Chapitre 8

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PDV Carina

Je rentre dans l'hôpital en colère mais en même temps inquiète. Alexa devait m'envoyer un message pour savoir si elle dormait à la maison. Je me dirige vers la salle des titulaires pour me changer. Je rentre dans celle-ci et voit Alexa endormie sur le canapé.

PDV Alexa

???: Où étais-tu cette nuit?

Je me réveille avec un mal de crane. J'ouvre les yeux et voit Carina en face de moi. Je sens qu'elle va me passer un savon. Elle a les bras croisées.

Carina: Alors?

Je m'assois, pose mes coudes sur mes cuisses et me tiens le visage avec les mains.

Moi: Je suis resté au bar jusqu'à cinq heures et j'ai été dormir ici. Dis-je fatigué.

Carina: Pourquoi tu ne m'as pas envoyé de message pour me prévenir et qu'est ce que tu faisais au bar?

Moi: J'ai oublié, désolé et j'avais besoin de me vider la tête.

Carina: Jusqu'à cinq heures?!

Moi: Oui, j'en avais besoin.

Carina: Ecoute, je te trouve très bizarre depuis qu'il y a eu le feu dans ton immeuble. Tu es tout le temps ailleurs, tu ne veux pas habiter chez moi et tu me réponds plus quand je te dis que je t'aime. Est-ce qu'il y a une autre fille?

Moi: Oui. Dis-je encore alcoolisé.

Carina: Quoi?! S'exclame-t-elle choqué de ma réponse.

Moi: Enfin oui mais non.

Carina: Explique moi car là, je comprend pas trop. Dit-elle en riant nerveusement.

Moi: J'ai rencontré quelqu'un et depuis je n'arrête pas de penser à elle.

Carina: Tu as couché avec elle? Dit-elle après quelques secondes de silence.

Moi: Non! Je ne pourrais jamais te faire ça. Mais... on à faillit s'embrasser.

Je la voit se retenir de pleurer.

Moi: Je suis désolé. Lui dis-je sincèrement.

Carina: Qu'est ce qu'il s'est passé pour qu'on en arrive là?

Moi: Je sais pas...

Carina: Je ne peux pas continuer d'aimer une personne qui pense à une autre. Cela serait donc mieux qu'on se sépare. Dit-elle en passant une main sur sa joue pour sécher une larme.

Moi: Oui...

Carina: D'accord...

Elle baisse la tête, puis la relève et se tourne pour partir.

Moi: Carina?

Elle s'arrête et se retourne vers moi.

Moi: Sache que je suis réellement désolé et que je t'ai vraiment aimé.

Elle hoche la tête et part. N'aillant pas la tête et surtout l'état de travailler, je me dirige au bureau de la cheffe prétextant être encore fatigué de la vieille. Une fois autorisé à rentrer chez moi, je sors donc de l'hôpital, me dirige vers ma voiture et rentre chez ma mère. Personne est à la maison. Je décide de faire une sieste. Je me réveille et constate qu'il est 15h34. Je me fais à manger et décide ensuite d'aller chez Carina récupérer mes affaires. Je sais qu'elle ne travaille pas cette après-midi. Après quelques minutes de route, je me garde devant son immeuble, monte les quatre étages et toque à sa porte. Elle l'ouvre. Carina est devant moi, les yeux rouges surement à cause de ses pleures. Elle habillé d'un pyjama. Elle me regarde surprise de ma venu.

Moi: Euh... Je suis venu récupérer mes affaires.

Carina: Ah euh, d'accord, rentre. Dit-elle en ouvrant plus la porte.

J'entre et la première chose que je remarque est les trois bouteilles d'alcools, dont une vide, sur la table basse du salon. Je me retourne vers Carina et la vois vaciller. Je me sens mal sachant qu'elle boit à cause de notre séparation.

Moi: Carina...

Je m'approche d'elle et la prend dans mes bras. Elle accepte et me sert fort.

Moi: Ne te fais pas du mal comme ça pour moi. Je ne te mérite pas. Tu es une femme exceptionnelle. Tu retrouveras vite quelqu'un qui t'aimeras vraiment pour ce que tu es.

Je l'entends pleurer, ce qui me déchire le cœur. Je décide donc de m'asseoir sur la canapé avec elle toujours dans mes bras. Je continue de la rassurer et au bout de quelques minutes je me rend compte qu'elle s'est endormi. Je l'allonge sur le canapé, range les bouteilles et pars chercher mes affaires. Une fois tout pris, j'ouvre la porte de l'appartement et la regarde une dernière fois avant de sortir complètement. Il est maintenant 16h47. J'ai envie de boire un verre. Je sais que je viens juste de dire à Carina de ne pas se noyer dans l'alcool mais là, j'en ai besoin. Je me dirige donc chez Joe. Arrivé là-bas, je m'assoie au comptoir et commande une bière, puis deux, puis trois, puis commande un whisky, puis deux, puis trois, puis beaucoup d'autres.

Juste elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant