IronDad Contest [TERMINÉ]

14.

Thème : Présumé mort 

Participant : SDFirst

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- Elle est partie, monsieur Stark. Pleurer le pauvre Peter sur l'épaule de son mentor qui se contentait de le serrer dans ses bras, le réconfortant face à la tragique perte de sa tante, May.

- Je sais, chut. Ça va aller. Dit-il en lui frottant le dos.

Le gamin dans ses bras mit quelques minutes avant qu'enfin ne cesse ses larmes, tout était très calme, seuls de petits hoquets occaionels de la part de l'araignée brisait le silence apaisant qui s'était dors et déjà installé dans le cimetière vide.

- Rentrons. Ordonna le plus âgé tandis qu'il entraînait le jeune homme à sa suite.

Peter se laissa guider vers la voiture qui les amènerait à la Tour Stark, sa nouvelle demeure. Sa tête contre la vitre, il profita du départ de la voiture pour contempler le paysage aussi mélancolique soit-il. Les tombes défilaient et de savoir que sa tante était enterrée ici, prisonnière sous une épaisse couche de terre, lui filait la nausée.

Arrivé dans leur logis, les deux mâles rentrèrent et tout deux, dans un accord silencieux commun, décidèrent que pour aujourd'hui chacun s'éloignerait de l'autre, replongeant dans la solitude quelques heures, le temps de réorganiser leur esprit de toutes pensées envahissantes.

Tony Stark, accablé de la nouvelle responsabilité qui le rongeait, se décida à faire un dernier adieu à l'alcool qu'il chérissait tant, pour pouvoir plus tard se concentrer uniquement sur l'adolescent à sa charge. Ainsi il se retrouva dans son bureau, une bouteille à la main, un choix cornélien jaillissant, il soupira résolut, et but une première gorgée de la liqueur qu'il se promit de ne plus jamais, après cette seule et unique fois, s'enivrer tant que son jeune stagiaire logerait sous le même toit. Pas question pour Tony Stark de le decevoir une seconde fois, lui qui n'avait rien put faire à la mort de la tante de son jeune protéger qui à son tour, la considéré plus comme une mère qu'autre chose.

Peter Parker, de son côté, s'allonga sur son lit, et libéra le tempétueux flot de larmes qu'il s'était jusqu'à présent accumulés au creux de ses yeux, refusant de céder sous le regard compatissant de son mentor, par peur de se rendre encore plus pitoyable à la vue d'un homme qu'il respectait plus que tout au monde.

À présent il vidait son corps de toute énergie, et une fois eût-il pleurer jusqu'à tomber d'épuisement, il s'endormie, l'air presque paisible mais d'horribles stries au dessus des paupières.

Tout ceux qui connaissait l'être formidable qu'avait toujours été May Parker pleuraient cette personne formidable qui avait tout fait pour élever son neveu avec amour surmontant la doléance du deuil de son mari et du reste de leur famille, travaillant coûte que coûte, et qui savait malgré tout conserver un esprit féroce dont elle aurait usé sans vergogne si elle avait du défendre sa famille et ses valeurs.

Oui, May Parker était un exemple de la société. Et aujourd'hui hélas, elle était fortement attachée à de solides liens rouillés qui lui déchirait les poignées, hurlant jusqu'à ce qu'on doivent lui injecter de puissants sédatifs, seules, sous terre et retenu détenu ici afin de participer à la décadence de ce monde.

- Madame Parker, veuillez cesser de vous agitez, s'il vous plaît. Ordonna un vieil homme en blouse blanche.

La femme n'en fit bien sûr qu'à sa tête et grogna de rage, malgré le vieux haillons de linge qui lui avait été enroulé autour de la bouche. Agacé l'homme la gifla sans retenue, et enchaîna d'une suite de coups, tous plus terrible les uns que les autres, mais d'une douceur presque enviable vis à vis de ce qu'aller bientôt endurer cette pauvre quarantenaire éreinté.