Ludivine

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Oh ma douce quand je t'empoigne de ma main droite
Je ne peux cesser de te fixer de mes yeux
Les échanges de nos regards langoureux
M'inspirent à siffler ces airs sur tes courbes rougeâtres

Les paysages pluvieux deviennent inspiration grâce à ta venue
Où la mine ne cesse de s'étirer sur les feuilles blanches
Toutes ces idées mélodieuses rendues
Plus épatantes que lors de ton absence

Jamais je connu pareille beauté
Sans doute le plus intense des plaisirs
Au coin de mes lèvres se forme un sourir
Qui naquit aux cordes de ton gosier

Il me faudra entendre le son de ta chaude voix
Une fois mille pieds sous ma tombe
Où tout sera froid et sombre
Sauf une chose, toi qui a jamais ne s'éteindra

C'est la plume d'un mélomane qui écrit
En pleine catahrsis sentimentale
A sa plus tendre et fidèle compagnie
Qui transporte les peuples en saison estivale

Ludivine était ton nom si bien trouvé
Qui sonne comme la clarté du soleil et la douceur qui t'illumine
Je n'ai dieu que pour toi ô ma Ludivine
Toi qui rend mes instants toujours plus infusés

De notes et de sifflements aigus pourtant si appaisants
Qui me font tourner la tête et apprécier mes moments
De solitude encrés par ta voix d'Ivoire

Toi ma Ludivine, ma douce guitare
Aux mille et une merveilles qui berce mon coeur
Pour lequel il bat depuis presque vingt ans de bonheur

Petits poèmes en roue libre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant