Leçons de vie.

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J'ai été détruite mais regardez aujourd'hui je n'en suis que plus forte. Je ne vous laisserais plus me détruire. Vous pouvez lancer toute votre haine sur moi j'ai été bléssé, humilié et rabaissé plus bas que terre mais je suis là. Je suis là car je me suis accrochée à ce soupçon d'espoir, à cette flamme en moi qui refusait de s'éteindre.

Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe dans nos vies. Nous finissons tous par être plus ou moins déçu mais nous ne finissons pas tous bléssé à ce degrès.
Le plus souvent les coups de poignards ne viennent pas d'un étranger mais d'une personne qui nous entoure et bien pire d'une personne qui nous est chère.

Si aujourd'hui, je ne parle pas vraiment de moi ne vous étonnez plus, car ces coups de poignards je les ai pris par une amie. Alors que jamais, je ne l'aurais imaginé.
Moi qui était si naïve. J'ai attendue toute une partie de ma vie pour faire le deuil de ce temps qui aurait du être bien plus tôt révolu.

Je ne veux jamais revivre ça et pourtant chaque murmure, chaque regard qui se pose, chaque chose qui se passe autour de moi me font encore douter, car il n'y a pas un jour ou je n'ai pas peur que tout recommence. Chaque jour j'essaye de reprendre confiance aux autres et ce depuis plusieurs longues années qui me semblent être une éternité.
Malgré tout je garde la tête haute. Malgré cette longue attente je n'ai plus cette envie de tout casser, tout détruire.
Je sais que là, où ils me voyaient échouer j'ai réussi.

À commencer par le brevet.
C'était: "Tu vas le louper", " De toute façon tu es débile", "Ça sert à rien que tu le passes" et bien plus.
Je dois l'avouer qu'il y a certaines matières que je n'aimais pas et d'autres que j'ai volontairement négligées.
Mais durant ces quatres ans, j'ai toujours eu une moyenne de classe entre 12 et 15 sur 20 celon les trimestres.

J'ai passé ce brevet et je l'ai réussi!
Sans surprise, j'ai eu la mention bien comme mon prof de maths me le disait.
Je n'y croyais pas mais pourtant il avait belle et bien raison j'en étais capable et je l'ai fais.

Sans lui, je n'aurais peut être pas eu la force de me battre autant, sans lui je ne serais peut être pas devenu la personne que je suis aujourd'hui parce que durant tout ce temps c'est le seul qui a sut m'écouter.
Contrairement à ce que disaient les autres, je n'étais pas sa fille, il n'y avait aucun lien entre nous.

Un passé proche de la mort. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant