chp 5 - rencontre

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Je vis un de ces moments où ma respiration est quasi-absente. Je me redresse brusquement, ce qui me vaut un étourdissement. Je prends une profonde inspiration et j'appelle Kyle.

"Kyle, je stresse.", dis-je dès qu'il décroche.

Je l'entends rire à l'autre bout du téléphone, ce qui me fait sourire.

"Tout va bien se passer, on pense tous très fort à toi", répond-t-il plein de compassion.

"Et si ça se passe mal?"

"Je ne vois pas pourquoi ça se passerait mal. Écoute Elo, je sais que tu vis une période compliquée de ta vie, mais ne te prends pas la tête. Et si jamais ça ne se passe pas comme tu le souhaitais, on viendra te chercher"

Rassurée, je raccroche et vais prendre ma douche. Je me lave les cheveux en appliquant shampoing et après-shampoing. Une fois sortie, je me regarde un instant dans le miroir, nue, et me surprends à sourire. Cette journée, et même tout ce week-end m'appartiennent.

Pour ma tenue, je décide de porter une paire de jeans taille haute resséré à la taille, style 80s avec une blouse bleue claire au dessus d'un col roulé slim blanc. Pour finir ce look total 80s, je mets mes Converse hautes blanches ainsi qu'un collier argenté.

Satisfaite, je descends prendre mon petit-déjeuner. Étrangement, je n'ai pas très faim. Sûrement le stress.

Je pars de chez moi à neuf heures. J'ai rendez-vous dans 45 minutes au Waldorf Astoria à Manhattan. Là-bas, j'ai rendez-vous avec l'assistante de Timothée pour qu'elle puisse m'installer dans ma chambre comme je suis encore mineure. À dix heures, Timothée sera là. Je ne peux m'empêcher de sourire à l'idée de le rencontrer.

Je sors de chez moi pour aller prendre le métro. En marchant en direction de la ligne 6, je mets mes écouteurs et joue ma playlist préférée. Dans le métro, une petite fille me fixe et nous nous échangeons des petits sourires pendant tout mon trajet. Je lui fais un signe de la main quand je sors du métro.

En montant les escaliers amenant à la sortie, un vent chaid désagréable me souffle dessus en plein visage. Mes cheveux se collent à mon gloss, ce qui est pour moi l'une des pires sensations. Je sors un bandana bleu foncé de mon sac et le mets pour éviter la catastrophe.

Je marche jusqu'à l'hôtel et rentre dans le lobby. J'essaie de trouver Sarah, l'assistante de Timothée, mais je ne la trouve pas. Je regarde ma montre et vois que je suis en avance de quinze minutes. Je m'assois donc sur un grand fauteuil en cuir noir. Je sors un livre et lis, nerveuse.

Vingt minutes plus tard, une main se pose sur mon épaule, et je me retourne pour voir le visage de Sarah.

"Eloïse Wilson?"

Je me lève, timide.

"Oui, c'est moi, enchantée." Je tends ma main vers elle mais elle l'évite grocièrement, en se retournant.

"Allez viens, je t'emmène dans ta chambre. Nous n'avons pas de temps à perdre. La journée est remplie et Timothée arrive bientôt", répond-elle d'un ton aggressif.

Je rougis, prends mes affaires, et nous allons vers la réception. Elle fait mon check-in, l'air soulé, et me laisse aller dans ma chambre toute seule. C'est peut être mieux ainsi. J'essaie de ne pas laisser la mauvaise humeur de Sarah gâcher ma journée. Je prends l'ascenceur et monte au huitième étage pour arriver à la chambre 820.

La chambre, voire même la suite, est magnifique. Le décor est ancien, et les meubles en bois brillant. Ma chambre donne vue sur Manhattan, ce qui est tout simplement magnfique. J'ai à peine le temps de défaire mon sac que quelqu'un toque à ma porte.

Que me veut encore Sarah?

Je me force à sourire, les poings serrés, et marche en direction de la porte.

Je l'ouvre de manière assez sèche en disant,

"Je m'apprêtais à descendre..."

En levant les yeux, je réalise que je ne fais pas face à Sarah, mais plutôt à Timothée Chalamet, le visage tout souriant.

Une seconde passe et mes mains tombent le long de mon corps. Je fais un pas vers lui et au même instant, nous nous disons tous les deux bonjour, ce qui nous fait rire tous les deux.

Je le regarde avec toute l'admiration que j'ai pour lui, et c'est avec les larmes aux yeux que je me hisse sur la pointe des pieds pour lui faire un câlin. C'est sans surprise qu'il sent bon. Il me serre tout aussi fort que je le serre et nous nous balançons d'un pied à l'autre.

"Je vois que tu n'apprécies pas tant que ça mon assistante, Eloïse", dit-il en s'esclaffant.

Je sens alors mes joues s'empourprer mais je ne peux m'empêcher de sourire. Timothée me prend alors par les épaules pour me récomforter et me chuchote dans l'oreille,

"Je suis à la recherche de quelqu'un de nouveau si ça peut te rassurer".

Cette remarque me soulage et je retrouve mon sourire. Timothée me sourit en retour et la journée peut enfin commencer.

Sur le chemin du musée, je discute avec Timothée, et Sarah nous suit. Nous parlons de tout et de rien. Je lui raconte ma vie, je lui parle des personnes importantes pour moi. Il paraît absorbé par mes paroles, ce qui me rend heureuse. Il répond, me pose encore plus de questions. Les apparences sont parfois trompeuses, mais ce n'est pas le cas avec lui. Je me permets également de lui poser des questions sur sa vie, qui il est, et il répond en me donnant plein de détails.

Nous rencontrons plusieurs de ses fans en route, et c'est toujours avec plaisir qu'il prend des photos avec eux. Ils me lancent des regards curieux, en se demandant surement qui est cette fille totalement pommée. Je leur souris en retour, et ils fuient mon regard.

Timothée leur fait gentillement comprendre qu'il est pressé et qu'il doit partir, parce que ce weekend est à moi. Une fois les rencontres terminées, il me prend par les épaules et nous continuons à marcher, jusqu'à arriver au musée d'art moderne.

Suis-je devenue amie avec Timothée Chalamet? Not bad...

À suivre...

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Un Week-end à New York - Timothée ChalametOù les histoires vivent. Découvrez maintenant