Chapitre 2: Enlèvement

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Je me réveille, je suis dans un endroit assez étroit et j'entends le  bruit d'un moteur. Je suis dans une voiture. Tout en me réveillant petit à petit je me rappelle les derniers événements.
L'homme étrange, la dispute et mon enlèvement. Je panique, je vois des étoiles car ma respiration est saccadée, je fais une crise d'angoisse,je dois me calmer, il ne faut surtout pas qu'il entende que je suis réveillée.

La voiture s'arrête soudain. J'entends une portière s'ouvrir puit se fermer, un silence s'installe, le moteur a été coupé.
Je sers les poings, j'ai peur, peur de ce qu'il va me faire, va t'il se débarrasser de moi?
Quelqu'un approche du coffre dans lequel je suis enfermée depuis un certain temps je pense. J'ai mal aux articulations et au dos.
Le coffre s'ouvre, je ferme les yeux, j'espère ainsi lui faire croire que je ne suis pas encore réveillée.
Il prend quelque chose qui est à côté de moi, j'ouvre légèrement les yeux pour essayer d'apercevoir ce que c'est.
Il prend juste une bouteille d'eau et boit, il se tourne, je ne vois plus son visage.
Je dois m'enfuir, courir.
Je sors du coffre je le pousse, il est surpris, je cours le plus vite possible.
Je manque se tomber, je l'entends crier:

-" C' ETAIT UN NOUVEAU PANTALON, FAIT CHIER!!!!"

Il est totalement barge ce type, mais il est aussi très rapide, il n'est plus qu'à une vingtaine de mètres de moi.
Je rentre dans la forêt, il fait froid et humide. Je manque de glisser et je trébuche sur les racines.

Lui:-" TU COMPTE COURIR TOUTE LA NUIT, PARCE QU'ON EST A PLUS DE 100KM DES VILLES LES PLUS PROCHES!?"

Je m'arrête, à quoi bon courir, s'il dit vrai je vais m'épuiser pour rien et j'ai l'intuition qu'il dit vrai.

Moi:-" T'approche pas de moi!"
J'aurais voulu le dire avec plus de ténacité mais des larmes montent à mes yeux. Je fais vraiment pitié, et j'ai peur, je serais folle si je n'avais pas peur.

Lui:-" Tu as plus de chance de me suivre, cette forêt regorge d'animaux dangereux, des loups,des ours,...

Je n'écoute pas ce qu'il dit je tourne en rond, je voudrais être plus forte, je voudrais arrêter d'avoir peur et surtout arrêter de pleurer comme une petite-fille. Je suis plus forte que ça et je le sais.
Il s'approche et je prends une pierre dans ma main.

Lui:-"Tu compte faire quoi avec ça?"
Il l'a dit en se moquant de moi.
Ça me met encore plus en colère.
Il s'approche encore et encore, il est à 10 mètres de moi, il a arrêté d'avancer.

Lui:-"Bha vas-y t'attends quoi?"

Moi:"Je veux juste renter chez moi."
Je sers la pierre dans ma main pour éviter de pleurer, je la sers tellement que mes doigts sont endoloris.

Lui:-"tais-toi!"

Je lance la pierre de toutes mes forces. Il est de nouveau surpris, surpris car il ne m'en pensait pas capable. Mais il l'a quant même éviter

Lui:-" Tu as fini tes conneries, j'ai déjà mon pantalon déchiré alors j'aimerais éviter d'avoir un nez pété en plus de ça."

Il arrive à une certaine vitesse à mes côtés, je recule et tombe en trébuchant sur une racine.

Moi:-"Aïe!"

Lui:-" Bravo,... maintenant je vais devoir te porter." Dit-il en râlant.

Il commence à me prendre dans ses bras, je le frappe, me débat.

Lui:-" J'ai compris, tu sais quoi, reste là."

Il part et j'essaye de me lever pour le suivre, je vais pas rester là seule,il n'a pas l'air de me vouloir du mal...pour l'instant.
De toute façon je ne sais pas où je suis, je n'ai plus mon gsm et il m'a dit qu'aucun habitants ne vivaient ici.

Moi:-" C'est bon, viens m'aider s'il te plaît j'ai mal à la cheville  je n'arrive plus à poser mon pied par terre et il est gonfler."

Il fait demi-tour et  lève les yeux au ciel.

Lui:-" Si tu me frappe je te laisse ici."

Je tends mon bras, mais il s'abaisse pour observer ma cheville qui me fait horriblement mal. Ca m'en donne les larmes aux yeux.

Lui:-" Pfff... je vais retirer ta chaussure."

Moi:-"Pourquoi?"

Je suis méfiante et je n'ai absolument pas confiance en lui. Mais je n'ai pas le choix je suis en plein milieu de nul part!

Lui:-" Tu t'es faite une entorse. Bonne nouvelle pour moi, au moins tu ne sauras plus courir."

Moi:-"Pourquoi tu m'as emmener avec toi?"

Lui:-" Tu vas t'appuyer sur moi et on va retourner à la voiture, j'ai une trousse de secours."

Moi:-" Tu ne m'as pas répondu, je ne t'ai rien fait et je sortais des toilettes. Pourquoi moi?"

Lui:-"Dommage que tu sois pas tombée sur la tête au moins tu serais sonnée et tu parlerais moins,..." je n'entendis pas la suite car il parlait à voix basse.

Moi:-" Je veux savoir!"

Lui:-" Tu as vu mon visage de prêt, et tu m'avais remarqué au matin lorsque tu es arrivé, ensuite, tu es revenue et tu m'as observé. Tu aurais pu aider les flics à me retrouver."

Moi:-" Tu as tuer quelqu'un, tu mérite d'aller en prison!"
Je regretta d'avoir dit ça, il pourrait se mettre en colère et finir par me tuer moi aussi.

Lui:-" Tu ne sais pas de quoi tu parles,...
Tu ne me connais pas, je te conseille d'arrêter de me parler de ça. Cette personne ne méritait pas de vivre, tu ne sais pas les atrocités qu'il a commit.

Moi-:"Non je ne sais pas, mais je sais que kidnapper quelqu'un est quelque chose de grave."

Il me regarde:

-" Tu as peur, je le vois, tu essaye de le cacher car tu ne veux pas que je le sache. Tu ne sais pas ce que je compte faire de toi et tu te méfie de moi. Tu essaye d'avoir des informations sur moi, ça commence sérieusement à m'énerver et je te conseil de pas trop m'énerver. Comme je te l'ai dit, on est seul ici, si tu me saoule encore longtemps je peux me débarrasser de toi en un claquement de doigts."
Cette dernière phrase est accompagnée par un sourire carnassier.

Moi:-" Malade..." Je l'ai dit à voix basse mais il me jette un regard noir.

Il range ses affaires après avoir arrangé ma cheville. 

Lui:-" Le malade souhaiterait que tu viennes t'asseoir à ses côtés pour les 5 km qu'ils restent."

Il m'aide à aller à la portière, je grimace, qu'elle idiote je suis, je n'avais déjà rien pour m'enfuir mais maintenant même mes jambes ne pourront pas me faire fuir.

5 minutes plus tard nous sommes arrivés, devant nous se trouve un manoir.
Il sort de la voiture et prend 3 sacs. J'ouvre la portière mais je peine à sortir. Ma cheville est tellement douloureuse. Il est déjà à la porte et rentre à l'intérieur. Il revient et arrive prêt de moi, je recule, mais il n'y fait pas attention. Il me soulève et je n'ose rien dire. J'entre dans le manoir.
Soudain il me plaque au mur et,...

●suite au chapitre 3●

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