Chapitre 14 : Michael et Jason: la guerre.

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Après mes furtifs mouvements et mes gestes de n'importe quoi, je rentrai à ma chambre doucement en

Je me trouvais maintenant en poirier devant le mur pour garder mon equilibre. Mon petit spectacle à moi! Je fais ça quand mes idées sont dans le désordre complet et que je veux les remettre en ordre et les éclaircir. Ça me relaxe.

Après un quart d'heure avec la même position, je descendis en jetant mes jambes en arrière pour retomber par terre. Outch ça fait mal! Mon téléphone sonna, je courrus pour repondre.

-Allô? Dis-je en redressant ma queue de cheval.

-Abby! Je suis devant la maison, tu sors ou je rentre? Repondit la voix d'Eileen.

-Hey toi! Euh, je crois que tu ferais mieux de rentrer. J'ai trop la flemme de m'habiller.

Sans aucune réponse, elle sonna à la porte. On se salua et je l'invitai à s'asseoir.

-Tu veux quelque chose? Dis-je en appuyant mes bras contre le comptoir de la cuisine.

-Non c'est bon! Retorqua-t-elle.

J'emmenai Eileen à faire le tour de la maison en 10 mins, juste le temps de faire des glissades partout avec le parquet par terre! Et oui, même la chambre de Michael.

-Wouah! Il dort là? Dit-elle en rebondissant sur son lit qui était super dur.

-Ouais!

Je m'asseyai à ses côtés.

J'aperçus un cadre de photo avec toute leur famille dedans.

-C'est Jason! Dit Eileen en pointant Jason du doigt sur la photo.

Quoi? Elle connaît Jason aussi?

-Euh...

-C'est son demi-frère. Il le deteste, vraiment.

-Pourquoi?

-Parce que sa mère a trahi son père et elle accouché un joli bébé nommé Jason. Révéla Eileen en cachant sa bouche par sa main.

-QUOI? Criai-je.

-Ouais. C'est pour ça qu'ils se sont separés et Michael il veut rien comprendre.

-Oh mon dieu! Je croyais qu'il la detestait pour rien.

Elle se tut.

-Ah... Tu sais Jason est mo.. enfin, il l'était. Bredouillai-je.

-Etait quoi?

-Mon meilleur ami. Avouai-je.

-Et il t'en a deja parlé!?

Je lui racontai le petit accident du jour dernier à la bibliotheque en mentionnant que je ne savais rien à porpos de leur demi-fraternité. Il devait me le dire quand meme.

Après des heures de discours avec Eileen, elle reprit le chemin vers elle er je l'accompagnai. En retournant à la maison de Loys, j'entendis des gémissements puis des coups et des cris. On dirait de la boxe en live! Je me precipitait vers le son. En m'aggripant au bord du mur, je ne sus que faire. Jason se battait avec Michael encore plus pire que la dernière fois à la bibliothèque. Jason était étalé sur le sol comme un chien, le sang partout même sur le bord de ses lèvres, ses mains étaient affaiblies qu'il ne faisait qu'hocher la tête pour répondre aux arguments de Michael si exigeants et rudes.

-Et tu lui en veux en plus? Dit-il en riant.

Quoi? Qui?

-Je... mic.... Marmonna Jason dans sa barbe.

Jason baissait la tête. Les minutes passant, ça m'inquiétait de le voir comme ça. Il etait mon meilleir ami quand meme, je ne pouvais pas rester les bras croisés à ne rien faire devant cette affreuse bataille.

J'avançai hésitemment vers eux, les poings serrés de terreur.

-Vous faites quoi là? Dis-je en m'approchant.

Jason releva sa tête. Je lui tendis mon bras et il se releva en me tenant l'epaule pour pouvoir rester debout.

-Je viens de parler! Dis-je en poussant Michael par l'épaule.

-Mon demi-frère va t'expliquer.

Il ricana de plus belle. Le Michael que je venais d'entendre et de voir était totalement différent! Il faisait peur, j'en mets les mains au coupet! Je tremblais de tous mes membres. Le sang de Jason coulait sur mon épaule et il se retenait de tomber au sol chaque dix secondes mais finit par me prendre l'épaule une deuxième fois. Je retenais ma frénésie et je ne savais pas sur qui devais-je crier.

-Michael tu retournes tout de suite à la maison et Jason rentre avec nous aussi. Dis-je en mettant Jason sur mon dos.

-Tu te crois forte? Il est lourd! Dit-il en l'enlevant de mon dos.

-Tu marches devant moi et tu la fermes! Criai-je en reportant Jason.

Nous marchames vers la maison et une fois rentrés, j'adossai Jason contre le canapé.

-Apportes des pansements et de l'alcool, il est gravement blessé. Ordonnai-je à Michael.

-Je suis pas un infirmier! Dit-il en montant à ma chambre.

-Michael! Criai-je.

Bon, pas la peine d'user mes cordes vocales pour un sale petit con de rien.

Je courrus me procurer des pansements et de l'alcool de la salle de bain et puis retournai vers Jason. Je versai une goutte d'alcool sur le cotton et le plaquait contre les parties qui semblaient blessées.

-Aie... ! Gemit-il en tenant son front tout taillé de blessures.

-Arretes de faire le gâté! Dis-je en lui enfonçant le cotton plus profondément.

-Aouh mais ça pique! Cria-t-il en repoussant mon bras.

-Je t'ai dis de la fermer. Tu sais que je suis pas obligée de faire l'infirmière maintenant? Tu as juste de la chance qui dance autour de toi. Crois moi tu aurais pu passer la nuit dehors et on te retrouverait mort le matin d'après! Lui criai-je dessus.

-Ça va ne me casse pas la gueule.

Il baissa la tête, sentant que je ne suis du tout pas fautive.

J'étais heureuse de me retrouver à ses côtés mais ce n'était pas le cas pour lui. Je sentais qu'il voulait courir tout de suite et sortir de la maison juste pour ne pas me voir. Après ses petites intimidations, il croit que je ne lui en veux pas et que je lui ferais la bise parce qu'il m'a offensé? Je ne pleure pas, j'ai de la chance

-Bon ça va. Dit-il en me reculant la main.

-Tant pis pour toi! Criai-je en ramassant tout. N'oublie pas de sortir tout de suite et de fermer la porte.

Je montai les escaliers frénétiquement pour remettre le matériel à sa place quand je croisai Michael sortant de sa chambre.

-Tu ne vois pas comment il te traite? Dit-il en fronçant les sourcils.

-Ça ne te regarde pas Michael. Dis-je en baissant le regard.

-Laisse-le tranquille! Il ne va jamais changer! Cria-t-il.

-Qu'est-ce que ça peut te faire?

Je le repoussais pour me céder le passage.

-Mêle-toi de tes affaires! Criai-je en retournant vers lui.

En redescendant, je remarquais que Jason était vraiment parti. Sale con! Il l'a pris sérieusement? Je croyais qu'il sentait la plaisanterie dans ce que je disais.

C'était une nuit épouvante. Je ne pouvais vraiment pas fermer l'oeil. Vraiment pas. Vous ne.pouvez pas imaginer à quel point j'étais préocuppée à penser à Jason, comment il gémissait, combien il saignait, la façon dont il me rejettait, c'était horrible.

Je m'enveloppais autour de ma couverture essayant de dormir quand je reçus un message sur mon telephone.

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Compte à rebours.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant