Chapitre 17

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Plusieurs semaines s'étaient passé depuis mon anniversaire. Joseph et moi étions plus proches que jamais. Nous nous étions bien trouvés, et j'avais pleinement confiance en lui. Les cours, quant à eux, continuaient avec la même monotonie. Cours, interro, oraux étaient devenus une véritable habitude pour moi. J'avais toujours autant d'avance sur le programme...

Les vacances de Noël arrivaient à grands pas. Ma tante et moi devions rentrer chez nous pour fêter Noël avec mon père. J'avais réussi à négocier avec lui pour faire une soirée avec mes amis pour le réveillon du 31 chez ma tante. Il avait accepté à condition que ma tante et mes gardes du corps soient présents à la maison. Cela ne me dérangeait absolument pas et mes amis non plus. J'avais hâte d'y être et de tout préparer ! Ce serait une première pour moi de préparer ce genre d'événements !

Aujourd'hui, c'était le dernier jour de cours avant les vacances. Je les attendais depuis si longtemps ! Nous étions en cours d'histoire, les deux dernières heures de la journée.

« Comme je sais que vous ne serez pas du tout attentifs cet après-midi, je vous propose de regarder un film. C'est un film parlant des fêtes de Noël pendant la Première Guerre Mondiale. »

Nous étions super content ! J'avais déjà vu ce film, et il était vraiment bien. Et très émouvant. Je ne pus m'empêcher de verser une petite larme à la fin. Le film se termina et j'entendis les douces voix de Nathalie et de Margot :

« Non, mais regarde là, encore en train de pleurer.

-          Un vrai bébé ! »

Leurs rires et leurs paroles me blessaient. Une fois de plus, elles gagnaient sur moi. Une fois de plus, elles me touchaient en plein cœur. Je mis mon manteau, je pris mon sac et je sortis de la salle de classe sans un regard pour mes amis. Je m'assis sur un banc, sur le côté du lycée, seule, à l'écart. J'en avais marre de me montrer faible face à elles. Après tout, j'étais une future reine, je devais me montrer forte. Mais je n'y arrivais pas. Quelques larmes coulaient malgré moi sur mes joues. Je sentis des bras m'entourer. C'était Joseph.

« Allez, viens, ne t'en formalise pas, je te raccompagne. Astrid et Charles sont déjà avec tes gardes du corps, ils nous attendent.

-          Merci. J'aimerai tellement être capable de leur répondre... Mais je n'y arrive pas...

-          Ne t'inquiète pas, tu en seras capable. Il te faut juste du temps.

-          Oui, j'espère que tu as raison...

-          J'en suis persuadée Victoire. »

Je lui embrassai la joue, il savait trouver les mots pour me réconforter. Il me saisit la main et nous avons rejoint les autres à la sortie du lycée. Ils me dirent aussi de ne pas me préoccuper de ces pestes, qu'elles étaient juste jalouses de moi. Nous nous souhaitâmes un joyeux Noël et Joseph et moi sommes montés dans la voiture. Nous l'avons déposé chez lui et nous sommes rentrés chez ma tante.

Je déposai mon sac de cours dans ma chambre et je descendis mes affaires dans la voiture. Je pris rapidement quelque chose à manger avec ma tante et nous avons rejoint la voiture. Je montai à l'intérieur, direction l'aéroport de Nice. Je pris donc le jet privé avec ma tante, direction Eferia. J'avais réussi à convaincre ma tante de rentrer au pays pour les fêtes. Nous étions partis le 23 au soir après le diner. Après un vol qui nous parut durer une éternité du fait du départ tardif, nous sommes arrivées au palais vers 23h. Nous sommes donc directement allées nous coucher, nous étions vraiment fatiguées du voyage.  Arrivée dans ma chambre, je remarquai sur ma table de nuit, des petits gâteaux en forme de sapin et de bonhomme de neige. C'était un peu notre tradition de la veille de Noël entre mon père et moi. Son attention me fit sourire. Il y avait donc encore pensé cette année. Je pris un biscuit, je me mis en pyjama et je tombai dans les bras de Morphée.

Une Princesse IncognitoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant