Chapitre 17

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Une semaine vient de passer depuis cette scène. Nous sommes le matin. Je suis dans la cuisine, dans l'appartement d'Andy et de Maya. Cette dernière arrive vers moi et me chatouille pendant deux secondes. Mais aimant bien jouer, je décide de me lever et de la prendre en sac à patate. Je la porte et la pose sur le canapé, pour ensuite lui faire la même torture qu'elle m'a fait mais plus longtemps. Elle se débat, rigole mais surtout me supplie d'arrêter.

Maya: S'il te plait! Je ferais tout ce que tu voudras. Me dit-elle entre deux rires.

Moi: Tout ce que je veux? Lui demande-je en arrêtant et en la regardant dans les yeux.

Une tension se créer. D'un coup, Maya m'attire vers elle en prenant mon cou pour me rapprocher d'elle et ainsi m'embrasser. Le baiser devient très vite torride. Elle pose ses mains sur mes hanches et tire sur mon débardeurs pour que je l'enlève. Je le retire donc. Elle me pousse pour que je m'assois sur le canapé. Elle se déplace sur moi. Elle enlève également son haut. Ses mains se positionnent sur mes joues et les miennes sur ses hanches. Je décide de l'emmener dans la chambre. Je pose donc mes mains sous ses cuisses et me lève. Automatiquement, ses jambes se mettent autours de ma taille.

PDV Andy

Je viens de finir mon service de nuit. Je rentre dans l'appartement et le trouve silencieux. Mais ce qui attire mon attention c'est deux débardeurs, au sol, près du canapé. Je décide de ne pas aller dans la chambre de ma meilleure amie et de sa copine ne voulant pas être traumatisé. Je vais donc dans la cuisine pour prendre mon petit-déjeuner. Au bout de quelques minutes, j'entends une porte se fermer et des pas se rapprocher. Je reconnais Maya qui entre dans la cuisine et me regarde surprise.

Maya: Oh... Tu étais la? 

Moi: Je viens de rentrer il y à vingt minutes.

Elle hoche la tête et se dirige vers la cafetière.

Moi: Tu n'oublieras pas de ramasser ton haut et celui d'Alexa qui traîne dans le salon.

Elle se crispe et se retourne doucement vers moi.

Moi: C'était bien? Lui dis-je en faisant mon rôle de meilleure amie.

Elle baisse la tête, surement gêné.

Maya: C'était incroyable. Me répond-elle en remontant sa tête dans ma direction.

J'hoche la tête, contente que ma meilleure amie soit heureuse.

Quelques minutes plus tard, Alexa arrive. Elle embrasse le front de Maya avant de me faire la bise. J'apprécie le coté protecteur qu'elle a envers ma meilleure amie.

PDV Alexa

Andy part se coucher. Après avoir manger et fait notre toilette, nous sortons de l'appartement, nous embrassons et partons respectivement à notre lieu de travail. Après quelques minutes de route, j'arrive enfin à l'hôpital. La journée se passe relativement bien. Des blessés arrivent mais pas de cas trop grave.

???: Aidez nous! Ma femme va accoucher! Crie une voix.

Je me retourne et vois un homme tenant une femme enceinte par le bras qui a du mal à marcher. Je me dirige vers eux instantanément.

Moi: Emmenez un fauteuil. Vite! Crie-je sur une infirmière. Comment vous appelez vous? Dis-je calmement à la dame tout en lui prenant son autre bras pour l'aider.

???: Allison. Me répond-elle difficilement dû à la douleur.

Moi: Vous êtes enceinte depuis combien de temps? Lui demande-je en la posant sur un fauteuil roulant.

Allison: Depuis 38 semaines.

Je continue de la rassurer et l'emmène le plus vite possible au service obstétrique. Je passe ensuite le relais à une personne spécialisée. Mais en me retournant, je me cogne dans quelqu'un.

Moi:Désolé! M'exclame-je en regardant la personne que je reconnais. Carina. Dis-je plus durement.

Carina: Alexa... Me réponds elle plus tristement. Tu sais...

Mais une alarme la coupe.

???: Alerte code noir. Alerte code noir. Entendons-nous.

Je sais ce que cela signifie. Une personne sans doute armé ou très dangereuse est dans l'hôpital. Lors de ce code, nous devons nous cacher mais la priorité et de protéger les patients. Je vois les infirmières les rassurer et fermer leurs portes à clés. Je regarde Carina, paniqué tout comme moi, mais j'essaye de ne pas le montrer. Je prend donc son bras et la fais rentrer dans un placard à balai. Puis je m'assois le long d'un mur. Elle fait la même chose que moi. Je ne veux pas parler à Carina, étant encore énervé contre elle. La pièce est désormais plongé dans un silence tendu. Au bout de cinq minutes, je me lève.

Carina: Qu'est-ce que tu fais? Me demande-t-elle dans l'incompréhension.

Moi: Je vais voir où sont ma mère et mes tantes.

Carina: Non mais tu es folle! Il y a quelqu'un de dangereux à l'extérieur. S'exclame-t-elle en se relevant.

Moi: Je saurais me défendre. Lui dis-je en ouvrant la porte.

Je la referme et m'avance dans les couloirs vides. Mais immédiatement, j'entends des pas me suivre. Je me retourne et voit Carina. Je souffle.

Moi: Pourquoi tu me suis? C'est dangereux.

Carina: C'est justement pour ça que je te suis.

Je lève les yeux aux ciel avec de continuer ma marche. Au bout de quelques secondes, je me retourne vers elle et brise le silence.

Moi: C'est pas possible! Tu en fais qu'a ta tête! Hausse-je le ton en chuchotant. D'abord tu m'embrasses alors que tu sais pertinemment que je suis en couple et ensuite tu me suis alors qu'il y a peut-être un fou dans cet l'hôpital!

La tête de Carina devient livide. Je me retourne doucement et remarque un homme d'une soixantaine d'années. Il tient dans sa ma droite une arme. Mon premier réflexe et de me mettre devant Carina. Puis, une douleur me viens dans le côté gauche du ventre. Carina pousse un crie. Je tombe au sol mais me hisse, immédiatement, derrière un mur avec l'aide de mon ex. Je me met sur le dos et la regarde.

Carina: Non... Non! Non! Non! C'est pas possible! Dit-elle en paniquant.

Elle se met à trembler et à pleurer. Elle pose ensuite ses deux mains sur ma blessure pour la comprimer. Je pose une de mes mains sur les siennes. J'entends des pas se rapprocher de nous.

Moi: Vas t'en... Dis-je, affaiblis.

Carina: Non je ne peux pas te laisser...

Moi: Si... Fait le... Il va te tuer sinon... Fais le pour moi... S'il te plait...

Elle hoche la tête doucement et renifle. Puis elle se relève et part. Avec le peu de force qu'il me reste, je me retourne pour me retrouver sur le ventre et ainsi faire semblant d'être morte. Les pas sont à quelques mètres de moi. Puis, un coup de feu se fait entendre me lançant une forte douleur dans le dos.

Juste elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant