Chapitre 8

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Bon, ils allaient mourir, c'était évident. À moins que quelques forces extérieures n'interfèrent sur le déroulement des événements.

- Erik, stop, calme-toi, dit Charles sur un ton posé qui se voulait rassurant.

- Me calmer ? Me calmer ?! Mais je ne veux pas me calmer, pourquoi tu me dis de me calmer ?! s'exclame ce dernier en serrant le poing, faisant vibrer le vaisseau encore plus.

Plusieurs personnes tombèrent, des meubles commencent à voler dans tous les sens, c'était un désastre, tout était perdu, quand...

- Papa, fut une petite voix.

Ce mot, c'était la première fois qu'il l'adressait à une personne en particulier. Il avait grandi sans lui, dix-sept années qu'il a passées sans lui, et là, il avait enfin la chance de le dire, de prononcer ces quatre lettres, mais il fallait que son père soit... Comment dire... Bipolaire ? C'est si ironique.

Erik l'entendit parler, le mot lui fait l'effet d'une douche froide. C' était la première fois depuis bien longtemps qu'il avait une famille, une vraie. Son cœur cessa de vouloir sortir de sa cage thoracique, et sa respiration redevient calme petit à petit. Le vaisseau arrête de vibrer, et on aurait presque crut à une fin heureuse si ce connard de Steve Rogers n'avait pas fait un pas en avant.

- Magnéto, vous venez avec nous, dit Clint.

- Non ! s'exclame Peter en se mettant devant lui. Il va falloir me passer sur le corps !

Erik pendant ce temps, ne disait absolument rien.

- Tu devrais t'éloigner, dit Carol.

Peter ne bouge pas. Les laisser tuer son père ? Et puis quoi encore ? Sa sœur ? Sa mère ? Qu'ils aillent se faire foutre !

- Vous pensez vraiment que je vais vous suivre pour que vous me... Tuez ou enfermez ou je ne sais quoi, Intervient Erik. Pas après avoir retrouvé ma famille.

Il jouait sur le plan sentimental, pour sa liberté.

- Votre famille ne sera pas détruite, explique Strange. Une fois que vous aurez fini de purger votre peine vous retrouverez votre fils.

S'ensuit une conversation pleine de "Non !", de "hors de question", de jurons, de "Langage !" et de crises de larmes. Mais la plus important c'est que finalement, bah, personne n'a eut ce qu'il voulait, et la leçon est que les Avengers sont des connards sans sentiments.

- Je me rends ! s'exclame Erik en levant les mains en l'air, après avoir vu que la situation a empiré. Laissez-les tranquilles, et je me rendrait.

Bipolaire, c'est le mot que vous cherchez.

Peter regarda son père un moment, il le serre fort dans ses bras et pleure à chaude larmes, tandis que le concerné se sent un peu mal à l'aise au début, avait de répondre à l'étreinte avec émotion. En voyant que les Avengers ne réagissaient absolument pas, il les fusilla du regard un court moment avant de mettre ses lunettes et disparaître dans le vaisseau.

Erik s'avance vers les Avengers à petits pas, Steve met une main derrière son dos pour l'escorter dans une cellule où il sera enfermé le temps d'arriver sur Terre. Après plusieurs sarcasmes, Erik fut enfermé et Steve sort de la cellule et marche dans les couloirs.

Jean et Ororo s'avancent dans les couloirs, à la recherche de Peter, quand elles le voient, entrain de se défouler sur un mur.

- Peter, Peter! Arrête, tu vas te faire du mal ! s'exclame Ororo en essayant de l'empêcher de donner des coups à nouveau.

Il les regarde toutes les deux en sachant pertinament qu'elles avaient raison; s'énerver ne servira à rien, ce qui a été fait a été fait et rien ne peut le changer.

Nous allons le faire sortir d'ici, pense Raven, qui avait, il y a quelques années, vainement dragué ce même ami en prison. Si seulement elle savait...

Le voyant sortir de la cellule d'Erik, Peter voulut se précipiter sur Steve, avant d'être retenu par Jean.

- Mieux vaut ne rien faire, Peter, dit-elle, essayant de le dissuader de tuer le supersoldat.

- Super soldat de l'armée de mon cul..., jura-t-il en se promettant qu'il aura sa revenge. 

Steve se tourna vers lui.

- Je te prierais de changer de vocabulaire dans notre vaisseau, s'il te plaît.

En entendant ça, Tornade fait signe à Jean de lâcher Peter.

- Si tu ne le tue pas, c'est moi qui le fera, grinça-t-elle.

En entendant cette remarque, Peter finit par céder et coller une droite à Steve d'une vitesse plus rapide que celle du son. Le soldat ne bouge pas d'un cil, comme s'il avait reçu une feuille sur le visage.

- Je te déconseille de faire ça, je n'aimerais pas te frapper.

- Tu as déjà fait pire.

- Je n'ai jamais frappé un enfant et je ne le ferai jamais.

- Oh, monsieur a des principes à ce que je vois! s'énerva le supersonique. Et leur arracher leur père d'entre les bras, du t'y es habitué hein ! Ma sœur ne le connais qu'à travers les médias, et dans les médias c'est un monstre ! Je croyais pouvoir lui présenter, mais non! Elle doit attendre d'être aussi vieille que monsieur ci-présent pour pouvoir le voir ! Et lui il sera déjà six pieds sous terre !

Steve secoue la tête, en signe de négation.

- La peine de Magnéto est beaucoup plus courte qu'une centaine d'année, et rien ne lui interdit de lui rendre visite.

Jean le regarde avec haine de loin et soupire. Ne pas le tuer. NE PAS le tuer. NE SURTOUT PAS le tuer. Ne PAS le cramer... et puis merde.

- Vous êtes un connard, intervint-elle soudain. Et ne me reprenez pas sur mon langage, je ne suis pas sous vos ordres !

Steve ne sait pas quoi répondre au début, puis il parle franchement, comme jamais on ne l'a entendu parler.

- Ecoutez... ce n'est pas que je ne vous apprécie pas, c'est juste que votre ami a tué la seule famille qui me restait, alors il est lieu de dire que je ne vous apprécie pas.

- Jean, dit Ororo, en voyant que cette dernière était au bord de l'explosion.

- J'en ai marre de ces Avengers, il sont entrain de nous détruire, ils sont nocifs.

Des craquelures apparaissent sur son visage, et des étincelles commencent à crépiter autour d'elle. Tornade la secoue par les épaules.

- Jean, c'est bon, on va s'en sortir, tu m'entends ? Ne craque pas, c'est tout ce que ces connards attendent.

- Jean, ça va aller, ils brûleront l'heure venue, mais pas ici ni maintenant.

En les voyant parler, Steve fait demi-tour et commence à marcher, mais juste au moment où Jean commence à se calmer, elle le voit partir avec un air indigné. D'un geste de la main elle le balança violemment contre le mur. Il se releva en ignorant la douleur qui ravageait ses os et les fixa.

- C'est simplement un désaccord, essaya-t-il. Nous pourrons trouver un accord.

- Oh mais tu vas la fermer, oui !

1149 mots.

06.03.2020

Chapitre par: HermioneRogers0

X-men V. AvengersOù les histoires vivent. Découvrez maintenant