chapitre 31

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Bissmillah


Bonne lecture



Dans la peau de fatimatou


Il ya déjà un moment depuis que la voiture roule, c'était calme à l'intérieur, la fraîcheur du matin ou chacun était dans ses pensées ? Je ne saurai le dire , moi quand même,  la dernière option est pour moi. J'étais présente que par le corps , mon esprit quant à lui était très loin, je pensais à ma soeur de coeur comment je vais tenir sans elle ?  dalan est vraiment tout pour moi,  c'est la seule meilleure amie que j'ai eue,  on a partagée tellement de choses depuis notre plus tendre enfance que si je decide de tout dévoilé, je vais écrire un roman.  Ce serait extrêmement difficile et pour elle et pour moi d'y arriver .

D'habitude quand il ya un souci,  nous nous soutenons à deux pour s'en sortir,  mais , cette fois ça va être chacune de son côté, il n'y aura pas l'une pour soutenir l'autre c'est justement ce qui rend la chose difficile. De l'autre côté , je pense à la vie que je vais avoir à Conakry, mon grand frère ne travaille pas , c'est vrai qu'on eu assez d'argent pour tenir un moment mais est-ce que ça sera suffisant ? bien sûr que non je suis certaine la vie en ville c'est pas comme au village, en ville tout es chère, on doit acheter tout et payer les factures aussi j'ai appris ça en cours là-bas ya pas de " va dire à la voisine de me donner un peu de sel et j'en passe. .." je sais que mon frère fera de son mieux pour qu'on s'en sortent , et je compte pas rester en retrait aussi, je l'aiderai autant que je peux incha'Allah c'est Dieu qui est fort,  je remet tout dans ses mains.

À travers la vitre,  je regarde le paysage defilé, nous avons déjà mis labé par derrière c'est ma première fois de quitter ma ville natale, je n'ai connu que mon village et un peu la ville de labé,  quand ma maman était en vie,  nous venions de temps en temps ensemble quand elle avait des achats à faire,  elle profitait pour m'acheter plein de trucs,  je suis vraiment nostalgique quand je pense à ces moments,  ma maman était aussi mon amie, je lui confiait mes soucis et inquiétude , et , elle me donnait des conseils et me rassurait nos étions vraiment  complice. .

- Enfin un sourire,

La voix de mon frère me sorte de ma rêverie.

-qu...quoi ? Dis-je d'une voix cassée

-Tu as souri fatim,  à quoi pensais tu ?

- à maman . Je me suis même pas rendu compte,  que je souriait

- Tu devrais penser à elle plus souvent si ça te permet de sourire,  j'aime pas voir ma princesse triste,  regarde même Aladji ne s'amuse plus,  ton etat l'affecte.

Je regarde mon petit bébé qui a exactement l'air mal au point.

- Tu sais repris koto Djibril si tu fais pas pour moi , soit forte pour lui,  tu sais bien que tu es sa joie de vivre à nous tous d'ailleurs.

- Merci koto

- pourquoi?

- pour tout ce que tu fais pour nous,  désolée de gâcher tes projets

- quoi ? tu t'entend parler ? ne dit plus jamais ça fatim tu m'entends, tu es ma soeur aladji est mon petit frère,  nous avons le même sang,  c'est mon rôle de prendre soin de vous , jamais vous ne serez un fardeau pour moi, tu me vexe quand tu me dis ça.

la douloureuse vie de fatimatouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant