Mon univers avec toi [ OS ]

OS1 Oups

PDV Omniscient

Ça fessait 4 heures que Rustik, les jumeaux et Varek avait été envoyés par leur chef sur Beurk pour pouvoir remplir les réserves de la rives. Astrid en profita pour se faire passer pour malade afin de passer plus de temps avec Harold.

Les deux amoureux se donnèrent donc rendez-vous dans la hutte de l'héritier pour y être plus tranquille. Harold était tellement hypnotisé par son œil-de-dragons 2 qu'il n'entendit même pas Astrid entrer :

_Harold ?

_AH ! A...Astrid t-tu es déjà là ? bafouilla-t-il tout en réorganisant son bureau à la va vite pour accueillir la belle blonde .

_Oui les Terreurs ont été plutôt sympa à l'entraînement et Tempête n'a pas voulu faire de grande sortie, alors, me voilà ! dit-elle tout en marchant vers Harold pour venir s'asseoir sur son bureau. Et toi ça avance avec l'oeil-de-dragons 2 ?

_ Si on veut... Assez parlé de tout ça! Je n’ai pas eu mon " bonjour " aujourd'hui. Bouda Harold, en venant se positionner face à Astrid pour passer ses bras autour de ses hanches. Elle passa les siens autour de son cou par reflex .

_ Monsieur va bouder ? Alors le grand Harold Horrib'Haddock IIIe du nom boude parce que sa copine a oublié de lui faire un bisou ? Que c'est triste !

_ Tout à fait ma chère, c'est HOrrible ! Et c'est même pire qu'oublié, j’ai été totalement ignoré ! Cependant… Je crois qu'un petit rattrapage s'impose non ?

Il approcha son visage de celui de sa bien aimée… Avant qu'elle ne l'arrête, un doigt sur les lèvres . Devant le regard interrogateur d'Harold, elle répondit, et cela sonna comme un ordre ou plutôt une supplication aux oreilles de ce dernier :

_ Seulement si j'en profite aussi .

Sur ces paroles elle plongea sur les lèvres de son chef, pour leur plus grand bonheur à tout les deux. A ce contact ils oubliaient tout, Viggo, les dragonniers, leur frustration de ne pouvoir avoir de démonstrations affective l'un pour l'autre comme de se prendre la main, de s’embrasser, ni même de pouvoir rester trop longtemps ensemble pour éviter les soupçons. Tout cela s’envola.
Ils s'embrassèrent comme si c'était la dernière fois. Un baisé sans aucune douceur mais passionnel. Leur bonheur était si grand qu’ils se crurent au Valhalla. Si bien qu’il fallut que leurs poumons les brulent pour qu’ils se rendent compte qu’il leur fallait se séparer. Ils finirent par se décoller, bien qu'à contre coeur, pour se retrouver front contre front, leurs corps collés comme des aiments.
Cela fessait bien trop longtemps qu'ils ne s'étaient pas accordé un moment à deux.
Harold descendit s'attaquer au cou de bien aimé, lui fesant quelques marques sur son passage .

_ Je t'aime Milady, murmura t-il entre deux baisés de son souffle ératique.

_ Moi aussi je t’aime Harold, répondit elle.

Sa respiration se faisant plus rapide, elle passa ses mains dans les longues mèches brunes du jeune homme et s’avança plus au bord de la table pour coller, toujours plus, son corp à celui qui détenait son coeur.

Mais c'est Harold qui craqua en premier et reprit possession des lèvres de la jeune fille pour timidement venir lécher sa lèvre inférieure. Astrid n'hésita pas et ouvrit sa bouche pour que leurs langues se rencontrent et partent pour un combat enflammé. Avant que leurs poumons ne les rappellent à l’ordre une seconde fois .

_ Faut vraiment qu'on avertisse les autres, je pourrais plus tenir une journée de plus sans avoir de bisous ! Répliqua Harold en lâchant un long soupire d'aise et de bien-être.

_ Moi aussi... Murmura Astrid essouflée. Moi aussi...

D’un élan inconnu, Harold passa un bras sous les épaules d'Astrid et un autre sous ses genoux pour la porter comme une princesse viking jusqu'à son fauteuil imposant. Près du feu que Krokmou avait allumé, avant d'aller jouer à l’exterieurs avec Tempête. Il l'a déposa en travers de ses genoux, mis une main sur sa hanche et l'autre rejoignit celles de la jeune fille sur son ventre. Elle pausa sa tête sur l'épaule de son bien-aimé. Un long silence agréable suivit, où chacun respirait le parfum de l'autre. Finalement, ils s'endormirent, 
épuisés par leurs longues et interminables journées.