𝑀𝒪𝒪𝒩𝐹𝐿𝒪𝒲𝐸𝑅𝒮 [𝐃𝐑𝐀𝐌𝐈𝐎𝐍𝐄]

Chapitre 28 •Les Chouettes•

Une semaine plus tard, Drago ne s'était toujours pas réveillé. La chute l'avait plongée dans un coma dont même les sorciers ne savent pas y remédier. Il avait été envoyé à st mangouste sur-le-champ. Hermione et ses amis avait pu lui rendre une dernière visite avant que la directrice les interdise d'y aller, pensant que cela serait bien trop difficile pour eux. Hermione avait eu le droit de passer un petit moment avec lui, elle lui avait parlé. Bien sûr sans aucune réponse en retour. Elle était persuadée que Drago pouvait l'entendre, et qu'il se réveillait bientôt. Une semaine était déjà bien trop long sans lui, et ses journées à Poudlard étaient devenues moroses et ennuyantes.

Blaise et Daphné s'étaient un peu refermés sur eux et passés la plupart de leur temps seulement à deux. Pansy passait plus de temps avec les Gryffondors, surtout avec Ron évidemment. Hermione n'avait pas voulu déranger tous ses couples avec sa présence. Elle passait le plus claire de son temps, seule, dans sa chambre dans la tour des Gryffondors. Incapable de vivre dans un appartement où Drago n'était plus, elle avait préféré revenir dormir avec sa meilleure amie.

Tribonne avait été renvoyé environ une minute trente après la chute de Drago. La directrice était folle de rage et l'avait même menacée de porter plainte. Et quand Blaise et Harry s'était jeté sur lui à coups de poing, la directrice n'avait rien dit. Même certain Poufsouffles s'était retourné contre lui, le jugeant irresponsable et violent. Hermione était heureuse que cette pourriture ne soit plus dans le château, si elle n'était pas tombée dans les pommes, elle aurait pu le tuer de ses propres mains.

Hermione qui était assise dans la bibliothèque, perdue dans ses pensés fut surprise de voir une chouette posait devant elle. Elle semblait sourire et une belle lettre était accrochée à sa patte. Hermione la prit sans hésiter.

Daphné, qui était assise sur les genoux de son petit ami dans la salle des Serpentards, cria de surprise quand une chouette vola dans la pièce et lui frôla la tête.

- C'est quoi ce bordel ? Demanda Blaise.

La chouette se posa sur le grand canapé noir, deux lettres accrochées à sa patte. Celles-ci furent vite déchirées et lues à haute voix par Daphné.

Ron et Pansy, qui était comme à leur habitude en train de se bécoter derrière les serres de botanique, se mirent à rire lorsqu'une chouette mal en point posa ses deux grosses pattes sur la chevelure rousse de Ron.
Celui ci la fit s'envoler d'un coup de tête avant de sauter pour attraper les deux lettres qui était accroché a sa patte.

Harry et Théodore étaient tout les deux sur le terrain de Quidditch. Ils s'amusaient à marquer des point 1 contre 1. Harry volait à toute vitesse, c'est pourquoi quand il percuta une énorme chouette le choc fut assez violent. Harry se rattrapa de justesse à son balai avant de remonter dessus et de descendre voir comment la chouette se porter.
À leurs grande surprise la chouette allait très bien, elle sauter partout et semblait impatiente de reprendre son envole. Théodore en tira les deux lettre avant de lire la sienne à voix haute.

« Mes chers amis, ne vous inquiétez pas ce n'est rien de grave. 7 personnes ont reçu cette lettre, vous allez très vite savoir de qui il s'agit. Tout d'abord je m'excuse mais je trouvais ça beaucoup plus drôle de vous l'écrire par lettre plutôt que de vous le dire en face à face, vous ne trouvez pas ? Ensuite sachez bien que je sais que cette période et très compliqué pour vous. Plus pour certains que d'autres. Je sais bien que je n'ai jamais été proche de Drago. Mais à présent celui-ci compte pour moi, tout autant que vous tous. Vous êtes mes amis, et je hais vous voir tous éloignais les uns des autres. Je ne pense pas que Drago aurait aimé vous voir de cette manière.
C'est pourquoi, en ce samedi, je vous propose ce soir de tous se retrouver dans la salle sur demande. Rendez-vous à 19h devant le mur du septième étage.
J'espère tous vous voir à ce repas, cela vous fera à tous du bien, alors s'il vous plaît, venez.
On se doit d'être là les uns pour les autres pendant cette période compliquée.
Je vous aime tous autant que vous êtes, à ce soir.
- Ginny »