Elle est mon combat

Je n'y crois pas.

- Mon dieu mon petit coeur ! Tu n'as rien ?

Je vérifie qu'elle n'a pas de blessure sur elle ou de bleu mais pas de coup apparent.

- Le gentil monsieur, il a joué avec moi, me dit-elle de sa petite voix en me montrant l'homme qui vient de la ramener dans la pièce.

Je relève la tête et regarde le gorille en question.

- Merci Monsieur de vous être occupé d'elle.
- Je vous en prie Mademoiselle, me dit-il. Je suis papa d'un petit garçon du même âge, ajoute-t-il en me souriant, sourire que je lui rends.
- Je ne comprends rien, dit Joey. Ça veux dire quoi exactement ?
- Je vais vous expliquez, répond notre hôte qui tout d'un coup me semble être un allié plus qu'un ennemi. Mais est-ce qu'Alison peut venir nous rejoindre avec la petite Lylou ?
- Bien sûr, je lui dis en prenant Lylou dans mes bras et en les rejoignant.

Une fois assise, l'homme allume la télé et met la chaine info qui est en mode flash spécial. Nous écoutons et apprenons que Pietro mon ex beau-père à été retrouvé mort et que des hommes ont été arrêter pour trafic de drogue et... d'organe ? Alors là, j'en reste sur le cul et Joey est aussi étonné que moi de ses infos.

- Ça veux dire quoi concrètement ? Je lui demande pas bien sûr de tout comprendre.
- Ça veux dire que vous êtes libre de repartir avec votre petite puce et que vous êtes libérés des menaces de cet homme.
- Mais... comment ? Fait Joey aussi surpris que moi.
- Nous avons un ami en commun qui n'a pas pu être là mais qui vous transmet ses amitiés.
- Un ami en commun ? Je lui dis ne voyant pas de qui il parle.
- Marcus, me dit-il.
- Marcus ? Je lui fais étonnée. Le client tatoueur du strip club ?
- Lui- même. Il m'a parlé de votre histoire avec Lylou et il m'a rendu de très nombreux service alors je lui en ai rendu un à mon tour.
- Mais... Marcus ne connaissait rien de ma situation avec Lylou. Comment il a su ?

Je vois Joey faire une drôle de tête.

- Je suis désolé mon ange, il est possible qu'il y a quelque semaine, j'ai parlé à Marcus de nos ennuis avec ton ex beau-père.
- Joey...
- Ne lui en voulez pas Alison, il l'a fait par amour tout simplement, me dit notre hôte.

Je le regarde.

- Je me présente Tonio, Tonio Ramirez. Je suis le chef du gang 'Los angelès"
- Le gang des anges ? Je lui dis estomaquée par son aveu.
- Oui, vous avez dû entendre parler de nous, déjà.
- Légèrement, Franck m'avait dit que vous étiez leur rival.
- Pietro marchait sur mes plates bandes. Et même si on deal, on ne fait pas de mal aux gens. Et de savoir que Pietro c'était lancé dans le trafic de don d'organe, cela m'a atterré. La drogue, je veux bien mais jouer avec la vie des gens malade, là, non.
- Ok ! Mais qui a tué Pietro alors ?
- Ça, se sont mes hommes...
- Mais je croyais que vous ne faisiez pas de mal aux gens ?
- Aux gens bien. Mais dans certain cas, je suis obligé d'intervenir. Et là, c'était un cas de vie ou de mort. Après ce que Marcus m'a raconté, j'ai envoyé mes hommes enquêter sur vous et après leur rapport, j'ai compris que vous étiez un couple sans histoire et que vous Alison, vous vous démeniez pour récupérer votre puce...
- Ok !
- Je suis grand-père aussi et je ne tolère pas faire du mal à mes enfants et mes petits-enfants et Pietro a poussé le bouchon trop loin. Je sais que mes belles-filles et mon gendre connaissent mes activités mais ils me sont fidèles car ils savent que je ne ferais jamais de mal sans raison.
- Je comprends.
- Il fallait que je vous aide à récupérer la petite Lylou. Et je sais que vous me serez fidèle vous aussi sans avoir à vous menacez.
- Vous pouvez compter sur nous. Même si Pietro ne m'avait pas menacé, je n'aurais jamais rien dit sur lui, je ne suis pas une balance.
- Moi non plus, je ne suis pas une balance, enfin hormis pour l'histoire que j'ai raconté à Marcus.
- Oui mais ça vous l'avez fait par amour et je sais qu'il n'y a qu'à Marcus que vous l'avez dit. Vous avez garder les secrets d'Alison auprès de vos amis et de sa famille. Je sais que vous êtes quelqu'un de fiable, dit-il à Joey.
- Merci, et vu ce que vous avez fait pour nous je vous promets de ne jamais rien dire à personne. J'ai une sociéte d'informatique qu'on monte avec un de mes amis alors si vous avez besoin de quoi que se soit coté informatique, je vous serez redevable à vie.
- C'est gentil et j'en prends note.
- Mais euh... je peux vous posez une question ? Je les interrompts.
- Bien entendu.
- Il s'est passé quoi exactement avec Pietro ? Pourquoi l'avoir tué ? Ses souffiffres se sont fait arrêter eux.
- J'ai monté le coup du siècle. Deux de mes hommes sont entrés en sous marin. On a fait placer son palace sur écoute pour savoir quand serait le prochain échange d'organe. Entre temps, l'un de mes deux hommes a réussit à se renseigner pour savoir ou il gardait Lylou. Quand le jour est venu c'est à dire aujourd'hui l'un de mes hommes est resté avec Pietro et mon autre homme de main est allé chercher Lylou.
- Ok ! Et il s'est passé quoi ?
- Mon homme de main a fait sortir la femme de Pietro et son garde du corps en prétextant que Pietro voulait les voir. Il ne restait plus que la nounou avec Lylou. Il a mit la nounou dans la confidence et avec son aide, il a sortie Lylou de la villa. Une fois sortie, l'homme avec qui Pietro avait un rendez-vous est arrivé. Mon autre homme de main a menacé les trois hommes et les abbatus.
- Mais ils vont remonter jusqu'à vous.
- Et bien non parce que c'est là que mon homme de main a été malin. Il a essuyé l'arme qu'il avait volé dans l'armurerie de la villa et la mise dans la main de Pietro. Il a essuyé ses traces, ramasser les micros et est partie. Puis les flics sont arrivés sur les lieux et on découvert la tragédie. Comme vous avez pu l'entendre, les enquêteurs pensent que c'est juste un échange qui a mal tourné. Et vu que ce sont des mafieux pour eux l'affaire est close.
- Han... je vois.
- Merci Tonio, lui dit Joey.
- Je vous en prie, j'ai en horreur les injustices. Et puis, c'était une bonne occasion de pouvoir me débarrasser de mon plus vieille ennemi.
- Je ne sais pas quoi vous dire à part un grand merci.
- Si vous voulez me remercier vraiment je vous demanderais juste deux trois petites choses.
- Tout ce que vous voulez. Je le ferais.
- Déja, d'arrêter votre boulot d'escort girl, ensuite de vous consacrez à la petite Lylou et à Joey et pour finir obtenir votre diplôme.
- C'est tout ?
- Ah ! Non et ensuite de lancer votre carrière de chanteuse, je suis venue vous écoutez au club un soir et vous avez un sacré talent.
- Vous ne voulez pas d'argent ?
- Non, j'en ai bien assez pour cent vie. Non, tout ça et votre sourire m'iront droit au coeur.
- Vous n'êtes pas commun comme chef de gang, lui dit Joey.
- Nous sommes les "Los angelès" nous ne sommes pas là pour faire du mal de base.
- Oui, ce n'est pas faux.
- J'espère juste que l'on restera en contact et que j'aurais souvent de vos nouvelles.
- Avec plaisir, je lui dis. Juste pour ma carrière de chanteuse, je pense que c'est mort. Mes clients vont me reconnaitre et je risque d'être montrer comme une ex-escort girl.
- Ça, je m'en occupe ne vous inquiétez pas. Alors lancez-vous.

Je le regarde.

- Ok ! Mais promettez moi de ne tuer personne.
- Promis jurez ! Me fait-il en levant la main.
- Et d'ailleurs ne tuez plus jamais personne compris.
- Je vous le promets, seulement en cas de vie ou de mort, me dit-il en me souriant.

Je comprends qu'il n'arrêteras pas vraiment mais pas grave, je sais aussi qu'il le fait que quand c'est nécessaire. On boit un verre et on discute et Tonio est loin de ressembler aux mafieux habituels. Je saisie bien que malgré le trafic de drogue, il reste un homme avec des principes nobles. Lylou elle joue avec une peluche que Tonio lui à acheter et son doudou que je connais que trop bien étant donné que c'est celui que je lui avais acheté pour la naissance. Enfin, Tonio nous libère nous faisant promettre de ne rien dire à personne. Nous sommes raccompagné par deux de ses hommes de mains qui nous font passer par derrière afin que personne ne nous voit partir avec Lylou étant arrivé que tous les deux. Une fois dans la voiture, je monte derrière avec Lylou et l'attache avec moi.

