PDV Senku
Le lendemain du départ de Kohaku, j'étais pas bien. Pas bien dans le sens où j'étais en dépression amoureuse. À la base, je redoutais ça pour celle que j'aimais et au final, ça m'arrivait à moi, alors que mes sentiments étaient réciproques. Je l'avais fait pleuré. Je l'avais fait souffrir. Je l'avais blessé. Je l'avais détruite. Je ne méritais pas de l'aimer. Je ne méritais pas son amour non plus. Je ne la méritais pas. Kohaku. Si elle savait comme je l'aimais. Si elle savait comme j'avais envie de la prendre dans mes bras. Si elle savait que j'avais envie de l'embrasser. Si elle savait. Si elle savait tout ça. Je l'aimais à en ne plus manger. Je l'aimais à en ne plus dormir. Je l'aimais plus que tout au monde. Je n'avais jamais aimé quelqu'un de cette façon. Cette façon. L'amour. Je ne voulais pas de relations amoureuses. Un cerveau amoureux c'était chiant, mais malheureusement pour moi, je savais ce que ça faisait maintenant. À chaque fois je me demandais ce que ça aurait fait si... Je ne m'étais pas disputait avec Kohaku, quel genre de relation aurions-nous ? On serait ensemble ? En couple ? Franchement... Ça m'énervait. Ça m'énervait d'être tombé amoureux d'une fille aussi parfaite que la lionne. Ça m'énervait de savoir que j'avais fait pleuré la seule qui avait réussi à faire battre mon cœur. Ça m'énervait de savoir que la femme de ma vie ressentait la même chose que moi et que je ne pouvais pas lui montrait mon affection.
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Cela faisait deux jours que je n'ai pas vu le beau visage de Kohaku. J'en pleurais la nuit. À chaque fois que je pensais à elle, je ne pouvais empêcher les larmes de couler. J'avais mal. Mon cœur avait mal. Ma tête avait mal. J'étais en manque. J'étais en manque d'elle. Elle me manquait. Rien qu'en prononçant nom dans ma tête, mes sentiments pour elle ne faisait que se renforcer. Mon cœur était serré dans ma poitrine. J'avais une boule dans la gorge et dans le ventre, donc manger m'étais toujours impossible. Le pire dans tout ça c'était que la science ne m'aidait pas, non elle empirait les choses. Kohaku était partie suite à notre dispute. Dispute que j'avais engendré parce que la science me prenait à cœur, du coup j'ai laissé sortir ma colère et ma jalousie aussi. J'étais jaloux de la personne qui était la source de l'accident du second téléphone. Au final, c'était moi cette personne. J'étais incorrigible quand je m'y mettais. Jaloux de moi même. Bref, la science ne m'aidait pas. Elle me faisait encore plus penser à Kohaku en fait. Tout me rappelle cette belle blonde aux yeux bleus. Haa... J'étais devenu niais, mais en même temps la fille de mes rêves - Ironique ça fait deux jours que je dors plus - était partie en emportant avec elle mon cœur.
« - Senku-chan... m'appelle Gen, Tu devrais manger, tu sais.
- J'ai pas faim, Gen tu sais très bien pourquoi.
- Oui et c'est ça qui m'énerve ! Tu ne vois plus que Kohaku et du coup tu n'es plus la même personne ! Un rien te fait déprimé et t'arrête pas de pleurer ! Si tu veux tellement la voir, va la chercher ! Vas-y, avant qu'il lui arrive quelque chose ! Cours lui dire ce que tu ressens comme ça tu redeviendras comme avant ! »
Après ces mots, il s'en alla, laissant mon déjeuner à côté de moi. J'avais pas vraiment compris ce qu'il avait dit avant, mais ses derniers paroles, elles, elles tournaient en boucle dans ma tête. "Si tu veux tellement la voir, va la chercher ! Vas-y, avant qu'il lui arrive quelque chose ! Cours lui dire ce que tu ressens comme ça tu redeviendras comme avant !" Aller la chercher ? Mais où elle pouvait se trouver ? J'en avais aucune idée, mais le fait de la retrouver, le ferais vraiment plaisir. Après tout, je l'aimais comme je n'ai jamais aimé quelqu'un. Mon premier amour. Elle était mon premier amour. En fait, elle m'avait fait gouter à beaucoup de choses pour la première fois. Elle était mon premier amour, ma première dispute et la première dépression amoureuse. J'aimerais qu'elle soit toutes les autres premières fois. Mon premier baiser, ma première fois et je voudrais qu'elle soit la mère de nos enfants. Je partais, je vous l'accorde, mais mes sentiments étaient réciproques, donc je pouvais me permettre de penser à mon avenir à ses côtés. Pour la première fois depuis deux jours, j'avais dormi. En plus, j'avais rêvé. J'avais rêvé d'elle.