De retour

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- Bon, vieux je vous rejoint dans quelques jours. Je suis désolé de ne pas pouvoir venir tout de suite, me sort de mes pensées mon pote Gaston.
- Ouais, pas grave.
- Ça va toi ? Tu avais l'air ailleurs ?
- Ouais, ouais, ça va, t'inquiète pas.
- Tu es sûr ?
- Oui, oui. Il n'y a aucun souci.
- Bon. Tes valises sont prêtes ?
- Ouais, elles sont prêtes.
- Cool les miennes aussi. Votre avion décolle à quelle heure ?
- À 14 h 30.
- Et bien on a encore un peu de temps. Tu veux qu'on aille se boire un verre ?
- Ouais, si tu veux.
- J'envoie un message à Bruno pour qu'il nous rejoigne quand il a finit avec Mélissa.
- Ouais.

Je vois mon pote attraper son téléphone et commencer à saisir un message. Moi, je finis de faire le tour de ma chambre d'étudiant pour vérifier que les uns commes les autres, on ai rien oublié. Je trouve une chaussette dans la salle de bain m'appartenant alors je vais la mettre dans mon sac. Je le ferme définitivement avant notre départ et en le fermant, je pense à elle.

- Ça y est, message envoyé, me tape Gaston sur l'épaule ce qui me ramène à la réalité.
- Ok ! Cool ! Je lui fais pas très concentré sur ce qu'il me dit.
- Ça ne va pas ? Me demande-t-il inquièt.
- Si, si, ça va...
- Hé ! Vieux, je te connais depuis 3 ans et je vois bien qu'il y a quelque chose qui te chagrine.
- C'est rien de bien important.
- Tu es sûr ? Tu sais que si tu veux te confier tu peux compter sur moi. À moins que tu préfères te confier à Bruno.
- Non ! Pas à Bruno !
- Ah ! Donc, il y a un souci.

Je regarde mon pote qui soulève ses sourcils comme pour me dire :"Vas-y mon pote, balance les infos" Et comme je sais que je peux lui faire une totale confiance, je délis ma langue.

- Ok ! À vrai dire, je suis inquièt.
- A quel sujet ?
- La petite soeur de Bruno.
- Quoi ? Alison ? Celle dont il nous parle constement ?
- Ouais... en même temps, il n'a qu'une petite soeur.
- Mouais, pas faux. Et alors ? C'est quoi le problème ?
- Et bah... tu vois, elle et moi on s'entendait super bien avant mon entrée en Fac. On a juste 3 ans d'écart...
- Ouais, c'est pas énorme.
- Non, c'est clair. Tous les deux on avait de bons délires et on déconnait grave ensemble, tu vois le genre.
- Ouais, une super amitié en gros.
- C'est ça. Et en faite, la veille de notre départ, on a fait une petite soirée tranquille avec nos potes et elle était de la partie avec sa meilleure amie Nina. Et elle m'a avoué qu'elle avait des sentiments pour moi.
- Oh ! Merde ! Et alors ?
- Bah... pour être honnête, j'ai cru qu'elle déconnait et je lui ais dit que nous deux c'était pas possible parce qu'elle était la soeur de mon meilleur pote et qu'en plus c'était qu'une gamine. C'est vrai, j'avais 19 ans et elle 16. J'étais déjà majeur et pas elle, tu vois.
- Bah... 16 ans, elle est en âge de niquer mon pote.
- Ouais... mais non. Et puis même si elle était plutôt joli elle avait pas de forme.
- Pas de forme ?
- Bah... pas de très gros seins, tu vois, enfin c'était limite encore un bébé à mes yeux.
- Et du coup, tu appréhendes de la revoir. Pourquoi ?
- Parce qu'après que je lui ai dit ça, elle est partie l'air vexée et elle n'est pas venue avec ses parents pour nous dire aurevoir à l'aéroport et qu'elle m'a bloqué sur les réseaux sociaux.
- Ah ! Oui merde. C'est con ça.
- Du coup, je ne sais pas comment vont se passer les retrouvailles. Si elle va me pardonner ou pas. On s'entendait super bien et je ne pensais pas la blesser, tu comprends.
- Oui, je comprends. Et si elle décidait de ne pas te reparler.
- Je serais grave déçu. Nos délires et notre complicité me manque en vrai.
- Et bah... bon courage mon pote.
- Ouais, merci vieux.

Puis nous allons prendre un dernier verre au bar où on se rejoignait toujours avec les amis de la Fac qui nous rejoignent tous quelques instant plus tard. On fête la fin de la Fac et on se promet de garder le contact.

Enfin, nous nous envolons direction, Gold Coast, notre ville Natal à Bruno et moi. Dans l'avion, je n'arrête pas de penser à Alison. Qu'est-ce qu'elle est devenue ? Est-ce qu'elle m'en veut toujours ? Aujourd'hui, elle a l'âge que j'avais quand je suis parti pour la Fac de Sydney. J'espère qu'elle a oublié toute cette histoire.

Elle est mon combatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant