Destiel School Mafia

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PDV Dean:

Tout s'était fait très naturellement. Néanmoins, je savais que ce n'allait pas être de la tarte, pour parler poliment. Je me délectais pourtant de chaque instant passé en sa compagnie. Il était tellement délicieux, je veux dire, de ses lèvres à son regard. Je baissais néanmoins rapidement le regard lorsque je sentais ses yeux se poser sur moi. C'était déchirant, parce que je n'avais pas le droit de penser ainsi. De désirer l'être qu'il était. Et puis, je savais d'avance que c'était foutu. Bah oui, comment allait-il réagir quand il apprendrait la vérité ? Il sera sans doute anéanti.

Je ne savais pas vraiment comment accueillir les compliments que Castiel était en train de m'offrir. C'était vraiment étrange, et la situation commençait à être de plus en plus délicate et inconfortable. Je me mordais la lèvre afin d'arrêter de penser derechef. Deux perles bleus étaient fixés sur ma personne. Je pouvais sentir d'ici qu'il s'attachait très rapidement à moi.

J'aurai du être fier, je le savais. Mais j'avais beau le savoir, je n'en avais plus rien à foutre. Je me sentais simplement condamné, comme si tout ce que j'allais faire dorénavant n'aurait que pour unique conséquence des remords et des regrets. Et c'était très difficile d'apparaître naturel lorsqu'on était conscient de ce genre de choses.

Je souriais tendrement à l'être qui se trouvait en face de moi – peut être même un peu trop de manière abusive – avant de finalement prétexter que j'avais besoin de me reposer, tout en lui demandant maladroitement si cela ne le dérangeait pas. Pas le moins du monde, semblait-il, au vue de sa réponse rapide.

Je m'allongeais sur le lit, dos à lui tandis que j'observais le plafond d'un air dubitatif. Dans quel bordel m'étais-je mis, encore ? Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi il fallait toujours que ce genre de bordel tombe sur moi. Je portais la poisse, décidément. Je respirais un bon coup, tâchant de fermer les yeux afin de penser autrement. Peine perdue.

Je finis par m'endormir très rapidement, finalement. Mes rêves m'envoyèrent dans une réalité parallèle ou Castiel était présent, toujours aussi souriant, sauf qu'il m'embrassait étrangement bien. Et je me sentais, je ne sais pas, serein. Comme si tout avait trouvé son sens majeure. Je marmonnais dans mon sommeil, remuant quelque peu avant que mes yeux ne s'ouvrent subitement.

Super. Je me redressais rapidement, le cœur paniqué face à ces songes que j'eus oublié immédiatement. J'humectais mes lèvres, posant une main sur mon organe vital, ne comprenant pas pourquoi il s'était affolé. Je respirais de manière encore saccadée. Je devais absolument me calmer. Je fermais de nouveau mes quinquets, m'auto-persuadant que tout allait bien, que je n'avais aucune raison de ressentir tout ceci.Je finis par m'exécuter, tant bien que mal. Ce n'était pas gagné, pensais-je subitement. J'avais encore 7 jours à tenir. Arriverais-je à tenir ? Plus les secondes se déroulaient, plus je venais à en douter.