Elle est mon combat

Quand les choses sont dites...

Je sors et aperçois mon meilleur pote et sa soeur discuter. Il a l'air d'avoir un air grave. Il relève la tête et quand il me voit, il me fait signe de venir. Je me demande ce qu'il me veut. Je vais les rejoindre.

- Un souci ? Je lui dis un peu inquièt.
- Pourquoi tu ne m'as jamais rien dit ? Me demande-t-il.

Je ne vois pas de quoi il parle.

- Dit quoi ?
- Que tu kiffais ma soeur depuis toujours ?
- Oh ! Je...

Je regarde Alison.

- Je lui ai dit pour nous, Joey. Je suis désolée.
- Non, non, mon ange, pas grave. Je ne t'en veux pas, je lui dis pour la rassurer.
- Vieux, reprend mon pote. Tu aurais dû m'en parler. Que ma soeur ne m'ai rien dit au sujet de ses sentiments, je peux comprendre qu'elle aille eu peur de ma réaction parce que je suis impulsif parfois, je le sais. Mais toi ! Tu es un bonhomme, tu aurais pû assumé.
- Je... tu avais dit que tes potes ne devais pas toucher à ta soeur et je ne voulais pas qu'on se dispute et que notre amitié en patisse  non plus.
- Joey, je suis navré d'avoir dit ça. En réalité, ça ne s'adressait pas vraiment à toi cette mise en garde.
- À non ? Je lui fais étonné.
- Tu es mon meilleur ami depuis la maternelle et de tous mes potes qui aurait pu coucher avec ma soeur, je suis bien content que ce soit toi mon meilleur pote depuis toujours.
- Tu es sérieux ?
- Bien entendu. Attends, je te connais depuis toujours et je sais pertinement que tu ne ferais jamais de la peine volontairement à ma frangine
- Non, je l'aime trop pour ça.

Il me regarde.

- Mais attends je pense à un truc...
- Quoi ? Je lui fais sans savoir de quoi il s'agit.
- Quand on est partie pour la Fac. La fameuse fille qui t'avait brisé le coeur c'est quand même pas ma soeur ?

On se regarde avec Ali.

- Je... bah... en fait, si...
- C'est pour ça que tu n'as jamais voulu m'en parler. Mais quoi ? Elle t'avait repoussé ?
- À vrai dire, c'est lui qui m'a repoussé, lui dit Ali.
- Pardon ? Je ne comprends pas. Si c'est toi et pas elle pourquoi tu avais l'air si triste pendant ces 3 ans.
- La vérité c'est qu'Ali est venu m'avouer ses sentiments la veille de notre départ et j'ai mal réagi...
- Comment ça ?
- On était tous très proche, Nina, Ali, Toi et Moi et j'ai pensé qu'elle plaisantait comme à son habitude et en fait j'ai rigolé.
- Tu es sérieux ?
- Ouais, j'ai pas été cool avec elle. Je lui ai même dit qu'elle était trop jeune pour moi et qu'elle était la soeur de mon meilleur pote et qu'il n'y aurait jamais rien entre nous...
- Putain ! Tu as fait de la peine à ma soeur ?
- Bruno ! Le calme Ali. Ce n'est pas grave.
- La vérité vrai, c'est que déjà à cette époque j'avais grave flashé sur elle et j'avais envie de lui dire que je l'aime mais on partait 3 ans à Sydney. 3 ans sans se voir alors par peur de me sentir seul sans elle, je l'ai repoussé.
- Oh ! Fait-il navré. Je suis désolé mon pote, je n'avais pas pensé à la distance qui vous a séparé pendant ses 3 ans.
- Je l'aimais et pour être honnête avec toi si j'avais décidé de lui dire que moi aussi j'étais amoureux, je sais que cette nuit là je lui aurais fait l'amour.
- Je comprends...
- Non, tu ne comprend pas. Si je lui avais fait l'amour, je sais que j'aurais pas pu aller voir ailleurs après ça, mais 3 ans à repousser les filles et à rester sur la béquille dans ma tête c'était pas gérable.
- Tu penses que tu l'aurais trompé pendant ses 3 ans.

Je regarde mon ange.

- Non, non, jamais je n'aurais pu lui faire ça et jamais au grand jamais je ne lui ferais ça.

Je vois mon pote sourire.

- Alors ma soeur est une déesse au pieu ? Dit-il dans un sourire idiot.
- Bruno !!!!! Lui cri dessus Ali.
- Désolé, petite soeur. Enfin, du coup tu étais triste parce que tu ne pouvais pas sortir avec elle à cause de la Fac.
- Entre autre, ça et aussi parce que je lui ai fait de la peine et qu'après ça elle ne m'a plus adressé la parole pendant nos 3 ans de Fac et qu'elle me manquait grave. Je m'en suis voulu d'avoir jouer les dégonflés, je lui dis en regardant amoureusement Ali.