- Va falloir lui acheter un siège auto à la puce.
- Oui, je lui fais sans vraiment porter un trop grand interêt à ce qu'il me dit.

Je suis plutôt entrain de me demander comment présenter Lylou à mes parents, mon frère et nos amis. Je ne m'attendais pas à récupérer Lylou aussi vite. Il y a quelque mois, j'avais rencontré Maxime, flic sous couverture, qui m'avait dit qu'avec ses collègues, ils attendaient le bon moment pour piéger mon ex beau-père. Et qu'ensuite, il me rendrait ma fille mais qu'il me tiendrait au courrant quelques jours avant que le coup ce fasse pour que je me prépare psychologiquement à annoncer l'existence de Lylou.

- Toi, tu t'inquiètes de comment annoncer l'existence de Lylou à tes parents, ton frère et nos potes, me dit Joey.

Je tourne la tête alors que je regardais le paysage par la vitre. Je vois qu'il zieute de temps à autre le rétroviseur pour me regarder. Il me connait trop bien.

- Je ne pensais pas la récupérer aussi vite, je lui dis en regardant Lylou qui s'est endormit dans mes bras, têtant sa tototte et serrant son doudou et la peluche de Tonio dans ses petits bras.
- Ok ! J'ai une idée. Déjà on va lui acheter un petit lit, des vêtements, de quoi la laver et manger aussi. Ensuite, on va aller chez moi, et on va réfléchir ensemble à comment la présenter à tout le monde. Ça te va ?

Je le regarde et lui souris.

- Oui, merci.
- Ce soir, tu t'occupes de Lylou sans te préoccuper de comment la présenter. Tu l'as enfin avec toi alors profite d'elle.
- Et si... si je savais pas m'occuper d'elle. C'est pas moi qui l'ai élevé et...
- Et rien du tout mon ange. Je te connais assez pour savoir que l'instinct maternelle, tu l'as en toi. Je l'ai vu à l'hotel quand tu l'as vu. Tu avais les gestes d'une maman. Et puis elle aussi elle va devoir apprendre à te connaitre. Vous allez apprendre l'une de l'autre mutuellement. Il va vous falloir un petit temps d'aptation mais ça va venir ne t'inquiète pas mon ange.

Voila pourquoi je l'aime parce qu'il a toujours les mots pour me rassurer et me redonner le courage. On va faire des courses pour Lylou qui va fêter ses deux ans dans deux semaines. Elle a grandit deux ans loin de moi à me voir qu'une fois par mois, voir deux quand Eléanor arrivait à s'extirper de son époux. Puis on rentre chez Joey. Joey décide de préparer le repas. Moi, je joue avec Lylou à qui on a prit un petit jouet très rigolo. Elle rigole et me fait des câlins. J'ai l'impression de l'avoir toujours eu avec moi. Puis on passe à table.

- Tu sais, je pensais, si on faisait venir ton frère ici maintenant pour lui présenté Lylou.
- Quoi ? Tu n'es pas sérieux.
- Ali, mon ange, ton frère a su se montrer très mature et responsable ses derniers temps. Et s'est sa nièce, ce serait normal qu'il soit prévenu.
- Je n'en sais rien Joey.
- En plus, il pourrait nous aider à parler et à présenter Lylou à tes parents.

Je le regarde.

- Tu ne vas pas pouvoir cacher ton secret indéfiniment, mon ange.
- Ouais, je sais. Tu as raison.
- Je lui envoie un message qu'il nous rejoigne seul ici.
- Ouais.

Joey envoie un message à mon frère qui lui répond qu'il sera là dans une heure. Joey décide d'aller monter le petit lit que l'on a acheté à Lylou. Moi, je joue encore avec elle. Je la chatouille et elle rigole. Joey sourit en nous voyant jouer. J'adore m'occuper de Lylou. C'est une petite fille tellement adorable et très malicieuse. Elle est vraiment facile à vivre et à l'air très sociable. Elle s'entend bien avec Joey aussi. Ce qui me fait sourire, c'est qu'elle vient l'embêter et le freiner dans le montage du lit et lui en rigole alors que d'autre se serait énervé après elle. Le courant passe bien entre eux et ça me rassure quelque part. Je nous vois dans l'avenir tous les trois et je souris comme une idiote.