,j'ouvre la porte en souriant et j'aperçois une femme âgée d'environ 60ans elle était mal-en-point il semblait même qu'elle s'était faite agressée.

Moi:Bonjour Madame.. Je peux vous aider?
Femme : Bonjour ma petite... Je cherche une femme
Moi:Euh....une femme???
Demandai-je toute éberlué
Ma mère:Qui est ce chérie?En guettant l'extérieur ; A ma grande surprise dès qu'elle a vu cette femme elle est restée immobile à la fixer sans même dire Bonjour. Je pensais qu'elle était juste choquée par l'État de cette femme en temps que personnel de santé et donc je lui dis en riant

Moi:Dis au moins bonjour... C'est pas si choquant tu en as vu des cas plus pires.

Mais aucune réaction non plus et cette femme s'est mise à pleurer en regardant ma mère dans les yeux avec un air désolée je n'y comprenais rien j'étais perturbée.

Moi:Mais que ce passe t-il maman pourquoi elle te regarde comme çà ? Et pourquoi elle pleure?

Femme : Maman??Alors c'est elle ?

Dit elle en me regardant les larmes aux yeux...et là j'ai compris qui elle était.. Je me suis retiré et je les ai laissé.

Ma mère : Chérie attends...

J'étais déjà partie dans ma chambre ;elle avait certainement su que je m'était rendu compte de qui était cette femme.

Ma mere:Qu'est-ce que tu me veux encore?Tu viens voir si je suis morte c'est çà ? Ou alors tu viens demander de l'aide ?apparemment il te frappe ?

Femme:Ma fille pardonnes moi. Je n'aurais pas dû te laisser partir...Dieu m'a bien puni pour mon acte.
Ma mère : Je ne suis pas ta fille .Tu n'aurais pas dû mais tu l'a fait. Tu crois que tes regrets changeront grands choses?
Elle:s'il te plait écoutes moi au moins ...il a commencé a me frapper quand il a su que je te cherchais
...crois moi je t'ai cherché pendant longtemps et..
Ma mère : Et quoi? Pourquoi l'avoir fait si tu m'as viré de ta maison avec ton mari?
Elle:Chérie on avait pas eu la possibilité de parler avant qu'il n'apprenne la grossesse je l'ai laissé faire parce-que si j'avais parlé il m'aurait aussi foutu à la porte et comment j'allais pouvoir prendre soin de toi avec un bébé sans le moindre sous?
Ma mère : C'est ta raison cà?
Elle : Je voulais que tu partes pour que je trouve de l'argent pour t'aider de temps à autre mais tu es partie en flèche comme si tu attendais... Et tu ne m'avais jamais rien dit à moi ni sur le bébé ni sur le père... Comment voulais tu que je fasse?
Ma mère:Que tu sois juste une bonne mère...
Elle:Pardonnes moi chérie je t'en prie...laisses moi au moins entrer je meurs de froid...

Elle semblait si faible et mal à l'aise . Ma mère avait de la peine en la regardant alors elle se fit silencieuse en tendant la main gauche vers l'intérieur comme pour lui faire signe d'entrer.

Elle: merci ...

Elles ont discuté des heures au salon et moi je m'étais endormi... Mais maman me réveilla peu de temps après

-Chérie ? Lèves toi ma belle
-Ah!...maman
-Aller viens parler avec ta grand mère
Ce mot déchaîna en moi une de ces rages inexplicable..

-J'ai une seule grand mère et elle est au ciel..colles moi la paix avec cette histoire. Je ne la connais pas et elle n'est pas ma grand mère... Elle a abandonné sa propre fille et c'est pas moi qu'elle va aimer??Pitié lâches moi...
-Tu as raison mon bébé mais peu importe ce que tu fera c'est elle ta véritable grand mère alors..
-Maman sors d'ici... Sors de ma chambre maman je veux être seule
-Mais Patie..
-Dehors...laisses moi tranquille
-Écoutes ...tu crois que je n'ai pas eu très mal quand ma propre mère m'a regardé sèchement et n'a même pas manifesté la moindre compassion quand son mari me mettait à la porte avec une grossesse alors que je ne connaissais personne dans cette ville???Et maintenant elle se pointé pour me demander pardon comme s'il n'y avait rien eu...tu crois que c'est facile?Je ne veux plus souffrir je ne veux plus d'embrouilles encore moins vivre dans le passé.. Le mieux c'est de pardonner et d'oublier
-C'est ta mère alors bonne réconciliation quand à moi j'en ai rien à faire.

Elle me fixa un instant et s'en alla, elle avait sûrement lu cette hypocondrie,cette inquiétude soudaine qui me donnait l'impression d'avoir une maladie causée par une affliction ravageuse. Tourmentée par tout cà,j'avais juste une envie de courir sans m'arrêter ni même me retourner pour contempler a nouveau cette bile noire qui hantait mon parcours. Sans plus tarder je suis passé au salon en vitesse et maman cria

-Patie où vas tu?? Reviens ici..
-...

Elle ne reçu aucun mot de ma part je courais...Je courais,je courais de toute mes forces ...et à chaque pas la route semblait plus longue. Tout d'un coup je me suis arrêté ,brusquée par cette question assez osée envoyée par ma raison: Tu as toujours voulu connaître ta grand mère au point où tu t'en ai procuré une autre toi même maintenant que la vie de permet d'être avec elle tu fait la gamine? Mais à quoi tu joues? Je me suis mise à crier si fort que ma gorge qui picotait obligeait mes larmes à s'échapper.

-Nooooon j'en ai mare de tout ...j'en ai mare oui mare

Et je me suis assise sur un banc public toujours en larme... Puis un inconnu vint s'assoir et me dit

-La vie est ainsi faite...si on se met a pleurer on arrêtera jamais.. Alors calmez-vous.

Sans savoir pourquoi,ni même qui c'était je me suis jetée dans ses bras , sa patience et sa douceur donnaient des coups à cette mélancolie qui m'habitait j'ai ressenti une connexion tangentielle... C'était comme s'il y'avait une certaine compatibilité entre nous. Je me suis levé aussitôt en rétorquant
- Excusez moi ...je ..je dois partir
-Non c'est rien..je suis content de vous avoir aidé je...

J'étais déjà partie ...sans lui laisser le soin de finir sa phrase. Je n'arrivais pas à comprendre cette connexion que j'ai ressenti en étant dans ses bras c'était hilarant et chamboulant même... J'ai pris un grand bol d'air pour me détendre et je suis allé à la maison prendre un bain avant d'aller étudier à la bibliothèque....mais chose curieuse je suis de nouveau tombée sur lui...il me lança un sourire de connivence et mon ressentiment envers la vie se transformait peu à peu en joie de vivre...qui était ce? Pourquoi cette collusion démesurée entre nous??...je voulais bien savoir..

Bonne lecture mes amours de lecteurs ...

La naissance de ma fille:un sacrilègeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant