Chapitre 32

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Moi :(surprise) Lina, qu'est-ce que tu fais là ?

Lina : (hésitante) Je...

Kassim : On va t'expliquer, mais d'abord, assieds-toi !

Moi : J'ai pas besoin de m'asseoir, c'est quoi ce délire ?

Madjid : Inesse, assieds-toi.

Je le dévisage à peine, un frisson de dégoût me traverse, mais je garde mon calme, bien que l'envie de lui répondre soit forte. Je serre les dents, je préfère ne rien dire.

Zouhair me regarde avec un petit sourire, il tape doucement sur le canapé à côté de lui.

Zouhair : Viens, mets-toi à côté de moi.

Il pose sa main à côté de lui, m'invitant à s'installer. Je le regarde un instant, hésitante. Je sens une sorte de malaise, une tension dans l'air, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Pourquoi j'ai pas envie de m'asseoir là ? Après une seconde d'hésitation, je décide de m'asseoir à côté de lui. Je me dis que ce n'est pas le moment de lui faire une scène devant sa famille.

Kassim : Bon, maintenant qu'on est tous là, on peut enfin parler de l'accord qu'on a signé il y a 10 ans.

Lina s'assoit près de moi. Je sens une tension chez elle, elle est nerveuse, presque tremblante. Elle frotte ses mains sur ses genoux comme si elle essayait de se calmer, mais je peux voir qu'elle est loin d'être sereine. Je la regarde rapidement avant de tourner mon attention vers Kassim.

Moi : Quel accord ?

Kassim : D'abord, je veux que tu saches qu'on a pris cette décision avec ta famille pour t'offrir un avenir meilleur.

Il marque une pause, me scrutant du regard comme pour s'assurer que je suis prête à entendre la suite.

Madjid : Et pas que ça ! Aussi pour sauver notre entreprise !

Moi : (en fronçant les sourcils) Je ne savais pas qu'une entreprise était plus importante qu'un enfant.

Madjid : (avec un regard noir) Inesse, ferme là et écoute.

Kahina : (agacée) Madjid, tu n'es pas obligé de lui parler comme ça !

Madjid : C'est ma fille, je fais ce que je veux !

Le ton monte rapidement, la tension est palpable. Je sens mon cœur s'accélérer, tout se passe trop vite. La colère bouillonne dans ma poitrine, mais je m'efforce de ne rien laisser paraître.

Kassim : (énervé) Et je dois te rappeler que ça va devenir ma belle-fille, donc tu vas arrêter de lui parler comme ça !

J'ai l'impression que mon cerveau vient de se déconnecter. Non, je n'ai pas bien entendu. C'est une blague, un malentendu...

Moi : (choquée) Ta quoi ?

Kassim : Tu vas être ma belle-fille.

Je reste sans voix pendant un instant, les mots n'arrivent même pas à sortir de ma bouche. C'est quoi ce délire ? Je finis par éclater de rire, complètement abasourdie par ce qu'il vient de dire.

Moi : Attendez, pause ! Donc, l'accord que vous avez eu, c'est pour que je devienne ta belle-fille et que je me marie avec l'un de tes fils ? (Je rigole nerveusement) Allez-vous faire soigner, je me casse d'ici !

Je me lève d'un coup, presque sans y réfléchir

Zouhair : (confus) Tu vas où ?

Moi :Je vais là où vous n'êtes pas, bandes de malades !

Pour eux, pour toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant