Compte à rebours.

Chapitre 22 : Que se passe-t-il?

-Entre. Soupira-t-il.

J'avançai avec hésitation dans la chambre. C'était un peu mal rangé mais c'était evident. Sa chambre serzit surement la derniere chose a laquelle il penserait. Je m'assis alors sur le bord de son lit en frottant mes mains. Il marchait doucement puis vint s'asseoir près de moi. Son dos colla au mien. Nous étions alors assis l'un opposé à l'autre. On ne se regardait pas.

-Tu te rappelles le jour de ton anniversaire... Commençai-je avec une voix douce.

-Oui. Qu'est-ce qu'il a ? Demanda-t-il.

-Au fait, les fleurs... Je t'ai déjà dis que ce n'est pas moi. Rappellai-je.

Il retourna sa tête et s'assit près de moi pour qu'il puisse me regarder. Le revers des bras sur les genoux, il me fixait d'un regard aussi doux que ma voix.

-Eh bien..C'était ta maman, Mike. Elle m'a supplie de ne rien dire. Elle avait une voix toute berçante en me le disant. Je distiguais cet amour pure pour son fils bien-aimé et je me suis tellement demandé pourquoi elle ne voulait pas que tu saches que c'est elle et p...

-Pourquoi elle a fait ça? Je pouvais retourner pour la remercier. Mais elle est partie si tôt et sans rien dire en plus. Merci, maman! Dit-il la tête vers le haut.

-Je suis desolée. Murmurai-je les mains tremblantes.

Il se retourna encore plus vers moi en scrutant mes mains qui tremblent. Il emit un petit rire puis les serra contre ses siennes.

-Arrête de trembler. Rispota-t-il en s'accroupissant devant moi.

J'acquesçiai d'un hochement de tête et souris légèrement.

Nous restions comme ça pour plusieurs minutes. J'avais beacoup sommeil. Je fermai alors les paupières et m'endormis comme un petit enfant. Michael me transporta à ma chambre. Je n'étais pas complètement endormie. Je l'entendis alors marmonner dans mon oreille avant de me déposer sur mon lit:

-Je t'aime.

Je fis toujours mine d'être endormie mais une fois il quitta le lieu, j'ouvris grand mes yeux en me rappellant de ce qu'il venait de me murmurer à l'oreille. Cette fois je ne dirai pas que je rêve. J'y suis habituée maintenant.

Le matin, mes joues étaient collées au coussin tout comme mes yeux gonflés qui arrivaient à peine de s'entrouvrir. J'avais vraiment mal à la tête tellement le soleil m'aveuglait. Je fermai alors le rideau en face de moi et me trouvai dans l'obligeance de me lever.

Je pris mon téléphone pour vérifier si je n'ai pas de messages. Je découvris alors les vingt appels manqués de ma mère. Mon Dieu! Quand est-ce que elle a appellé? Je ne l'ai même pas entendu, ce bric-a-brac. Je m'installai alors sur le lit, les jambes contre ma poitrine et rappellai ma mère à qui je n'avais pas beaucoup envie de parler. Ça ne capte pas! Putain! Qu'est-ce qui cloche? Pourquoi ça ne capte pas? Je ne comprends rien!

Sans perdre une seule seconde, j'enfilai un jean noir, un simple chandail noir et mes baskets pour aller voir ce qui ce passe à la maison. Avant de sortir, je montai les escaliers pour jeter un coup d'oeil mais je croisai ce dernier au milieu du chemin.

-Bonjour! Souria-t-il en m'embrassant la joue.

Je ne suis pas vraiment d'humeur a faire la romantique ce matin. Je suis vraiment inquiète à propos de maman. Je restai interdite pour quelques secondes. Puis il remarqua que je portai mes vêtements et demanda :

-Tu vas quelque part?

-Je... Ma mère ne répond pas au téléphone. Elle m'a appellé plus de vingt fois mais je n'ai rien entendu. Je suis vraiment inquiète. Je crois que je dois aller voir ce qu'il y a. Desolée. Dis-je en redescendant les escaliers.

Je courus vers la sortie d'un pas pressé. J'étais vraiment perdue ou même desemparée. Je marchais comme une folle durant mon trajet vers la maison. J'entendis alors une voix crier:

-Abby! Attends!

Je me retournai mais j'avais du mal à attendre que la personne me rejoigne. C'était Michael qui me prit la main et courut jusqu'à ma maison. Je courrais comme une folle, j'avais les larmes aux yeux! Je ne sais pas pourquoi mais je suis fort inquiète.

En arrivant, j'ouvris la porte pour découvrir le salon désert, la cuisine aussi. Ma chambre.. Non! Celle de Peter, rien! Celle de maman aussi. Il n'y avait pas un seul machin à la maison. Je descendis les escaliers, le coeur serré. Michael cherchait avec moi. Je m'assis sur le sol, la tête enfouies dans mes mains pour pleurer paisiblement.