Chapitre 45

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Deux mois vient de passer. Maya à été inséminé artificiellement il y a trois semaines après un dur combat pour prouver à l'agence que nous voulions vraiment avoir un enfant. On ne sait pas si cela à marché. Pour en être sur, il faudra faire un test de grossesse. Nous avons prévu que Maya le ferait dans deux jours. Avec Carina, on se parle beaucoup par message. On se voit quand nos emplois du temps le permettent. Le problème est que je suis obligé de tout cacher à Maya. Elle piquerait surement une crise de jalousie. C'est le soir, j'ai rendez-vous avec Carina chez Joe. Je l'attend d'ailleurs à l'intérieur. Je bois ma boisson, ayant commandé deux bières.

???: Désolé je suis en retard! J'ai eu un accouchement qui s'est éternisé. S'exclame une voix arrivant vers moi.

Moi: Ne t'inquiète pas! Je comprend. Répond-je en prenant Carina dans mes bras.

Elle s'assoit ensuite en face de moi.

Carina: Tu as déjà commandé? Demande-t-elle surprise.

Moi: Et oui! Alors... Dit moi tout! Ça va le boulot?

On commence donc à expliquer ses journées. Je l'observe mais quelque chose attire mon attention. La dose de fond de teint qu'elle à mit et plus précisément autour de son œil gauche. Je me fais surement des fausses idées. D'un coup, j'entend mon portable émettre un bruit, signe que je viens de recevoir un message. 

Moi: Excuse moi. Dis-je en prenant mon portable qui est dans ma poche.

Carina: Pas de soucis. S'exprime-t-elle en buvant une gorgé de bière.

Je lis le texto qui provient de Jack. 

Jack: "Ne joue pas avec le feu". 

Je fronce les sourcils et, instinctivement, tourne la tête à la recherche de mon ami. Je le vois, à quelques tables plus loin, en compagnie de Travis et Dean. Il m'observe d'un regard dur.

Carina: Ça va? Demande-t-elle inquiète.

Moi: Oui! M'exclame-je en détournant mes yeux vers Carina. Seulement un message pas important de Jack. Continue-je en lui souriant faisant croire de rien.

Puis, la conversation reprend dans la bonne ambiance. Je remarque que son téléphone n'arrête pas de vibrer.

Moi: Tu peux répondre tu sais, je ne t'en voudrais pas.

Carina: Euh... Non. C'est seulement mon copain qui n'arrête pas de m'envoyer des textos. 

Moi: Comment ça va avec lui d'ailleurs?

Elle baisse le regard, triste, mais le relève aussitôt affichant un sourire que je remarque est faux.

Carina: Bien! 

Elle ment, mais je décide de ne pas répliquer. Après une bonne heure, on décide de rentrer chez nous, commençant tôt demain pour ma part. Le lendemain, au travail, nous sommes le midi et nous mangeons avec tout le monde dans une bonne ambiance. Mon téléphone sonne. Je regarde le nom et fronce les sourcils. C'est Carina. D'habitude elle ne m'appelle jamais.

Moi: Excusez-moi. Dis-je en acceptant l'appel et en me levant près du comptoir de la cuisine de la station. Allô?

Carina: Alexa... S'exprime-t-elle en chuchotant et en sanglotant. Aide moi...

Moi: Quoi? Qu'est-ce qu'il se passe? Demande-je inquiète, ce qui ne passe pas inaperçu pour mes amis qui me regarde essayant de comprend la situation.

Carina: Il veut me faire du mal...

Moi: Qui veut te faire du mal?!

Carina: Mon copain...

Moi: Ok j'arrive tout de suite! Met toi dans un lieu sur.

J'attend une réponse qui ne vient pas.

???: Vient là! Crie une voix masculine au loin.

J'entend ensuite des cries, ses cries plus précisément. Mon sang ne fait qu'un tour. Je raccroche et me dirige en direction de la sortie de la station.

Maya: Attend! Où vas-tu et qu'est-ce qu'il se passe?! S'exclame-t-elle en me suivant.

Moi: Je peux rien te dire. Dit au capitaine que j'ai une urgence!

Elle s'arrête et me regarde avec incompréhension. Je sors de la station, me dirige vers ma voiture et roule à toute vitesse chez Carina. Je me gare très mal, tape le code de son immeuble, que je connais encore, et me dirige vers son étage. Une fois arrivé, je marche en direction de son appartement. Arrivé devant, j'entends des cries. Il ne m'en faut pas plus pour rentrer dans une colère noire. Je me recule et frappe un grand coup de pied sur la porte qui s'ouvre instantanément, sous ma force. Ce que je vois ne fait qu'augmenter ma colère. L'homme se tient au dessus de Carina, qui elle est au sol, et lui met un coup de poing sur la joue. Il ne semble pas m'avoir entendu. Je m'approche de lui et le prend par le col pour le faire tomber en arrière. Instantanément, je me met sur lui et commence à le frapper au visage. Mais, ayant plus de force que moi, il me pousse sur le coté et me frappe à son tour. Je lui met un coup de genou bien placé. Il tombe à coté en tenant ses bijoux de famille. Je me relève et sens un liquide chaud couler de mon nez. Je passe ma main dessus, la retire ensuite et remarque que c'est du sang. Mais je n'ai pas le temps de réagir que l'homme me prend par le t-shirt et me pousse contre le bar. Une vive douleur se fait ressentir dans mon dos. Je n'ai pas le temps de réfléchir qu'un objet dur se brise sur mon visage. Une atroce douleur me vient sur tout le coté gauche du visage. Il vient de me frapper avec un verre. Je suis sonné. Il me prend par le col en me pousse sur la table à manger. Il entoure ensuite mon cou de ses mains et m'étrangle. Je ne sais pas quoi faire. Je tourne mon regard et remarque un vase avec des fleurs à l'intérieur. C'est ma dernière chance. A bout de force, je tend mon bras pour l'attraper. Je réussi enfin à le prendre et avec le peu de force qu'il me reste, je le lui fait rencontrer le visage de cet abruti. Il tombe instantanément au sol. Je me redresse et respire à nouveau. Mais la rage est encore en moi. Alors je me place au dessus de lui et le frappe encore au visage.

Carina: Non! Arrête! Crie-t-elle en l'entendant se relever.

Je continue de la frapper.

Carina: Ne le tue pas! Crie-t-elle encore en essayant de me séparer de lui. Tu vas finir en prison!

Je finis par reprendre conscience. Je souffle et me relève avec difficultés.

Moi: Appelle une ambulance. Dis-je prenant pleinement conscience de ce qu'il venait de se passer.

Carina hoche la tête et prend son téléphone.

Juste elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant