The Last town II

Une vie sous terre

Gérard, tellement fatigué après la terrible attaque, s'occupait toujours de récupérer les vivres malgré l'atmosphère pesant, qui régnait tout en haut... Étaient - ce les seuls survivants ? Andréa malgré son handicap avait disparu. Ça faisait déjà deux jours qu'il n'avait pas de nouvelles. Il s'inquiétait aussi de monsieur Bernard qui était resté de l'autre côté. Avait il survécu ? Ils le sauront d'ici peu. Gérard avec les policiers les plus courageux décidèrent de monter à la surface afin d'analyser la situation. Les goules avaient ils envahi toute la ville ? La réponse se retrouvait à la surface. Bien sûr, ils étaient descendus avec toutes les armes pour lutter contre eux car à tout moment, le pire pouvait arriver...

C'est donc en journée qu'ils décidèrent d'opérer parce que les goules se sont réveillés à minuit donc en pleine nuit. Et ils se disaient qu'ils étaient vulnérables comme les bouquins le disent. Gérard accompagné des policiers donc, sortirent donc bien armés jusqu'aux dents comme on le dit souvent afin de vérifier toute trace humaine.
À l'extérieur donc, la ville était devenue un désert. Les maisons, les bâtiments, de nombreuses structures s'étaient effondrées. Des odeurs nauséabondes de partout et le courant était coupé. Ils se croyaient dans ces films où la fin du monde arriva enfin. Justement, c'était l'apocalypse !
Afin de bien poursuivre leurs recherches, ils décidèrent de se diviser en deux groupes : un groupe qui inspectera le nord de la ville et l'autre la partie du Sud. À la tête du deuxième groupe donc se trouvait Gérard et leur travail était risqué car les goules sont entrés par le sud. Gérard fier d'être chef, était confiant. Il se disait que son âge allait l'aider car il pensait que les policiers ne laisseraient point un enfant dans la détresse.

Pendant leur inspection, ils entendirent des voix, parmi lesquelles celle d'Andréa. Gérard prévint le groupe et tous se dirigèrent vers ces voix. Mais soudain, arrivé sur les lieux, ils ne virent personne... Ils avaient pénétré dans un champ de maïs, propriété d'un restaurant du coin. Il était reconnu pour son rendement mais aussi sa superficie qui était de deux hectares. Donc ils étaient coincés dans un labyrinthe de maïs. Ils cherchèrent la sortie mais ne la trouvèrent point. Du côté nord du champ, ils entendirent un grand bruit : un bruit pas comme les autres. Petit à petit ils voyaient le maïs qui se faisait ronger par quelque chose qu'ils ne pouvaient pas apercevoir. Était ce un goule? Non les goules n'opèrent pas en journée. Mais qui était ce ?
Patrick chef de la sécurité policière se rapprocha un peu plus et soudain il se fit déchiqueter par une espèce de mutants qui ressemblait à une araignée. C'est à toute vitesse qu'ils essayèrent de tous s'échapper du labyrinthe de maïs. Ils devaient rester en groupe car toute séparation allait augmenter le nombre de victimes. Pas le temps d'utiliser les armes, c'est sauve qui peut ! Tout le monde tenait à sa petite et misérable vie, parce qu'ils croyaient qu'ils pouvaient ensemble, éradiquer ces monstres. Malgré leur grande course, la bête continua à les poursuivre et gagnait de terrain de plus en plus... Mais l'un d'entre eux,  Fabrice décida de ralentir la bête afin que les autres puissent s'échapper. Il sortit donc son arme et tira plusieurs fois. Les balles n'avaient pas d'effet sur la bête et Fabrice se fit déchiqueter. Grâce à ce sacrifice les autres avaient donc réussi à s'échapper de ce labyrinthe et sans perdre de temps, se dirigèrent vers la grotte.

Seul le groupe deux, était rentré. Aucune nouvelle du groupe premier. Peut être ils ont aussi rencontré la bête de leur côté ? Que dire ? Il n'y avait plus de réseau téléphonique... Mais d'où sortait la voix d'Andréa dans ce champ ? Était elle encore en vie ? Gérard incapable de répondre à ses propres questions, décida de s'éclipser en douce la nuit afin de trouver ce qu'il se cache derrière ce lieu. Et peut être retrouver Andréa. Il pensait tellement à elle... Le faisait il pour son devoir d'ami ? Ou bien...