Estreillia | Saison 1 - Le Nouveau Monde

- Chapitre 1 -

Notre histoire commence sur la planète Terre, en France, plus précisément dans une chaleureuse ville situé du Nord-Ouest nommée Nantes. Sur Terre, de nombreux organismes vivants prolifèrent : animaux, plantes, microbes... mais aujourd'hui ceux auxquels nous allons nous intéresser sont les humains. Ils sont l'espèce la plus développée de cette planète, mais uniquement à cause de leur manie à exploiter les ressources à leur disposition jusqu'à la moelle et à tuer sans vergogne tant que cela sert leurs intérêts.

Notre protagoniste ceci dit n'a pas une vie des plus extravagantes, du moins, pour le moment. Elle mesure dans les 1m70 et est reconnaissable par sa longue chevelure brune descendant jusqu'en bas de son dos ainsi que les quelques mèches rebelles qui traversent son visage, recouvrant partiellement son oeil gauche.

Mais, pour tout vous avouer, pour le moment notre protagoniste dort.

Un amas de cheveux bruns sortit de sous une couette. La chambre dans laquelle FG dormait était plutôt sobre. On pouvait y voir un lit avec une table de chevet sur laquelle trônait une bouteille d'eau, un carnet de dessin, une peluche, un réveil...

Le reste de sa chambre était entièrement en bois, avec quelques tapis de couleur rouge dispersés un peu partout sur le sol. Accolé à la rambarde de l'escalier permettant d'arriver au rez de chaussé, se trouvait un bureau où quelques notes et cahiers étaient disposés ainsi qu'un grand écran d'ordinateur, toujours allumé. La grande fenêtre donnant sur la rue principale se situait en face de cet l'escalier, et à la perpendiculaire, on apercevait une petite salle de bain bien rangée, ne contenant que le strict nécessaire pour faire sa toilette.

Le réveil retentit et de sous la couette émergea un grognement des plus mignons. L'amas capillaire disparut sous le drap, puis un bras en ressortit, tâtonnant avec fatigue les objets qui l'entourait jusqu'à atteindre la petite table de chevet où sonnait le réveil, non sans faire tomber la bouteille d'eau et le carnet posés juste à côté.

Une voix étouffée par les draps se fit entendre.

FG : Hm..... , grogna-t-elle, il est quelle heure...?

Elle poussa un grand soupir, tourna la tête en direction du radio-réveil, puis laissa planer un grand silence avant de s'exclamer de surprise :

FG : HEIN 7h30 ?!

Notre fille en pyjama a peine réveillé souleva ses draps et s'asseya sur son lit. Ses petits yeux bleus s'ouvrirent et scannèrent furtivement la salle pour trouver des vêtements. Elle se frotta les yeux, secoua rapidement sa tête afin de se remettre les idées en place et enfila ses chaussons en forme d'ocelots, dont le bout écrasé témoignait du coup de porte qu'ils avaient un jour reçus. Manquant de tomber sur les tapis à plusieurs reprises, la lycéenne se précipita dans la salle de bain. Elle s'appuya sur le lavabo, ouvrit le robinet à toute vitesse et passa sa main droite sous l'eau qui en jaillissait, qu'elle retira toute aussi vite par réflexe suite à la sensation de chaleur intense qu'elle sentit passer à travers son corps. Levant la tête, elle s'aperçut que la poignée était tournée sur chaud, et avec le temps que mettrait la température de l'eau à passer au froid, elle abandonna l'idée d'une toilette rapide et se contenta de soupirer une fois de plus, attendant que l'eau devienne plus agréable.

Après cette légère aventure, elle se versa de l'eau, maintenant à température parfaite, sur le visage pour accélérer son réveil, même s'il faut dire que la soudaine sensation de brûlure y avait déjà grandement participé.