Chapitre 44

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Six mois vient de passer depuis ce merveilleux moment. Avec Maya, nous sommes allés quatre jours à New-York pour notre nuit de noce. Cette ville est magnifique mais surtout grande avec plusieurs cultures et diversités. Il y a de cela quelques semaines, nous avons parlé d'un sujet sensible: Les enfants. Nous en voulons toutes les deux, là n'est pas le problème. Le problème est que Maya ressent de plus en plus l'envie de devenir mère. Alors que moi, je souhaite encore un peu profiter, étant encore jeune, pour faire de nouvelles expériences. A chaque fois que Maya parle de son envie d'avoir un enfant, je recule la conversation où trouve des excuses. Ce qui finit souvent, voir tout le temps, sur une dispute. Mais je vais bientôt ne plus pouvoir lui tenir tête, ne voulant pas briser notre mariage et notre amour. Maya veut tout au monde devenir mère, et par amour, je pourrais le devenir prochainement. Cela fait également une semaine que j'ai repris contacte avec Carina. Nous avons vécu une forte relation et malgré que j'aime Maya du plus profond de mon être, je ne peux contenir une attirance amicale pour mon ex. Je n'en ai pas parlé à Maya, ne voulant pas créer de conflit. Je sais que si beaucoup de personne reste en contacte avec leur ex, c'est pour espérer qu'ils se remettent ensemble ou au moins continuer avec des relations sexuelles. Mais ce n'est pas notre cas avec Carina. En effet, je suis marié et heureuse et Carina sort avec quelqu'un. Actuellement, je sors de la salle de bain ayant pris une douche. Je me dirige dans la cuisine et vois Maya assise sur un tabouret de l'îlot central faisant face à son ordinateur portable. Elle a une jambe replié contre sa poitrine et semble concentré. Je m'approche doucement d'elle, pose ma tête sur son épaule droite en mettant mes mains sur le plan de travail, de chaque coté de son corps. Maya sursaute et change de page sur son ordinateur mais j'ai eu le temps de voir ce qu'elle faisait.

Moi: Qu'est-ce que tu cherchais?

Maya: Euh... Des... Des vêtements. Dit-elle en bégayant et en tapant un nom de marque de textile dans la barre de recherche.

Moi: Alors qu'est-ce que tu faisais sur un site d'IAD? M'exprime-je en me reculant et en croisant les bras et en m'adossant au meuble qui se trouve derrière moi.

J'entend Maya souffler. Elle se tourne ensuite vers moi en remettant sa jambe correctement.

Maya: Alexa... On en a déjà parlé... Je veux être mère et pas toi... Et...

Moi: Mais je veux être mère! Crie-je en la coupant. Mais pas maintenant. Continue-je plus calmement. On peut pas avec notre métier! On peux mourir à chaque intervention. Qu'est ce que je ferais sans toi et avec un enfant qui te ressemble? Ou inversement? On peut pas... Je peux pas... M'exclame-je en paniquant.

Maya: Alexa... Dit-elle doucement en me prenant les mains. Ça ne sera jamais le bon moment. Il y aura toujours des imprévus dans la vie. On ne doit pas vivre dans la peur et encore moins de cette peur de mourir avec notre travail. Alors oui on peut mourir en éteignant des feux mais on peut aussi bien mourir dans un accident de voiture, dans un écroulement de bâtiment, d'une maladie et de pleins d'autres choses! Mais je sais une chose, c'est que si on vie avec la peur, on ne vit plus, on survit.

Je baisse les yeux, sachant qu'elle a raison. Maya se lève, passe ses bras autour de mon cou et pose son front contre le mien. Mes mains se posent sur ses hanches. Je ferme les yeux, réfléchissant encore à ses paroles.

Moi: Tu as raison... Dis-je après quelques secondes de silence. On ne peut pas vivre dans la peur et... Et si tu es sur de vouloir être maman. Alors je sais que je n'ai aucune raison d'avoir peur tant que tu es à mes cotés. M'exprime-je en rouvrant les yeux.

Maya sourit. 

Maya: Je serais toujours là...

Pour prouver ses mots, elle scelle nos bouches. On se sépare après quelques secondes.

Moi: Par contre... Tu comptes élever un enfant avec ta meilleure amie dans les parages? La santé mentale de notre enfant ne sera pas très bonne. Dis-je en rigolant, ce qui provoque aussi celui de ma femme. Il serrait peut être temps d'avoir notre chez nous, tu ne penses pas?

Maya: Effectivement. C'est une bonne idée. S'exprime-t-elle en hochant la tête.

Moi: J'ai encore mon appartement. Il est assez grand et bien placé. On pourrait s'y installé et on verrait avec le temps si cela nous convient.

Maya: Ça me va!

J'embrasse rapidement le front de Maya, puis, me décale, la forçant à enlever ses bras de mon cou. Je m'assoie ensuite sur un tabouret et remet la page où Maya était il y a de cela quelques minutes. Cette dernière se rassoie à sa place initiale.

Juste elleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant