Bombe

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-Je vais de montrer quelque chose mais tu ne devra pas t'enfuir...

Si c'était de la magie vodou, elle pouvait toujours courir pour que je reste regarder!

•••

Ma mère ferma les yeux quelques instants, cela me paru une éternité, le temps semblait coulé selon ses propres choix, sans fois ni lois. Les mots que m'avait dit ma mère semblaient étrangement sonnés juste, pourtant je bloquait. Des êtres surnaturels ? N'importe quoi ! Non mais tu ne vas pas très bien ma chère! C'est impossible, le monde l'aurait su depuis longtemps, tu as passé l'âge de croire en toutes ces légendes et croyances stupides et dénué de toutes intelligences.  Comme si un homme ou une femme, peut importe le type ou l'âge, pouvait, de sa propre volonté se faire pousser une paires d'ailes dans le dos ou faire volé une table à plusieurs mètres de hauteurs... Mon esprit cartésiens refusait d'y croire, c'était tous simplement insensé et stupide.

Pourtant ma conscience, elle, ne pouvait qu'affirmer les dires de ma mère. Une douce chaleur envahit mon corps tout entier. Un combat acharné se livrait dans ma tête, l'issue ? me            diriez-vous. Moi même je n'en était pas tout à fait certaine. Les pensées se bousculaient dans mon crâne comme les personnes le premier jour des soldes à l'entré des magasins.

Ma mère ouvrit enfin les yeux, doucement comme pour éviter de m'effrayer. l'incompréhension me frappa. Je venais à coup sûr de me prendre une grosse claque. Ses yeux, d'ordinaire d'un bleu océan et uniforme, avaient laissés place à un violet plus que surprenant. Ma respiration se bloqua. Je venais de me prendre la plus grosse claque de l'histoire. Ma mère, cette femme qui m'avait mis au monde, nourris, choyée, cette femme que je n'avait cesser de prendre comme exemple. Des sentiments que je n'avais jamais pu pensé contacter envers un membre de ma famille naissaient en moi. J'était dans une bulle d'incompréhension, ne comprenant pas ce qui se passait. Je recula de quelques pas.

-Ma chérie, je ...

Elle n'eu pas le temps de finir sa phrase qu'une explosion retentis, ma mère me cria de partir et je le fis. je pris a la hate des affaires et des vivres, je sautais par la fenêtre de ma chambre et courrais pour m'échapper ... Les larmes avait longtemps roulé, je me sentais tellement lâche. Mais ma mère avait raison je devais partir et sauver ma peau, comme ça je pourrais sauver ma mère plus tard...

•••

Je marchais sans me retourner, ça faisait des heures que je marchais ainsi, ma lampe avait vite était inutiles, je n'avait pas mis de nouvelles pilles dedans depuis bien longtemps, elle s'était éteinte par manque d'énergie. Cependant j'avais été surprise de constater que je voyais plus que bien dans le noir. Sur cette étonnante découverte j'avais continuer mon chemin.

Je m'inquiétais énormément pour ma mère, je ne savais pas pourquoi mais j'avais la conviction qu'elle était toujours en vie...

L'aube pointait soigneusement la bout de son nez, les couleurs se mélangeaient et les nuances se multipliaient. On aurait dit... bah en fait rien du tout, c'est juste un ciel le matin.

J'avais marcher toute la nuit est mon estomac était dans mes talons, il criait à qui voulait bien l'entendre sa faim. Les bruits répétés avaient du faire fuir les animaux aux alentours car je n'en vis pas l'ombre d'un.

Imagine je tombe sur un pédophile, il va facilement me trouver avec tous ce boucan, j'ai pas du tout envie qu'un fais divers m'impliquant soit à la une du journal de cette région perdu...

Je sortis de mon sac une barre de céréale au chocolat et l'engloutis sauvagement.

CRAC

Oh non c'est le pédophile, il arrive pour me tué c'est sur ! Je veux pas mourir dans cette forêt moi... J'aurai peut être du prendre un taser, ou un couteau, en plus j'ai pas ma couette je peux pas me cacher!

Ou alors c'est les gens qui ont posé une bombe devant ta maison...

Mais qui es tu ?

Ta conscience sombre idiote...

Je ne répondis pas à ma conscience et retournai à mon but premier.

Ma seul réaction fu de me cacher derrière un tronc plutôt imposant qui passait par la, enfin passer façon de parler. Je fouillais dans mon sac.

Putain j'ai qu'un trombone pour me défendre... Si je propose une barre de céréale au pédophile ou aux gens qui on poser une bombe devant chez moi ce matin, ils me laisseront tranquille?

Je restais planquer derrière le tronc d'arbre pendant à peut près dix minutes...

Bon Thalia tu n'es pas une dégonflé, ça se trouve c'est une licorne qui a vomis des arcs-en-ciel et elle a trébucher sur son vomis et elle a cassé une branche. Ou alors c'est le facteur qui a mal compris une adresse et qui est venu dans la forêt...

Mes jambes tremblais autant qu'un téléphone en mode vibreur, et malheureusement je ne pouvais pas décrocher pour que ça cesse. Je rassemblait tous mon courage, c'est à dire un poil de cul de cafard et me relevais pour sortir la tête de ma cachette.

Personne... OUF!

•••

Je m'était arrêter dans un bébé clairière (ce qui correspond à une toute petite clairière) et avais décider de passer la nuit la. Et c'est la que le calvaire avait commencé...

Féline Suprême Où les histoires vivent. Découvrez maintenant