Pendant ce temps le démon Rampa s'était rendu à la librairie de son ami céleste. Il pensait encore y trouver une boutique en ruines dû à l'incendie qui avait tout ravagé mais il fallait jouer le jeu pour que les supérieur de Aziraphale ne se doutent de rien. Il eu la bonne surprise de voir qu'elle était intact. Sûrement grâce aux pouvoirs du jeune antéchrist, Adam qui avait tout ramené à la normale suite à la fin de l'apocalypse.
Il entra dans la demeure de son ange, souriant rien qu'à l'idée de lui annoncer la bonne nouvelle le lendemain lorsqu'ils se rejoindraient tout les deux pour faire le point sur les évènements, dans leur parc habituel.
Il s'installa pour manger quelque chose, et s'aperçut de l'état dans lequel se trouvait le corps de son ami. En empêchant l'apocalypse l'ange s'était mit dans un sale état. Il n'était pas blessé mais ses cheveux semblaient plus gris que blancs aux yeux du démon. D'ailleurs, celui-ci étant très attaché à la propreté corporelle se demanda s'il ne ferait pas mieux de prendre une douche.
Il réfléchit un instant, envisageant le fait qu'une douche l'obligerait à insister sur le corps de son ami, et il ne se voyait pas porter outrage à l'enveloppe corporelle de l'ange sans son consentement. Et puis, il n'était pas si sale après tout.
Rampa essaya de s'en convaincre en faisant la vaisselle. Non une douche serait trop intime, il ne résisterait pas. Lui qui reluquait l'ange depuis si longtemps.
Ce n'est qu'une fois la cuisine rangée et en face du lit de Aziraphale que Rampa fut décidé. Les draps était blancs, propres, doux et il ne pouvait décemment pas se coucher dedans encore transpirant et sale d'avoir affronté un Satan en colère.
Alors son côté maniaque l'emporta sur sa volonté de ne pas voir le corps de son ami. Il allait quand même prendre une douche avant d'aller se mettre au lit. Déjà le simple fait d'imaginer l'angelot dans ses draps le rendait terriblement nerveux, alors la perspective de voir le corps nu du blondinet le rendait fou.
Il entreprit devant le grand miroir de la salle de bain de son ami de se déshabiller doucement, comme s'il craignait d'abîmer ce corps qui n'était pas le sien. Il enleva la veste ainsi que le gilet beiges qu'il ne se serait jamais vu porter lui-même, mais qui allaient pourtant si bien à Aziraphale. Il défit lentement son nœud de cravate qu'il déposa au bord du lavabo devant lui puis commença à défaire les boutons de la chemise blanche, délicatement, un par un, en retenant son souffle. C'était comme ouvrir un cadeau à noël. On en rêve pendant longtemps et au moment de déballer le paquet, où on va enfin découvrir ce qui se cache sous le papier coloré, l'excitation se mêle à la crainte d'être déçu. Petit à petit, Rampa voyait son torse se dénuder et c'était comme si il redécouvrait son ami. Il n'était pas déçu de son cadeau, il l'adorait.
Il ouvrit les pans de la chemise doucement en laissant ce corps qu'il habitait se découvrir de lui-même. Passant une main sur son cou, descendant sur son épaule. Il souffla, un grand sourire illuminant son visage.
Une fois la chemise retirée, le démon contempla longuement le torse de son ami. Il restait fasciné devant son reflet, détaillant son torse avec le plus grand soin. C'était la première fois qu'il le voyait. Il le trouvait beau. D'une blancheur céleste et vraiment adorable avec ses quelques rondeurs témoignant du goût de son ami pour les bonnes choses et plus particulièrement la nourriture humaine.
Il s'arrêta sur ses cheveux blonds et passa sa main dedans. Il en avait rêvé. Combien de fois avait-il souhaité tenter l'angelot afin de le mettre dans son lit, soumettant ainsi son corps et son esprit.
Mais voilà que l'ange devait s'y trouver près à dormir, mais sans lui.
Cette pensée fit bouillir Rampa intérieurement. De colère et de frustration. D'un geste rageur il retira son pantalon beige se retrouvant en caleçon, dans le corps de Aziraphale et au milieu de sa salle de bain.
D'un coup il fut prit d'une envie malsaine. Puisque l'angelot était dans ses draps, il ne se refuserait rien et évacuerait sa frustration avec et sur le corps de ce dernier. Rien que l'idée lui donnait déjà des vapeurs.
