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Chapitre 2 :

Cette chaleur, je n'en pouvais plus ; lorsque je ré-ouvri les yeux, un grand soleil tapait sur mon visage.
Je me suis levée et j'ai regardé autour de moi. Un désert face à moi, et une tempête foudroyante derrière.
Je me sentais piégée entre, soi, brûler par le soleil ou brûler par la foudre.
J'avais quand même décidé d'aller vers la tempête, au moins il y avait de l'eau pour me rafraîchir.
Sur le coup je n'y pensais plus, mais arrivée juste à la limite de la tempête après des heures de marche, je me suis mise à regarder mon corps, mon haut n'était toujours pas là mais j'avais au moins un bandage sur ma poitrine.
Et les trous de ces foutus monstres qui m'avaient dévoré avaient disparu.
Je commençais à croire que je devenais folle.
Folle ? Comment ne pas l'être alors que je ne me demandais même pas comment cela était possible de passer d'un couloir obscure à un désert en confrontation avec une tempête ?
Quoi qu'il en soit, j'étais rentrée dans la tempête.
Il faisait froid et humide et la foudre frappait à côté de moi.
Je me mise à courir pour savoir s'il y avait quelque chose après, mais... rien.
La tempête était infinie.
Soudainement, le sol se mit à trembler.

Le sol se mit à trembler de plus en plus fort.
Je tombais au sol tellement les secousses étaient puissantes.
Je vis le sol se fissurer au loin, comme si le sable était pierre, et que quelque chose de gigantesque allait sortir de sous terre pour surgir face à moi.
J'entendi un grondement sourd puis rugir sous mes pieds. Le sol cessa de trembler, les fissures cessèrent de croitrent.
Ma peur s'atténuait.
Je me levais, mais d'un coup, mon corps se fit aspirer vers le sol.
Je me retrouvais là, dans le néan avec comme seul compagnon un sifflement grave autour de ma tête.
Je flottais dans le vide.
Je ne voyais aucune lumière, pourtant je n'avais guère de mal à voir mon corps.
Voir mon corps ?
En réalité je voyais tout mon corps, comme si je voyais une personne de dos et devant moi, comme si ma vue était subjective.
J'avais peur finalement.
D'un coup, encore une fois, je me sentais étouffée.
Comme si un liquide me recouvrait et qu'il n'y avait plus d'air autour de moi.
Sous moi, une lumière grandissait.
Non elle ne grandissait pas, c'est juste moi qui m'y rapprochais de plus en plus.
Une fois la lumière passée le liquide me lâcha et je me suis mise à tomber dans le vide.
J'étais dans le ciel, très haut dans les nuages.
La vue sur un village asiatique en pleine nuit.
Des lumières de partout.
C'était magnifique mais je n'avais point le temps de penser à observer le paysage, j'étais occupée à tomber voyez vous ?
1000m..
500m..
100m..
50m..
40..30..20..15..10..5..4..3..2..1...

H.S.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant