Elle pleure.
Ses larmes la recouvrent d'une pellicule noire.Ses larmes coulent dans sa gorge.
Elle étouffe.
Ses yeux étaient arides, désert.
Ils lui ont extrait des larmes noires, amères.
Ses larmes la recouvrent d'une pellicule noire.
Elle s'étouffe dans ses larmes.
Ses poumons se soulèvent, en vain.
Plus de manoirs, des marées noires.
Elle abandonne.
Elle se recroqueville.
Elle est morte.
La planète bleue est noire.
Elle les a emmenés avec elle, eux qui l'avaient fait pleurer.
Ses larmes étaient des trésors cachés, au fond d'elle.
Ils les lui ont arrachés.
Pourquoi ?
Pour réaliser leurs rêves.
Pour marcher sur la lune.
Ils ont vu la planète bleue, ils ne la verront pas noire.
Elle les a déjà emportés.
Avaient-ils raison ?
Oui. Non. Peut-être.
De toute façon, ils l'ont fait.
Elle était « bleue comme une orange ».
Et maintenant,la planète bleue est noire.
YOU ARE READING
Fragments d'extraits
PoésieSuites de mots sans sens... ou peut-être que si... . . . Regroupement des poèmes présents dans la prose d'extraits de vie . . . Sûrement un essai pour ordonner mes pensées