𝕁𝕖 𝕟𝕖 𝕔𝕣𝕠𝕪𝕒𝕚𝕤 𝕡𝕒𝕤 𝕖𝕟 𝕝'𝕒𝕞𝕠𝕦𝕣

sextape

Mes yeux s'écarquillèrent.

Quoi ?

Mais je n'ai jamais fais ce genre de choses.

Comment est-ce possible ?

Je n'étais pas consentante, qu'est-ce que je vais faire ?

Je fis un tour sur moi-même.

Tous le monde me regardait de haut.

Avant ce n'était que des rumeurs pour la plupart inventés...

Mais là c'est vrai, tous le monde m'a vu.

Je suis sale, tellement sale.

Je ne sais pas quoi faire.

Je courra, sans but juste pour m'enfuir.

Où ?

Là ou personne ne pourra me trouver.

La cuisine du lycée !

Les cuisiniers n'arrivent que à 10 heures, ça me laisse le temps de réfléchir à ce que je vais faire.

Je ralentis et regarda mes notification sur mon chemin, des tas de personnes me renvoyaient la vidéo ou me critiquaient, me disaient que j'étais sale.

Pas besoin de me le rappeler, je le sais déjà.

Ceux qui étaient censés être mes amis me demandaient de couper les pont avec moi.

Mais personne ne me demande si je vais bien.

Vraiment personne.

Mon corps, ma vie privée...il ont tous vu et ne pensent même pas à ce que je peux ressentir.

Personne ne se demande si j'étais consentante.

Je suis de nouveau seule.

Mais je ne veux pas le montrer, est-ce que je devrais ?

Je ne sais pas.

Je recommença à courir.

Mes talons résonnaient dans les couloirs.

Je regardais droit devant moi pour le croiser aucun regards.

Soudainement quelqu'un me tapa l'épaule ou il y avait mon téléphone, il tomba.

Je ne fis pas attention à la personne et me baissa pour le ramasser.

Avant que je le fasse il donna un gros coup de pied dans mon téléphone.

Il était cassé.

Je leva ma tête, c'était lui, Ten.

Pourquoi a-t-il fait ça ?

Je me releva pleine de rage ou pleine d'émotions.

Je ne sais pas trop quoi faire je suis perdu.

Tous le monde me regarde.

Je pris mes jambe à mon coup et repris mon chemin vers la cuisine.

Cette fois ci en pleurs.

Je n'ai pas su me retenir.

Après avoir passé une heure, dans cet endroit sombre sans aucun bruit, j'entendis mon prénom.

La personne se rapprochait de plus en plus.

J'ai pu enfin reconnaître la voix masculine de Lucas.

Je cria à mon tour son prénom.

J'entendais ses pas se rapprochaient.

Il ne faut pas que je pleure devant lui !

Je sécha mes larmes et le vit de l'autre côté de la pièce.

Il resta immobile pendant quelques secondes puis couru vers moi et menlanca.

Cette étreinte était tellement réconfortante.

"Tu va bien?"

C'était le premier à me le demander.

Encore une fois je n'ai pas pu me retenir et éclata en sanglots.

Il me repoussa doucement mit ses grandes mains autour de mon visage et me dis:

"Ne t'en fais pas je suis la...tous va bien se passer..."