9. Un samedi à deux, Natsu

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PDV Natsu

- Face d'enclume ?! T'as un problème gamine ? Tu veux ton doudou ?

Je masse mes tempes en priant silencieusement que la blonde ne relève pas.

- Ferme la ! J'vais te massacrer tas de clous rouillés !

Je la vois se relever et balancer un coussin sur le brun. Ce dernier le rattrape sans effort et lâche un rire tonitruant.

- Blondasse !

- Face de boulon !

- Ptite chieuse !

Une belle brochette d'abrutis.

Je me laisse tomber lourdement sur le fauteuil, ne m'entendant même plus penser.

- LA FERME VOUS DEUX !

Ils se tournent vers moi et me fixe d'un air interrogateur, comme si j'avais brusqué leur échange

- Qu'est-ce que tu fous là Gadjeel ?

- J'venais voir si tu voulais aller pêcho d'la go !

- Non, rentre chez toi !

- Enfaite... Jellal m'a viré pour avoir draguer une de ses petites protégés...

- Tu changeras jamais...

Je lui balance un coussin et une couverture en tournant les talons 

- Va dans la baignoire, le canapé est deja pris.

Je l'entends grogner mais n'y prête aucune attention, bien trop pressé par l'appel de la couette !

Je retire mon jogging et regagne mon lit, enfin !
En à peine quelques minutes je sens déjà le sommeil me gagner.

Je marche et traverse le long couloir du hall de l'académie. Il n'y a personne, l'école est plongée dans la pénombre où règne un silence de mort.
Je continu mon chemin, déterminé par je-ne-sais-quoi.
Une porte s'ouvre et Grey en sort avec un petit rictus satisfait

- Profite bien mon pote

Je ne comprends pas mais acquiesce tout de même.

- Monsieuuuuur

Lucy émerge du fond du couloir, enveloppée d'un halo de lumière, et se precipite vers moi.

- Vous m'avez manqué Monsieur le professeuuur !

Elle saute à mon cou et enroule ses jambes autour de ma taille puis, rapproche son visage du mien, lentement..

Je me réveille en sursaut avant que ce baiser imaginaire ne soit scellé.

Dommage.

Les premiers rayons du soleil traverse le store, baignant la pièce d'une douce lumière.

A ce moment-là, je remarque une masse dans le lit.
Recouverte par la couverture, la silhouette remue doucement et, hésitant un instant, je retire le drap d'un coup sec

- Salut chéri.. Bien dormi ?

...

- PUTAIN GADJEEL CASSE TOI DE MON PIEU !

Le brun fait un bond, récupère ses vêtements et s'élance vers la sortie, bafouillant quelques escuses comme quoi la baignoire était trop dure, trop froide...

Mon amour de profOù les histoires vivent. Découvrez maintenant