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PDV Kohaku

Cela faisait au moins une heure que j'étais partie du village. Il s'était mis à pleuvoir, mais ça ne me faisait rien. Pourquoi ? En deux mots : Ishigami Senku. J'avais beau me dire que ses paroles étaient blessantes, je continuais à l'aimer. Comme folle. Au fur et à mesure, j'avais eu des regrets. Le regret de l'avoir gifler, le regret de lui avoir dit tout ça et le regret de ne pas avoir des sentiments réciproques. Je l'aimais et pourtant, sous l'effet de la colère et de la tristesse, j'avais fait et dit des choses horribles. Je l'avais traité d'idiot. On parlait de Ishigami Senku là ! Je méritais pas d'aimer un homme aussi parfait soit-il, physiquement que mentalement. Je ne méritais pas de l'aimer. Je ne méritais pas non plus de tombée amoureuse tout court. Tombée amoureuse ; ce privilège qui peut nous arrivait qu'une seule et unique fois pour certains comme moi et plusieurs fois comme d'autres - souvent des adolescents guidés par leurs hormones. Dans mon cas, mes hormones s'étaient réveillés juste avant de je quittais l'adolescence. Bah oui, j'avais dix-neuf ans après tout. J'me demandais si Senku allait un jour... Tombé amoureux. Tss... Si ça arrivait, je serai vraiment jalouse de la femme qui aurait eu la chance d'être le premier amour de Senku. Haa...

Cela faisait un jour que j'avais quitté le village et mon cœur était encore plus serré dans ma poitrine. Mon cœur réclamait ses sourires. Mon cœur réclamait son visage. Mon réclamait ses beaux yeux carmins. Mon cœur le réclamait. Il voulait Senku. Mon esprit ne cessait de mettre des images de Senku dans ma tête. Mon esprit ne cessait de mettre des images de ses expressions faciales hilarantes les unes autant que les autres et qui ne cessaient de me faire sourire et rire. J'avais envie de le voir. Il me manquait plus que tout. J'étais complètement folle de lui. Complètement. Même si je n'avais plus droit d'éprouver des sentiments à son égard, y renoncer serait impossible pour moi. Mon premier amour. Le seul qui avait réussi à me donner un cerveau amoureux. Le seul que je trouvais beau. Le seul que j'avais aimé de cette façon. L'amour faisait souffrir, j'en étais consciente, mais j'avais comme même continuer à l'aimer. Il me manquait. Je me demandais qu'est ce qu'il se passait au village. Comment c'était... Sans moi ? Je ne pouvais pas vivre sans Senku, je le savais, mais retourner au village ferai mal à ma fierté et surtout à mes sentiments. Alors je me contentais de rester dans la forêt.

Le jour suivant, j'avais fait une escale dans la forêt pour me changer les idées et arrêter de penser à Senku ce qui reviendrait à dire d'arrêter les battements bien trop rapide de mon cœur à la prononciation mentale ou verbale de son prénom. Malheureusement, le karma était contre moi aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que comme par hasard, mes pas m'avait mener à l'endroit où lui et moi nous étions rencontrés. Je carressai le tronc qui était encore là. En y repensant, il avait vraiment été gentil de me sauver. Au premier abord, les gens pouvaient le trouver insensible, alors que c'était tout le contraire. Il était attentionné et inquiet par rapport à nous, ses amis. Le jour où Suika s'était fait capturer par les hommes de Tsukasa, il avait pas hésité à la sauver. Un peu pour moi quoi. Même si il ne le montrait pas, on savait tous qu'il nous aimait comme sa famille. Après tout, son père était le fondateur de notre village et c'était un de mes ancêtres. En y repensant, si il était le fils de sang de Byakuya, j'aurais été gêner de partager une - infime certes - partie de son sang. Il me manquait et je ne cesserai jamais de le répéter jusqu'à ce que j'ai le courage de retourner au village. Oui, moi Kohaku, la guerrière à la force de gorille, appelée à plusieurs reprises "la lionne" par celui que j'aimais et qui possédait une extrême bonne vue, manque de courage. En vérité, le surnom qu'il m'avait donné, n'était pas si mal en fin de compte. Une lionne c'était plutôt mignonne et forte qui plus était. Je devrais le prendre pour un compliment au lieu d'une insulte.

Je me continuais de me déplacer. Mes pas me menèrent à un second endroit chargé de souvenirs. Le onsen. Les premiers souvenirs étaient quand je faisais des allers-retours pour j'apportais de l'eau chaude à Ruri-nee quand elle souffrait encore de pneumonie, le second était juste après la nuit passée avec lui, ce jour où il m'avait appelé "la lionne" pour la toute première fois. Je faisais encore des allers-retours pour Ruri-nee et il avait remarqué en un seul coup d'œil que la jarre que je portais tous les jours pesait dans les cinquante kilos. Quand il avait essayé de m'aider c'était plutôt drôle. Son cruel manque de force était important, mais cela faisait son charme. Un charme dont je n'avais su résister. Le troisième souvenir, c'était il n'y a pas si longtemps. C'était avec les filles, cette journée était magique. J'espérais qu'on en ferai plus souvent.

Trois jours s'était écoulés, donc cinq jours que je n'étais pas retournée au village et que mon cœur souffrait de son manque. Je n'en pouvais plus. Le voir était devenu la chose que je désirais le plus, mais je devais y renoncer. Je l'avais dit auparavant : "Ça ferai mal à ma fierté et surtout à mes sentiments" Je n'aimais pas s'ouvrir, mais c'était mieux ainsi. Poue me vider la tête, j'avais changé la chanson de notre ancêtre, Lillian Weinberg, si je ne me trompais pas. J'avais appris sa chanson sur un coup de tête. La chanter me faisait du bien. Cette langue m'étais étrangère, mais j'avais essayé de décrypter chaque mot, j'en étais venue à la connaître par cœur. Alors je chantais. Je chantais encore et encore. Cette chanson, je la chantais en boucle s'en m'arrêter. À chaque fois que je la chantais j'étais transportée dans un autre monde. Un monde merveilleux. Un monde merveilleux où je n'aurais pas gifler celui que j'aime. Un monde merveilleux où je ne lui aurais pas dit de choses horribles. Un monde merveilleux où Senku pourrait m'aimer. Je fus couper dans mon chant et dans mes rêveries par le son d'une voix que je désirais. Une voix que je reconnaîtrais entre mille. Sa voix.

« - Kohaku... »

À suivre...

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Voilà ! C'est le chapitre IX ! On approche de la fin ! J'espère qu'il vous plaît ! Moi beaucoup ! Pardon pour ce LOOONG RETARD !!!

Je comprends que certains soient impatients. En même temps, j'serai pareil. La seule fanfic française Senkoha, pas terminée et en plus qui se stoppe sur une Sad Chapter. Chuis michante (en même temps c'est pas ma faute)

Merci pour les 2k ça me fait SUUUUUPER PLAISIR !! On se retrouve vendredi prochain !

See you next time my little potatoes ! 👋🏽

⋆ ᵐᵉ ¿ ⁱⁿ ˡᵒᵛᵉ ¿ ʷʰᵃᵗ ˡⁱᵉˢ ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant