Un Oméga pour Roi {DekuBaku}

Chapitre 1

Il existait, au delà de frontières les plus abrupts, un royaume à qui-le-disait-on, gouverné par une force noire et destructrice.

Son Roi, un Alpha né d'une grande ligné, régnait en mettre sur ses terres. Froid, distant et nerveux, il effrayait ce qui croisaient sa route. Son aura écrasait celles des plus faibles, étouffant par ses phéromones, les Oméga impuissants.

En ce jour pluvieux, il regardait par la fenêtre de sa salle de conseil, les mains dans le dos, cachées derrière ce velours rouge qui entourait ses épaules, tombant lourdement sur les dalles glaciales. Sa couronne, onéreuse et brillante, reposait sur son crâne, écrasant ses mèches sombres. Malgré le poids sur ses épaules, ce Roi se tenait droit. Le regard fixe et dur, il semblait attendre le moindre débordement.

Il prit une grande inspiration, et se tourna vers son assemblée. Tous Alpha, tout comme lui. Aucun n'osait prendre la parole, sentant au dessus de chacune de leur tête, une épée prête à les achever au moindre faux pas. C'était s'ils osaient à peine respirer. Et pour le pur bonheur de certain d'entre eux, la voix grave de sec de leur Roi résonna, leur ordonnant de partir.

Une fois seul, l'Alpha retira sa cape, la jettant dans un coin de la salle. Il se tourna à nouveau vers la fenêtre, replaçant sa couronne sur sa tête.

Destiné depuis sa naissance à la porter au fil du temps, travaillant assidûment pour garder ce titre qui lui revenait, il ne souhaitait pas la retirer.

Le calme revenait peu à peu. Le silence s'installait à son plus grand bonheur et il sentait qu'il allait pouvoir profiter de ce court répis pour laisser s'échapper ce qu'il retenait.

Rédigeant un court message, il l'envoya à l'une de ses domestiques. Une Bêta qui avait trouvé sa place dans les écuries. Sa haute cours n'étant que des Alpha, l'énervait beaucoup. Et là, sentir la colère parcourir ses veines était la dernière chose qu'il désirait.

Elle ne mit pas longtemps à arriver. Elle savait qu'il ne fallait pas le faire attendre lorsqu'il demandait quelque chose. Malgré sa nature de Beta, elle eut du mal à supporter les phéromones de son roi. Se laissant aller, utilisée, elle se contenta de subir les aveux du roi.

Le soir était déjà tombé lorsqu'elle quitta cette pièce, fragile et tangible.

Lui, était des plus détendus. Il s'endormit après un repas gras, passé dans le plus grand des silences, la tête bien installée dans son oreiller plumé et l'esprit apaisé.

Il connaissait la situation qui concernait son royaume. Après tout, c'était lui qui le dirigeait. Il n'avait aucun regrets, aucun remord sur ce qui arrivait à ces habitants. Son père lui avait toujours répété que c'était avec une main de fer que l'ordre et le respect demeuraient. 

Son royaume était divisé. En hauteur, sur le sommet d'un mont et incrusté dans la roche, se dressait son palais de pierre noires. Entouré de monts rocheux et surélevé, il dominait, écrasait les pauvres maisonnettes qui ne semblaient pas plus grande que quelques tas de terre, superposées les unes sur les autres. Tel des corps frigorifiés par des temps d'hivers, recherchant la chaleur là où elle pouvait être trouvée. 

Dans ce royaume, la pauvreté était un fardeau, que nul essayait de sauver. L'économie croulait en morceau, le peuple n'avait droit qu'à quelques pièces d'or comme réconfort à leur dur labeur. Les taxes, les terres prisées et les foyers noyés dans les dettes. Majoritairement des Bêta, ces derniers ne trouvait pas leur vie des plus paisible et des plus agréables. Les quelques Alpha qui séjournaient sur ces terres résidaient au palais, sous l'œil constant de leur Roi, qui veillait fermement à ce qu'ils ne mettent pas en péril sa place de régent. 

Si pour un Bêta, la vie se résumait à une suite perpétuelle de risque, de malchance et de misère, ils n'osaient alors, penser aux castes inférieures. C'était à peine s'ils avaient une place dans cette société ferme et stricte. Les sans-abris, s'il se faisait attrapé, errant dans les grandes allées, ou les ruelles les plus reculées, étaient exécutaient à la vue de tout passant. Les prostitué, les femmes qui tombaient enceinte hors mariages, subissaient le même sort. 

Cela aurait pu continuer encore, ou bien s'arrêter ainsi. Là où le crime était commis, non pas par les criminels citoyen, s'il en existait d'ailleurs, mais bien commis par les agents et services dirigés par le Roi, rien ne pouvait être épargné. 

Dix ans auparavant, alors que le Roi précédent venait de laisser sa place à son fils, ce jeune Alpha qui n'avait encore jamais mit les pieds hors de son confort ; et retrouvé à la tête de ses responsabilités alors qu'il n'avait pas encore quinze ans, se retrouva méprisé suite à l'arrestation d'une jeune femme. Enfermé dans son idéologie forgé par son père, il avait donné l'ordre de voir la vie de cette femme s'arrêter suite à son accouchement. 

Chaque naissance, enregistrée dans un manuscrit, ne pouvait être effacé. Et cantonné, déterminé, le jeune Roi avait certifié qu'il ne voulait sur ses terres, aucun Oméga pour citoyen. Qu'aucune femme ne devait donner naissance à ces espèces de sous-race humaine, ne serait-ce qu'une seule fois sous son règne. 

Malgré elle, et contre son gré, cette jeune femme fut contrainte de regarder droit dans les yeux, son enfant, cet Oméga né, mourir devant elle. Avant d'y passer quelques minutes après, coupable d'avoir cru laisser passer une chance d'avenir pour cette chose. 

Ainsi, les Oméga qui passaient sur ces terres, n'était certainement pas les bienvenus. Aux yeux du Roi, même un esclave aurait plus de droit que ces montres que la nature avait décidé de créer, sans qu'il n'en comprenne la raison. 

Il était bien clair que le Roi haïssait les Oméga, au point de vouloir la mort de tous. Il les répugnait, leur crachait dessus, pouvait bien les traquer jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul. 

Sa mère, en était une. Une Oméga qui, faible comme elle l'avait toujours été, n'avait pas survécu à son accouchement. De tout façon, tout le monde savait bien qu'un Oméga qui donnait naissance à un Alpha, ne pouvait survivre. Cela ne fit pas exception. 

Et elle ne vit jamais, sur ce trône, son fils dont elle n'avait pu choisir le prénom ; ce fils qui détestait son apparence pour lui ressembler autant. 

Les cheveux sombres, et les yeux dangereux, nul doute qu'elle n'aurait pas même tenue quelques secondes devant Izuku Midoriya, ce fils Alpha, devenu Roi. 

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Bonjouuuuuuuur !

Vous pouvez sûrement pas savoir à quel point je suis contente de vous présenter cette nouvelle histoire ! Un Omégaverse DekuKatsu ! DHEZIFCHFOV dgyksgcu dbgcezugcze

*cerveau en feu*

Hum... Pardon, je suis légèrement trop excitée là xD 

C'est une courte fiction, elle fera environ cinq chapitre, mais j'espère que cela vous plaira ! C'est une Omégaverse oui, donc c'est un sacré challenge qui se présente à mes yeux, puisque je n'en ai jamais écrit de ma vie et que cette fiction est la toute première dans ce style.

Des bisous, Koala.