Chapitre 4 : Une Vie de Folie

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CHAPITRE 4

Une Vie de Folie

En Allemagne, à la frontière franco-allemande, dans un hôpital presque délabré, de nombreux personnels soignants sont tous habillés en tenue blanche avec des symboles rouges, en forme de croix gammée, posé sur le thorax. Les médecins, eux, ont des blouses par-dessus leurs vêtements avec ces mêmes symboles rouges, cousu sur leur manche, comme les infirmières. Dedans, se démarque une femme caucasienne, avec des cheveux blonds et attachés, avec les yeux bleus en uniformes d'infirmières. Ayant une coiffe, avec une attitude bienveillante, après être sorti de la chambre d'un patient, qui donne sur un couloir, empli de monde, cette femme se dirige vers une autre infirmière et lui déclare d'un air surpris :

- Tu es déjà arrivée ?

- Oui, je commence mon service tôt. Lui répond l'autre infirmière.

Toi ça va Anne ? Tu ne les trouves pas dure les journées ?

- Oui, c'était un peu dur hier, mais ça va. Tu sais, ça fait cinq ans que je suis enfermée ici. Dit Anne, cette femme caucasienne aux yeux bleus, en souriant.

Alors on s'y adapte.

Tandis qu'au même instant, surgit un médecin avec un patient, habillé avec un uniforme militaire nazi, en brancard. Perdant énormément de sang au niveau thoracique, ce docteur qui passe, en furie, en compagnie d'un brancardier, devant eux deux, les interrompt en hurlant :

- Hé ! Vous deux ! Pas le temps de rêvasser, suivez-moi immédiatement.

Oubliant, d'un trait, leur conversation, les deux infirmières rejoignent le médecin sans renfrogner. Ce docteur leur résume la situation pendant qu'ils souhaitent amener le patient dans une salle à adéquate :

- Le patient : Monsieur Meyer a pris une balle en pleine bataille dans l'acromion. Il n'y a pas de place en bloc. On va devoir l'extraire dans une chambre. Alors donnez-moi une chambre vide pour que je puisse le sauver.

Anne lui présente alors une chambre vide. Devant cette chambre, sa collègue et elle rentrent en premier pour entasser l'environnement qui peut gêner le docteur, sur un côté, en le faisant dans une vitesse extraordinaire, avec une impression de peur de ne pas bien faire. Le médecin et son brancardier entrent, ensuite, avec son patient et tous soulèvent le patient pour le mettre sur le lit. Installés dessus, ils constatent que le patient s'est évanoui. Les infirmières, en face du médecin, lui préparent son matériel pour opérer et celui-ci commence à déchirer le tee-shirt du patient en prononçant aux infirmières :

- Scalpel !

En possession, Anne lui passe. Commençant par examiner la plaie par balle, il décide d'insérer le scalpel à l'intérieur. Apres avoir fait une incision, avec une pince à clampé, pendant une trentaine de secondes, il cherche la balle et il la retire, en donnant la balle à l'autre infirmière. Mais après l'avoir enlevé, le patient, qui se réveille soudainement, s'évanouit tout aussi rapidement, en faisant une hémorragie grave par la plaie.

- Euh... Euh... Donnez-moi une aiguille et une bobine de fil. Ordonne le médecin, en paniquant.

- Quoi ? Mais... S'interroge Anne.

- Vous ne comprenez pas ce que je vous dis ? Demande le médecin, d'un ton autoritaire.

- Docteur, avant c'est préférable de savoir l'origine de l'hémorragie et de faire une compression pour arrêter le saignement. Ensuite, on peut faire cela. Répond très calmement Anne pour se justifier.

- Oui, vous avez raison ! Faites et arrêtez de me regarder comme des idiotes. Il va mourir.

Sur un simple jeu de regard par rapport aux propos, du moins agressif, du médecin, Anne et sa collègue aident le médecin pour stopper l'hémorragie et y arrivent après avoir bien compressé. Le médecin recoud, par la suite, le patient en compagnie d'Anne et sa collègue. Après avoir fini, le docteur, satisfait, expire de joie et se dit à lui-même, avant de s'adresser aux deux infirmières :

Vitae - Volume 1 : Mes 7 ViesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant