Flashback pt.1

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Pour certains enfants n'ayant plus de parents, aller dans un orphelinat est triste, mais les personnes là-bas s'occupent bien d'eux.

Mais pour d'autres c'est l'enfer, comme pour moi.

On doit tout partager avec les autres, personne n'a d'espace à sois.

Et puis en dehors de cet endroit tous le monde à des amis.

Quand il n'y a plus d'amour parental, à 17, c'est normal de vouloir beaucoup d'amis.

De vouloir être aimé par tout le monde.

Mais personne n'est aimé par tout le monde.

C'est impossible.

Pourtant c'est ce que tout le monde veut.

Ça fait un peu plus d'un ans que j'avais provoqué la mort d'un être chère.

La personne qui comptait le plus à mes yeux.

Personne ne peut s'imaginer, à cet âge  les regrets qui me dévorent.

Personne ne peut me comprendre la solitude que je ressens.

Je n'ai plus personne.

Tous ceux que que j'aime m'ont laissé.

Pour évacuer le stress je fume.

En cachette.

Je fugue régulièrement de l'orphelinat.

Quand je reviens je dois faire des corvées comme punition.

Mais je préfère passé une soirée dehors que d'étouffer dans cet enfer.

Donc, ce soir, je sors.

Je ne sais pas où, mais j'y vais.

Un fois sortie les rues étaient déjà sombres.

Je marchais sans but précis.

J'érais.

Seule.

Les rues commençaient à ce faire de plus en plus fines et de plus en plus sombres.

Une voiture arriva de nul part.

Par réflexe je me metta en boule.

Oui je sais, mauvais réflexe.

Mais bon.

La voiture s'arrêta à quelques centimètres de moi.

J'ai vraiment eu chaud, vu à la vitesse ou elle roulait.

Je me releva et partit en courant paniqué.

Qu'est-ce j'aurais fais si je mettais fait écraser ?

Est-ce que j'aurais dû me faire écraser ?

Ce ne serait que la monnaie de ma pièce.

De toute façon je ne mérite que ça.

Je ne souffre que pour avoir un fin tragique.

Je sais plus ou je vais.

Je suis perdu.

Tout devenait flou.

Je perds connaissance ?

Je meure ?

Si c'est le cas tant mieux.

Je tomba.

Allongé sur le dos.

Je regarda les étoiles.

C'est peut-être la dernière fois que je les vois.

Il y en a tellement.

Comme les êtres humains, pourtant très peu sont en réalité heureux.

Ce n'est pas le nombre qui fait la force, si ils ne sont pas soudés ça sert à rien.

Ma vue était trouble.

Mes paupières se fermèrent.

C'est la fin ?

Non, pas maintenant !

𝕁𝕖 𝕟𝕖 𝕔𝕣𝕠𝕪𝕒𝕚𝕤 𝕡𝕒𝕤 𝕖𝕟 𝕝'𝕒𝕞𝕠𝕦𝕣 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant