mercredi 11 mars

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Cher journal, hier, je n'ai pas pu d'écrire car Justine était à l'hôpital. Mes amis et moi avons loupé louper l'école pour aller la voir et je n'ai pas eu le temps et l'envie d'écrire.

En allant à l'hôpital, j'ai pleuré parce que je ne savais pas ce qu'elle avait mais en la voyant c'était pire. Je ne pouvais pas la voir sans avoir une larme aux yeux. Le docteur avait affirmé que Justine avait le coronavirus et même si elle ne pas en mourir, elle allait avoir mal pendant quelque temps. Il l'avait dit ça à sa mère mais j'avais entendu derrière la porte de la chambre de Justine. 

Je voulais à peine la voir. Je n'y croyais pas. Je ne voulais pas y croire! Justine était ma meilleure amie et du jour au lendemain, avant son anniversaire, elle est malade et elle risque de ne pas revenir avant quelque temps.

Le docteur avait rajouté que la maladie n'était pas mortelle pour les jeune, mais imagines qu'elle meurt? Je ne reverrais sans doute jamais Justine. Je ne peux pas. 

Aujourd'hui, c'était censé être son anniversaire. Je ne pouvais pas la voir mais j'y suis allée quand tout le monde était partis pour lui donner son poème: 

"Je voulais te souhaiter un 
Ultra joyeux anniversaire,
Si tu savais que tes yeux bruns
T'allais comme un divin.
Il ne fallait de peu,
Ne fallait de rien,
Et je pourrais jamais te dire adieu."

Je voulais l'écrire ici, pour me souvenir de Justine si ... un jour. Mais j'ai pas envie qu'elle soit plus là. Ma mère sera toujours là à me remonter le moral. Mais je pense pas que des simples tendresses  même pendant 1 ans pourra combler une amitié de 6ans. 

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