Ian

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Je souris lorsque Kieren joui. Mouais, le sperme dans la bouche à avaler c'est bof. A retenir : ne pas refaire. C'est beurk. Pas fan.

Je me redressai, souriant, alors que mon amant tenta de se remettre de son orgasme. Il me lança un regard amusé pendant qu'il remit son boxer ainsi que son jean.

-A mon tour, sourit-il.

-Nope.

Regard étonné de sa part.

-Il faut que tu y aille, joli cœur. Ça fait déjà 30 minutes qu'on est devant chez toi. Je te rappelle que dans notre jeu on doit se frustrer et se chauffer. Et je sais que ne pas me toucher est très frustrant pour toi.

Il râla avant de sortir de la voiture, non sans lancer un "je te déteste" au passage. Je secouai la tête, rieur, en même temps que je l'imitai. Je me rattraperai samedi pour le frustrer encore plus ! Une fois tous les deux à l'extérieur, je l'accompagnais jusqu'à l'entrée de son allée. Il se tourna vers moi, mordillant sa lèvre inférieure. 

Raaah j'ai horreur quand il fait ça ! Un vrai diable !

Je le plaquais contre le mur, posant brusquement mes lèvres sur les siennes. Il gémit alors qu'il passa ses bras autour de mon cou, nous rapprochant encore plus si possible. Mes doigts serrèrent ses hanches tellement fort que je vais sûrement laisser des marques. Nos souffles s'accrochèrent. Nos langues se battent l'une contre l'autre, luttant pour avoir le dessus. Ses mains tirèrent mes cheveux, agréable douleur.

On finit par se séparer, à bout de souffle.

000

Passant la porte de chez moi, un sentiment que je ne saurais décrire me prend. La maison est silencieuse, alors que la voiture de mes parents est devant la façade.

Je les trouvais dans le salon, chuchotant. Ils se tournent vers moi.

-Pauline est là, m'informa mon père, elle est dans ta chambre. Et à l'air énervée.

Je soupirai, cherchant du courage, avant de regarder mes parents et dire :

-Le moment de vérité. Quand faut y aller, faut y aller.

Je me dirigeai vers ma chambre. Je la trouvais assise en tailleur sur mon matelas, adossée à la tête de lit. Elle leva le regard vers moi à mon entrée.

-Salut, chuchota-t-elle.

Je posai mes affaires sur la chaise et m'installai en face d'elle.

-Hey, saluai-je.

-Je me suis permise d'entrer quand je n'ai pas vu ta voiture.

-T'as bien fait.

Wow... Pas du tout de malaise. Pauline inspira puis se lança :

-Bon, je ne vais pas tourner autour du pot pendant 10 minutes je vais être franche... Tu as remarqué comme moi que depuis un moment on s'éloignait. Depuis que j'ai vu mon ex pour être exact.

-Ouais... Qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu devienne distante ?

-Il voulait me voir. Il pense que notre rupture était une erreur, il a jamais réussi à passer à autre chose et... il m'a embrassé.

Tout s'explique alors...

-Après on s'est revu plusieurs fois. Oui je te l'ai caché... Je ne voulais pas te blesser mais j'avais ce besoin de le voir. Je ne peux pas te l'expliquer parce que je ne me l'expliquait pas moi-même. Et comme on s'éloignait de plus en plus je pense que je me rattrapais sur lui.

-D'accord mais pourquoi me dire tout ça maintenant ?

-Parce que plus le temps passe et plus je...

Elle respira profondément, comme pour se donner du courage, puis continua :

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