Papa passait devant moi
sans
même un regard
envers ma personne.
Me faisant douter
au passage
de ma propre existence.
Il passait
avec
le même regard
qu'un passant a sur la foule.
Insignifiant.
Froid.
Comme si j'étais
une silhouette
perdue
dans des centaines d'autres.
Sauf
que
là,
il
n'y
avait
que
moi.
Je crois
que je doute
un
peu
- beaucoup trop -.
Un peu
indécise
sur les bords.
Je ne sais pas
si je préfère
son indifférence
ou
le jour
où il m'a mis
une claque dans la gueule.
C'est un peu maso
sur les bords.
Ça fait un peu mal
à la joue
- et au cœur -.
C'est donc
uniquement par la souffrance
que
je peux
ressentir sa présence ?C'était ce que j'avais lu dans le petit carnet jaune d'Ella. Celui qui avait la couverture cornée et des pages qui suintaient la tristesse.
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Le carnet d'Ella
Cerita PendekLe carnet d'Ella, il sent le parfum à la rose et la tristesse