Chapitre 9-Débiles ? Insistants ? Lourds ?

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PDV Iona

-Alors, avec ton milliardaire ?, me demanda Calvin quand j'arrive au club, vers 21 heures

-Ne me parle pas de cet abruti !

-Qu'est-ce qu'il a fait, le gros vilan ?, me demanda Chuck en se foutant clairement de ma gueule

-Déjà, il baise toute les nuits et c'est à croire qu'ils jouent à celui qui criera le plus fort. Ensuite, il me parle comme de la merde. Aussi, il a essayé de donner Jafar à un de ces salopes et attention ! Monsieur me chauffe. Cette après-midi, il m'a clairement fait comprendre qu'il voulait me faire atterrir dans son lit. Et puis il est débile, immature et putain, je savais même pas que c'était possible de s'aimer à ce point !, dis-je, exedéé. Mais heureusement, il y a des gens trop cool qui travaille chez lui. Déjà, il y a Alfred, le chef de tout les employés. Il est trop sympa. Et puis après il y a les six qui s'occupe des chiens. Parce que oui, il y a un peu plus de 25 chiens chez Smith. Et, attends, le pire dans l'histoire ! C'est que sa maison est à une heure d'ici ! Une heure !

-Pauvre chou..., se moqua Chuck

-Toi, ta gueule !

-Mais je t'emmerde !

-Mais c'est moi qui t'emmerde, connard !

Avec Chuck, c'est souvent qu'on se chamaille. On s'est toujours très bien entendu. Il est arrivé quelques mois après moi et on est devenu rapidement LE duo. Calvin est ravi que tout le monde s'entendent bien, même si entre Jess, une serveuse, et Austin, un barman, c'est peu la guerre, bien qu'on soit tous persuadé que leurs embrouilles à longueur de temps, c'est juste parce qu'ils sont amoureux l'un de l'autre mais qu'ils ne savent pas comment se l'avouer. Et si ça se trouve, ils ne savent pas encore qu'ils sont amoureux l'un de l'autre.

-Bon, Iona, j'ai quelque chose à t'annoncer..., intervint Calvin, coupant nos chamailleries

-Quoi ?

-Ce soir...Smith vient. Avec les mêmes que la dernière fois. Et il veut que ça soit toi, qui t'en occupes. Désolé, m'informa mon patron avec une mine désolée

C'est pas vrai...je m'affale sur le bar les bras balants en soufflant. Dans quelle merde je me suis foutue, moi ? Des fois, je me demande si il y a un cerveau dans ma tête...Vous pensez c'est possible que j'ai pas de cerveau ? Genre je suis née sans..Je suis sûre que c'est déjà arrivé. