La confession

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Oh vous douces entrées secrètes qui m'attendez
J'entends votre appel au creux de mes entrailles
Ce moment là où je m'en vais me confesser
Poser ma croupe sur la pureté de votre émail

Par ce chaud courant qui refuse de faire barrage
En se jetant dans votre doux fleuve infini
Et par ces arbres qui à la vue de l'orage
Laissent tomber leurs fruits mûrs sur ce sol fleuri

Je ne pouvais céder à la tentation
De déverser mes péchés naturels en ces lieux
Mon intérieur se vida donc de ses pulsions

Soulagé de ces calvaires qui me torturaient
Je me sens si profondément libre et heureux
Oh Dieu que c'est bon de se dégager la raie

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