Il a disparu comme il est arrivé; entouré d'une aura de brouillard et de mystère.
Jamais plus je n'ai entendu parler de lui, l'ami de mon père, celui qui m'avais initiée à la guitare et avait laissé sur moi une empreinte indélébile, celle de la mus...
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" Don't let it fool you Don't let it fool you Down Dancing around, folds in her gown "
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Nous arrivons chez Cheyenne aux petites heures du matin. Les maisons à la bordure de Dawson Creek semblent toutes éloignées de quelques kilomètres les unes des autres, comme si les constructeurs de la ville avaient voulu remplir un maximum le terrain pour rendre la ville encore plus grande.
Je me rends compte que le centre ville est bien plus agité et dense qu'ici, comme si on se retrouvait dans un autre monde.
La maison comporte deux étages, et une petite barrière blanche entoure le terrain. J'aperçois de la lumière sous le porche, et une lampe est allumée dans l'une des chambres.
Au loin, un chien aboie et l'echo se perds dans la fraicheur du jeune matin.
Je croise les bras en sortant de la voiture, sentant le froid me saisir sitôt la portière ouverte. J'ai ce reflexe étrange de me retourner pour regarder si Max me suit, mais je me souviens d'où il se trouve, et je prends une grande inspiration.
Reposes-toi, Nahima. Tu ne peux rien faire de plus ce soir.
Le vent se lève autour de nous, et je croise les bras en montant les quelques marches du perron.
Cheyenne ouvre lentement la porte, comme si elle ne voulait pas réveiller ceux qui y dorment, et je sens la chaleur du foyer se répandre autour de moi, tout comme la lumière chaude qui émane de l'entrée.
Tout le monde entre, et je prends le temps de détailler l'intérieur, sobrement mais joliment décoré: Un salon asser grand, à gauche de l'entrée, où une télévision à même le sol est allumée, diffusant un vieux dessins animés et dont les lueurs se réverbèrent sur la moquette verte.
Devant l'écran allumé, deux petits enfants emmitouflés dans des couvertures de laines dorment à points fermés.
La maison semble vieille, mais a son charme, les murs en lambris sombre me rappellent le ranch, et les cadres aux murs et les dessins des enfants font vivre la maison et me gonflent le cœur en me rappelant à quel point la mienne me manque.
