Il a disparu comme il est arrivé; entouré d'une aura de brouillard et de mystère.
Jamais plus je n'ai entendu parler de lui, l'ami de mon père, celui qui m'avais initiée à la guitare et avait laissé sur moi une empreinte indélébile, celle de la mus...
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Some say love is a burning thing That it makes a fiery ring Oh but I know love as a fading thing Just as fickle as a feather in a stream
See, honey, I saw love, You see it came to me It puts its face up to my face so I could see Yeah then I saw love disfigure me Into something I am not recognizing
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Le groupe d'Allemands se lève, et tout le monde parle en même temps, mais je vois que Gaelle semble comprendre ce que le nouveau groupe, visiblement Suédois, dit.
"- Ils se sont fait voler leurs affaires, traduit Gaelle dans un anglais approximatif avant de poursuivre en Allemand pour son groupe. Je me lève avec les autres, ne pouvant pas m'empêcher de penser à l'agression que j'ai subie dans le van, hier. "Leurs passeports ont disparus..." Continue de traduire Gaelle, et je sens ma gorge se serrer et la colère m'envahir. Je mets rapidement les groupes au courant de la mésaventure que j'ai vécue, et tout le monde est persuadé que c'est le même groupe.
L'un des Suédois parait complètement hors de lui, le pauvre, arrache son sac à dos et le balance par terre en criant. Frederic et Inge tentent de le calmer, mais Sigrid est aussi dévastée que son ami qui s'est fait voler. Inge poursuit en anglais en lui expliquant qu'il doit aller immédiatement déclarer ce vol de passeports à la police, sans attendre. Inge, Frederic, Gaelle, Heidi, et le reste des Suédois se mettent en route vers un poste de police, alors que le groupe des Irlandais discute encore de façon virulente de ce qui vient de se passer.
Neve, le jeune Irlandais aux cheveux blonds comme les blés et hirsute, parait vraiment touché par cette histoire, et s'agace en criant presque que tout ça est vraiment abusé, et puis tout le monde le calme, discute, et la conversation dévie sur son expérience personnelle, alors que ses amis tentent de le calmer.
"- Je détèste la violence!" Dit-il en s'agaçant, regardant dans le vide, et à ce moment, Max revient dans l'abri avec une bière à la main. Je le regarde, et nos regards se croisent sans qu'il ne se passe rien, tandis que Neve poursuit: "Mon beau-père il maltraitait ma mère, vous savez..." Je me fige en entendant ces paroles, et ne peux m'empêcher de penser à Max. A notre relation. A ce qu'il a fait, à... Non, stop, Nahima, c'est terminé. Tout ça, c'est fini.
