Chapitre 7

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Les "au revoir" fut déchirant et pour cause... Ils sont partis dans la nuit, alors, ils n'ont quasiment pas eu lieu... La troupe est partie au son des trois heures du matin, comment elle le sait ? Son père a vu les roulottes passé devant la boulangerie...

Ils ont passé un dernier jour, un dernier début de nuit ensemble avant que chacun de dû rentrée à son chez soi. Marinette s'était levé si tôt dans l'espoir de voir son pirate une dernière fois avant le départ, pédalant comme une folle, à s'en déchirer la robe, mais elle était arrivée trop tard... Il était six heures quand elle y est allée. Croisant au passage, Rose qui avait une mine si triste... Dans leur malheur, les voilà toutes les deux à attendre patiemment leur amour...

Ce temps fut bénéfique pour les deux françaises car, elles ont appris à se connaître, Marinette a intégré très rapidement Rose à la classe, comme elle l'avait fait pour Alya, il y a quelque temps de ça. Rose était beaucoup apprécié par les enfants et les filles de l'école, ayant quelques connaissances supplémentaire dans la langue, elle faisait régulièrement la lecture aux enfants, les transportant dans les contes de princesse, de prince déchu et de pantin de bois...

Du côté de Nino, il pu enfin revoir sa meilleure amie, il pu enfin revoir les brioches toutes chaudes lors de sa pause. Il pu également raconter à son amie ce qu'elle avait loupé, même si en réalité, Alya parlait beaucoup quand elles étaient en classe.
Rien de surprenant pour elle quand elle sut que Nino et Alya s'était mis ensemble, que leurs parents s'entendaient bien et que c'était sur une très bonne voie d'éventuelle mariage quand l'âge sera venu...
En parlant de mariage, lors d'une des sorties à vélo des ados, Adrien a annoncé avec fierté que leurs préparatifs se passaient très bien et que bientôt, le mariage sera prononcé et qu'évidemment, ces amies étaient invités.
Tout le monde était heureux de la nouvelle, même la couturière, malgré sa toute petite mine...


Le temps est passé, et il passe si lentement... Se jurer amour sans jamais voir la personne peut être déchirant... Mais bientôt, un jour de grand soleil, un jour où chacun des adolescents travaillant tournait de l'oeil à cause de la chaleur et la chaleur des machines autour d'eux ou du four, pour Marinette, chacun pu enfin s'arrêté de travailler, quand 20 heures sonna..

Alya est épuisée, l'imprimerie était en pleine ébullition, les machines, autour d'elle, chauffées à un point où durant la journée, elle a tournait de l'oeil plusieurs fois. Heureusement pour elle, les filles avec elle sont très gentilles et l'emmener régulièrement dehors pour lui faire prendre l'air.
Nino sort de l'usine en titubant, son père doit le tenir droit s'il ne veut pas rencontrer le sol plus tôt que prévu. L'usine n'est déjà pas un endroit facile, mais avec la chaleur en plus, cela devient un véritable enfer...
Marinette est rouge écarlate, habituellement, elle fait le stock avec ses parents mais, là, elle a dû les aider à avancer le stock justement pour le lendemain, ses grands-parents vont leur rendre visite et si tout n'est pas parfait, sa grand-mère rira, son grand-père râlera...

Les trois amis se rejoignent après avoir bu un grand verre d'eau chez eux, direction la maison d'Adrien, où, ils le savent, les attendent un grand verre de limonade au citron...

- Mes amis ! Bienvenue ! Entrez donc, il fait bien meilleur à l'intérieur.

- Merci Adrien...

Aucun de trois n'est présentable, Marinette a la robe pleine de farine et de ganache, Nino a encore son bleu de travail plein de poussière et Alya a sa robe de travail couverte d'encre, ses mains et son visage également.
D'ailleurs, au regard de Gabriel Agreste, ils l'ont bien compris qu'ils ne sont pas présentables...

Aucun de trois n'osent relever la tête et regarder le grand homme qui est face à eux, ils se contentent de le saluer, tête baisser.
Heureusement, Adrien les a rapidement sortis de cette impasse, entrainant ses amis dans une salle donnant vue sur le jardin où trônent fièrement la carafe de limonade. Kagami est déjà assise à table, éventail à la main, bon sang que cette journée est particulièrement chaude...

La première d'un corsaire et d'une couturièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant