Chapitre 13

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"Je me retourne brusquement vers lui. Dans son regard je ne lis que de la rage pur, mais ce qui provoque un frisson d'effroi dans ma colonne c'est que cette haine féroce n'est pas diriger vers moi mais vers son neveu. Comme au ralenti je le vois sortir sa baguette et il s'apprête à jeter un sort de magie noir. "

Je pivote sur moi même protéger James du sort. Sans que je m'en rendes compte je crie un non qui vient du fond de mon cœur. Alors que le sort me frappe et je sens mon corps s'écrouler à terre, serrant toujours James entre mes bras, j'effectue une prière. "Merlin, Godric, un jour un grand homme a dis que l'amour était la plus forte des magies. Alors protéger cet enfant, c'est ma dernière volonté. " La dernière chose que je souviens avoir vu s'est que James était vivant. Un faible sourire étire mes lèvres et mon esprit sombre dans l'inconsciente tandis qu'un voile noir couvre mes yeux.

Il fait chaud, il fait bon. Mais il fait noir, je ne vois même pas mon corps dans cette obscurité. C'est sa la mort? Le noir? Le silence? La chaleur? J'ai l'impression de respirer pourtant. Seulement je ne sens pas mon corps.

-"Hermione?"

-"Qui est là?"

-"Je suis Rowena."

-"Attendez, Rowena, comme Rowena Serdaigle?"

-"C'est exacte. Ton sacrifice est parvenu jusqu'à moi. C'était une magnifique preuve d'amour. "

-"Tant que James va bien je ne demande rien. Je suis morte de toute façon. "

-"Pas encore. Tu as encore le choix de continuer à vivre ou de rejoindre tes amis mort."

Le visage de Cédric, de Fred et de tout les autres m'apparaît mentalement. Les amis, vous me manquez tellement. Eh si je les rejoignait? Après tout on me crois morte qu'elle différence cela ferait?

-"Tu t'était donné un but après la disparition d'Harry. T'en souviens-tu? "

-"Comment pourrais-je oublier? Je me suis détruite tellement de fois pour arriver à rentrer dans ce fichu manoir. "

-"Tu as fais tout ça pour rien? Pour simplement mourir en protégeant James. "

-"Lily Potter est bien morte après avoir protéger son fils. Pourquoi je ne pourrais pas quitter ce monde pourris? Pourquoi je dois encore subir tout ça? "

-"Je refuse que ma descendante soit aussi lâche et stupide tu m'entend? Tu es courageuse, tu es intelligente. Tu es le parfait mélange de Godric et de moi. Je refuse que tu gâches ta vie simplement par lâcheté. Tu as encore tellement à accomplir. Qui va guider James? Qui va tuer Voldemort? Qui va sauver les fesses du Survivant si tu meurs? Personne. Parce que personne n'est aussi forte que toi. Alors oui tu vas encore survivre et souffrir mais avec mon cadeau j'espère tu pourras mener à bien ta destinée. Va ma fille, que ton père et moi soyons fière de toi."

Je n'ai pas le temps de répondre ou de comprendre le sens de ces paroles que toutes les sensations de mon corps me reviennent en une fois. Je me sens comme écartelé, brûlé, détruite au niveau moléculaire. Soudain j'ouvre les yeux et reprend une respiration, je manque d'air j'ai l'impression de respirer pour la première fois. Je renais. Lorsque enfin les spasmes de mon corps cesse je prête attention à mon environnement. On est dans ma chambre. Une flopée de magicomage me regarde comme si je venais de ressusciter. Ce n'est peut-être pas totalement faux. Je remarque James dans un coin à l'écart. Il est vivant. C'est comme si on m'enlevais un énorme poids de mes épaules. Vlody aussi est dans ma chambre. Ces yeux sont impénétrable. Mais je me doute qu'il est aussi incrédule et surpris que l'ensemble du corps médical de ma chambre.

-Père?

Oh ma voix est rocailleuse. Vlody s'approche de moi, un sourire fier sur les lèvres.

-Repose toi ma fille je suis fier de toi.

Je viens de ressusciter j'espère bien qu'il est fier de moi cet enfoiré. Je suis revenu d'entre les morts juste pour te buter. Une toute nouvelle volonté brûle en moi. Je ne pourrais pas trouver la paix dans la mort tant que tu ne sera pas mort connard. Alors compte bien les jours qu'il te reste. Rowena je ne sais pas si je dois te maudire ou te remercier mais bon. Il quitte la pièce et les médicomages s'approche de moi tels des vautours affamé. Mais je ne veux pas d'eux je veux juste dormir.

-Sortez.

-Mais mademoiselle nous devons vous examinez ce qui

-Maintenant!

Au même moment la fenêtre de ma chambre s'ouvre grand et le vent ouvre la porte, les pauvres médicomages effrayer détale tel des lapins. Mon regard se pose sur un petit James nullement impressionner qui referme calmement la porte derrière eux, puis la fenêtre car le vent à arrêter de souffler. Il pivote ensuite vers moi.

-Merci Tata Wendi de m'avoir sauvé. Tu es la meilleure.

C'est la première fois qu'il s'adresse à moi et une larme coule sur ma joue.

-Il t'en as fallu du temps pour me le dire Fripouille.

Il incline la tête sur le côté, un peu comme un chien. Puis il rigole et je reconnaît tout de suite le rire de Harry. Mon dieu que ce garçon ressemble à son père.

-J'aime bien Fripouille. Mais tu sais ma maman m'as dit de ne pas parler aux inconnus s'est pour ça que je ne pouvais rien te dire.

-Tu m'observais pour savoir si j'étais digne de confiance? je lui demande incrédule.

James secoue vivement la tête affirmativement. Ce gamin ne manque pas de courage et il as hériter du caractère de sa mère, du courage de son père. Oh les amis quand vous rêverais-je? Sans que je m'en rendes compte une seconde larme coule sur ma joue, larmes que le petit monstre se dépêche d'essuyer. Il me fixe sérieusement.

-Tu dois rester forte sinon les méchants te feront du mal. C'est ce que maman as dis.

J'ai encore plus envie de pleurer devant ce petit bout pas plus haut que trois pommes qui se permet de me faire la morale alors qu'il a quelques temps il se réfugiait dans mes bras au moindre bruit.

-Et si tu me racontait ce qui c'était passé pendant que je dormais mon grand bonhomme.

James gonfle le torse et se lance dans un compte rendu très détaillé. Il est aussi intelligent que sa mère.

-Le méchant général est devenu simple soldat. Monsieur-sans-nez l'as grondé très fort.

-Monsieur-sans-nez? Je me retiens de m'esclaffer.Ah les enfants et leurs insouciance. 

-oui le monsieur que tu appelle père. Il as pas de nez.

-Tu as raison Fripouille mais tu ne peux pas dire ça. Car si père t'entend il va te punir et je ne pourrais pas te protéger compris?

Il hoche vigoureusement la tête.

-Ta baguette s'est brisé aussi.

-Vraiment? C'est plus embêtant ça. Je vais devoir aller chez Ollivander.

La journée passa, je dormais, me réveillais. Je mangeais, me rendormais. Ce fut ainsi pendant plusieurs jours, le temps que je me remettes. Étrangement durant tous ce temps je n'ai pas vu ni Drago, ni Severus. Mais ou sont-ils passées? Eh pourquoi je m'inquiète d'eux maintenant?

Wendi Cagoro Gryffondor Dramione ET SevmioneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant