Recueil Harry Potter

• Une Ginny de perdue, un Seamus de gagné •

<<-À plus tard, Dean ! S'était exclamée la rousse en déposant un léger baiser sur des lèvres.
-À plus, Ginny. Avait répondu le garçon, un sourire idiot sur les lèvres. >>

Ridicule, avait pensé Seamus. Depuis que son ami était en couple avec Ginerva Weasley, il ne supportait plus de voir ce sourire sur les lèvres de Dean. Pourquoi souriait-il, déjà ? Après tout, elle n'avait fait que le saluait et l'embrassait. Horriblement ordinaire. Mais Dean souriait tout de même, comme à chaque fois. Et comme à chaque fois, le cœur de Seamus tombait en miette. Il ne supportait pas la vue du couple de son ami. Pourtant, ce dernier était heureux et Finnigan voulait le bonheur de Dean. Alors pourquoi diable ne pouvait-il pas se réjouir pour le Gryffondor ? Mais au fond, l'Irlandais le savait. Car il aurait aimé que son meilleur ami soit heureux avec lui. Pas avec une autre personne. Alors, il en était venu à ne plus supporter Ginny, à ne plus supportait de les voir ensemble. Pourtant, la rousse tentée de sympathisé avec le blond. Mais ce dernier la rejetait constamment. D'autant plus que son ami et sa petite amie se disputaient souvent. Mais s'ils s'aimaient réellement, au fond ? C'était tout à fait possible, Ron et Hermione en sont des parfaits exemples. Et c'est qui faisait le plus peur à Seamus. Sortant de ses pensées, le lion sentit le regard de son ami sur lui. Encore une fois, Finnigan avait été sec avec la rousse sans raison. Seamus entendit Dean soupirer et ce dernier prit la parole ;

<<-Seamus, j'aimerais savoir un truc.
-Qui est ? Avait demandé innocemment le blond.
-Je peux savoir pourquoi tu es comme ça avec Ginny ? Tu devrais être heureux pour moi, mon pote. >>

Ces derniers mots lui firent mal au cœur. Il avait tant envie de hurler au visage de Dean que, non, il ne serait pas heureux pour eux. Qu'il ne le serait sûrement jamais, car il aimait le Gryffondor de tout son être. Que lui-même se trouvait injuste avec la Weasley mais qu'il ne pouvait s'en empêcher. Mais, même en étant à Gryffondor, il n'avait pas assez de courage pour dire cela. Que pouvait-il bien dire ? Finalement, il trouva un semi-mensonge.

<<-Je ne la sens juste pas. Vous vous disputez beaucoup, je trouve.
-Tu trouves ? Avait lancé Dean en se levant. Et tu ne penses pas que ton comportement en rajoute une couche, peut-être ?
-Je...
-Laisse tomber, mon pote. >>

Puis Dean était monté dans les dortoirs. Seamus était resté quelques instants à fixer le feu devant lui. Même ce dernier avait cessé de chancelant, comme s'il comprenait la douleur de l'irlandais. Ce dernier n'avait jamais pensé à ça. Mais Dean avait raison. Son comportement rajoutait sûrement plus de soucis à son ami. Le jeune élève abandonna finalement l'idée de s'avancer sur son devoir de potion. Il essuya les larmes coulant sur ses joues en reniflant. Sans un bruit, il déposa son sac dans lequel il avait rangé ses devoirs au pied de son lit. Dean n'avait rien dit. Ce silence troublait Seamus et lui faisait mal au cœur. Le lion sortit de sa salle commune et se rendit à son endroit préféré ; la tour d'astronomie. Depuis la grande tour, Finnigan pouvait voir les étoiles sans n'être dérangé. Le jeune garçon arriva à destination et se laissa glisser contre un mur, regardant le ciel. Il venait souvent ici avec Dean et les deux amis riaient à en pleurer. Comment n'avait-il rien put voir avant ? Cela faisait longtemps que Seamus était tombé amoureux du jeune sorcier. Il soupira et sentit une personne s'assoir à côté de lui. Il sursauta et se retourna immédiatement vers l'étranger. Il fut surpris en voyant qui était cette étrangère.

<<-Ginny ! Avait-il, portant une main à son cœur. Tu m'as fait une peur bleue !
-Tu m'adresses la parole, maintenant Seamus ? Avait-elle demandé d'une voix enrouée et le Gryffondor comprit qu'elle avait pleuré.
-Je suis désolé... J'ai été stupide ces derniers temps...
-Qu'est-ce que tu avais contre moi, au fait ?
-Contre toi ? En réalité, rien en particulier. C'est juste que tu sortais avec Dean et qu'après, je me suis comporté en parfait idiot...
-Que je sortais avec... - ? Oh ! Elle sembla comprendre et s'adoucir. Je comprends mieux, maintenant...
-Tu ne m'en veux pas ?
-Si j'avais été à ta place, j'aurais peut-être fait la même. Alors, non.
-Je te promets de ne plus mal me comporter.
-Calmos, je ne suis pas ta mère non plus. >>