Un mariage forcé - Le destin tragique de Zeynab

Partie 28

Trop tard, Zack s'était permis d'entrer dans la maison. Je ne savais pas quoi faire, j'étais entrain de me débattre pour sortir de son emprise. À ma vue, Zack se dirige vers moi déterminée à prendre ma défense quand je réussis à me détacher de Djibril

Moi; Non Zack, non partons s'il te plait, il ne s'est rien passer !!

J'étais prise entre les deux, j'essaie de le repousser. Je ne voulais pas de bagarre, vraiment pas. Les voisins seront sûrement alerter par le bruit . Je ne voulais pas que l'on se donne en spectacle. Nous en avions assez fait.

Ils se fixaient du regard tel des animaux enragés. Je ne savais pas quoi faire mise à part les éloigner l'un de l'autre

Zack(fou de rage); Tu comptais l'a tapé encore ? Pourquoi tu t'en prend pas à un Homme petite pute ?!

Moi(apeurée): Zack c'est bon !

Djibril se met à rire nerveusement,

Djibril; Tu m'chauffes ? Nabou pousse toi de là !

Moi; Arrêtez c'est bon Zack regarde, mes valises sont prêtes partons !

Djibril me tire de nouveau par le bras, Zack lui donne un coup de poings, j' hurle par réflexe,

Une violente bagarre éclate. Ils étaient entrain de s'entre tuer et moi qui essayais par tout les moyens de les stopper dans leur folie mais en vain. Seule mes cries se faisaient entendre. Ils ne me calculaient absolument pas.

Moi(hurle); Arrêtez !! Mais arrêtez stop !!

Vu que la porte de l'appartement était entre ouverte , un voisin intervient en prenant Zack par la taille, j'étais vraiment reconnaissante de son geste. Sans lui, je ne sais pas comment j'aurais pu faire pour les empêcher de s'entretuer

Zack(hurle) ; Sale batard ! Touche la encore et je t'égorges !! Je te finis !!

Djibril(respire fort); Lâche le je vais me le terminer !

Le voisin réussis à faire sortir Zack de l'appartement, il l'emmène chez lui pour apaiser les tensions.

Pendant ce temps j'en ai profité pour sortir mes valises et descendre par les escaliers. Un attroupement s'était former devant notre porte d'entrée.

Djibril; ZEYNAB !

J'entends ses pas derrière moi. J'accélère mais difficilement. Il me rattrape en 2,4,6. J'étais essoufflée on aurait dit une pintade obèse !

Lui; T'écoutes pas ce que je te dis toi c'est une dinguerie.

Moi; Djibril c'est fini

Il rit nerveusement avant de rétorquer d'une voix ferme

Lui; Ce sera fini quand MOI je l'aurais décidé !

Moi; Non tu ne comprend pas. J'ai dis que c'était fini vraiment toi et moi c'est terminé ...

Il ne réagit pas, il me regardait seulement

Lui; Tout ça pour une pute ? Tu veux me rendre paro pour une pute ?

Moi; Ce n'est pas seulement elle. C'est un tout. Ça ne marche pas, regarde nous.

Lui; Donc moi Djibril je me fais jeter bêtement ? Zeynab t'es sur de ce que t'es entrain de faire ?

Je retire ma bague de mariage et le lui dépose dans sa main.

Moi(larmes aux yeux); Si tu m'aimes aussi fort que tu le prétends, pas pour moi, mais pour notre enfant qu'Allah a décidé de mettre entre nous je te demande de me laisser

Après ça, il me lâche le bras . J'étais soulagé car la pression était trop forte. Il ne mesurait pas sa force lorsqu'il me toucher. Il me faisait du mal constamment.

Il recule de deux pas puis rétorque;

Lui; J'abandonnerais pas facilement Nabou que Dieu m'en soit témoin je vais pas te laisser jusqu'à ce que j'arrête de respirer.

Puis il remonte.

...

Zack me rejoint quelques minutes après. Il avait l'arcade qui saignait. Donc on décide de passer dans une pharmacie pour acheter de quoi panser ses plaies. Un silence de mort pesait dans la voiture. Je n'osais pas l'ouvrir de peur qu'il s'énerve une fois de plus.

Lorsque nous entrons chez Sandra, je décide de prendre la trousse de secours dans sa salle de bain pour nettoyer les blessures de Zack. Il se laissait faire.

Moi; Je ne veux plus que tu te bats avec lui. Plus comme ça j'ai cru que vous alliez vous entretuer

Lui; C'est de ta faute à vouloir retourner chez ce batard j'ai perdu mes moyens

Moi; Je ne supporterais pas de te perdre ! Contrôle tes nerfs Zack

Lui; Quoi tu penses qu'il peut m'atteindre facilement ? Tu me sous estime à ce point ?

Je pose le matériel sur la table basse et attrape ses deux mains

Moi; Non Zack, je te jure que ce n'était pas ce que je voulais dire. Je veux juste qu'on arrête les bagarres et les disputes ça suffit.

Lui; Hmm

Une fois terminé, je range la trousse puis l'aide à retirer son t shirt.

Lui; Je supporte pas de le voir te faire du mal Nabou. Pas à toi, tu mérites pas ça !

....

Le soir même, j'étais posée sur le canapé avec Sandra. Aucun appels de Djibril. Ce n'est pas que je cherchais à entendre sa voix ou avoir de ses nouvelles, mais sa dernière phrase m'a faite tellement peur. Une peur que je n'avais jamais ressentis auparavant, même en étant dans le même lit que lui.

Sandra était presque raide morte de fatigue alors j'éteins la télévision et lui dis d'aller dormir. Quant à moi, je n'avais pas sommeil , le bébé commençait à bouger, je le sentais.

Cela me procurait une sensation tellement bizarre. J'allais devenir mère dans quelques mois. Une mère célibataire. Une nouvelle vie, de nouveaux projets en tête et en quête d'un avenir meilleur. Je n'étais plus seule désormais, je me devais de le protéger. Même si il n'était pas désiré dés le départ. Il est là maintenant et je veillerais sur lui. Peu importe les obstacles avec l'aide de Dieu, j'y arriverais. J'en suis certaine.

...

3 décembre 200*

Avocate; On va procéder comme ça Mademoiselle. Vous remplissez ce dossier et on se donne rendez vous dans une semaine pour entamer les procédures légales ok ?

Moi; D'accord je vous remercie, à bientôt au revoir !

Je quitte son bureau optimiste. Ça aller être une dure bataille mais je me battrais jusqu'au bout. Faire une demande de divorce alors que le partenaire n'est pas du tout du même avis est une chose extrêmement difficile selon mon avocate.

Financièrement je me débrouillais en enchaînant les petits boulots par ci par là. La fac, je l'avais mise en stand bye. Même si c'était risquer pour ma grossesse, je me devais de travailler pour l'appartement et pour les affaires du bébé.

Zack était furieux contre moi mais je campais sur mes positions. Je devais travailler.