Il retira donc son dernier vêtement, fébrile, le sourire mauvais sur les lèvres quand il découvrit la virilité de son ami déjà légèrement réveillée entre ses cuisses.
Il alluma l'eau chaude et se glissa sous la douche, une main déjà posée sur son sexe. Il songea que si lui avait pu observer le corps de son ami dans les moindres détails, alors il devait en être de même pour l'ange.
Son sourire s'étira, sa main faisant des va et vient sur son sexe de plus en plus dur. Il aimait cette sensation malsaine, cette perversité qui était la sienne, enfermée dans un corps divin qu'il comptait bien souiller depuis l'intérieur. Ceci bien entendu avant de pouvoir le faire un jour depuis l'extérieur.
Oh qu'il en rêvait ! Rampa aurait voulu prendre son ami sous cette douche ou même dans la librairie, au milieu de tous ces livres qui plaisaient tant à son ange. Il voulait ardemment l'entendre gémir et crier sous les coups de reins répétitifs que lui infligerait le serpent.
Le souffle du démon s'accéléra tant cela l'excitait. Il serra la mâchoire pour ne pas se laisser aller à gémir si facilement. C'était bon. Il ferma les yeux sous l'eau en visualisant Aziraphale nu, les joues rouges de désir, le suppliant d'assouvir ses pulsions impies.
Rampa passa ses mains sur son corps ruisselant, cherchant les partie érogènes qu'il pourrait exploiter pour se faire encore plus de bien. Mais il fut surprit quand son bassin réagit au contact du mur contre lequel il venait de s'appuyer. Il eu soudain bien plus chaud et ce n'était pas dû à la température de l'eau.
Lui, Rampa, le serpent, le démon tentateur qui n'avait jamais laissé quelqu'un le prendre auparavant, malgré le nombre de conquêtes, avait soudain envie d'être pénétré.
Hésitant et s'y refusant, il continua de se masturber d'une main tandis que l'autre parcourant son corps vint se nicher dans ses cheveux trempés. Mais quelque chose lui manquait, il en avait envie et le simple fait d'imaginer que ce phénomène était dû aux goûts de son ami le rendait dingue.
Le serpent se laissa glisser le long du mur, assit, les jambes légèrement écartées. Sa main gauche inoccupée glissa sur ses cuisses, enlaça ses testicules avant descendre plus bas et de frôler l'entrée de son anus. Il était tiraillé entre le plaisir et le dégoût mais il décida de céder au plaisir que son corps, ou le corps de son ami lui procurait.
Rampa continua donc de caresser cette nouveauté tendrement, appréciant ce simple geste. Puis ce ne fut plus suffisant pour le démon qui commença à insérer un doigt dans son anus. Cela parrraisait impensable mais il n'eut même pas mal un instant. L'image de son ami doigtant lui même prit toute la place dans son esprit. C'était à devenir fou. Il se promit qu'à la première occasion, il se ferait l'ange de ses rêves. Et sans scrupule.
Il s'introduisit un deuxième doigt du mieux qu'il put et laissa échapper un gémissement. Son corps aimait ça, encore.
Il fit des mouvements de ciseaux très agréables et une fois qu'il eu touché une petit point beaucoup plus sensible, il vit des étoiles. Si c'était aussi bon, il était prés à laisser Aziraphale le prendre quand il le souhaiterait.
Le démon gémit à cette pensée. Il n'en pouvait plus d'être excité à ce point et accéléra le mouvement de ses mains entre ses jambes.
Il gémit une fois de plus en criant le nom de l'ange lorsqu'il jouit sur son torse. Le sperme fut aussitôt nettoyé par le jet d'eau chaude mais les sensations de l'orgasme étaient toujours bien présentent dans l'esprit de l'ange déchu.
Il se leva lentement et ne prit pas la peine de finir de se laver comme il faut qu'il parti se coucher dans les draps propres de son ami. Il s'endormit dès que sa tête toucha l'oreiller, bercé par le sourire de sa jolie tête blonde qui le faisait encore saliver.
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Et voici notre cher démon qui se laisse aller ;)
J'espère que vous aurez passé un bon moment à lire ^^
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Merveilleuse tentation
FanfictionL'apocalypse a été évitée, mais l'ange Aziraphale et le démon Rampa ne sont pas encore tirés d'affaires car leurs supérieurs veulent leur peau. Il leur vient alors l'idée du siècle ! Ils échangent leur corps. Mais chacun dans la peau de l'autre, des...