Il a disparu comme il est arrivé; entouré d'une aura de brouillard et de mystère.
Jamais plus je n'ai entendu parler de lui, l'ami de mon père, celui qui m'avais initiée à la guitare et avait laissé sur moi une empreinte indélébile, celle de la mus...
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《 You got to try for something bend your knee and fight for something Learn how to die for something So you ain't living life for nothing》
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Je n'ai jamais aimer les au revoir. Je pense que ce n'est le cas de personne. J'ai beau savoir que c'est quelque chose de nécessaire, que sans ça, un goût amer nous restera sur les lèvres. Mais quand je me retrouve devant le garage, la porte de la caravane ouverte, nos affaires posées sur les sièges de la banquette, je sens les larmes me monter aux yeux, et je n'ai plus envie de partir. J'ai envie de rester ici jusqu'à la fin du jour, jusqu'à la fin de l'année, jusqu'à la fin de l'univers.
Quand je me retourne, Caecelia est là, les bras grands ouvert, et nous nous échangeons une longue étreinte, qui vaut mille mots. Sans me lâcher, elle me glisse: "- Je ne remercierai jamais asser Carol de t'avoir amenée ici." Je laisse échapper un sanglot en repensant à toute ma route depuis le ranch, tout les gens que j'ai quittés. Mon départ du Coyote-Spirit semble être de loin le plus douloureux.
"- Merci à vous tous de m'avoir accueilli, de m'avoir fait une place chez vous, et sur scène aussi." Caecelia écarte une mèche devant ses yeux, et je vois les larmes perler alors qu'elle baisse la tête, les points sur les hanches. Tara, derrière sa mère, elle, ne retiens pas ses émotions. Elle se jete dans mes bras et fonds en larmes, avant de s'écarter et de me sourire, essuyant sommairement ses joues trempées: - Bon voyage, Nahima. Tu nous enverras des cartes, hein? Et des coups de fils, aussi... - Promis. - Max, toi non plus tu nous oublies pas." Continue-t'elle en hoquetant, avant de prendre ce dernier dans ses bras. Je le sens aussi ému que moi, mais il intériorise au contraire de moi. Je l'entends glisser quelque chose à l'oreille de Tara, ce à quoi cette dernière hoche la tête, puis, après ces longs adieux interminables, Max et moi montons enfin dans la caravane.
Et pendant que Max allume le contact, je ne peux pas quitter tout ces visages des yeux. Je n'y arrive pas, parce que je sais que sitôt que je le ferais, je ne les reverrai plus avant des mois.
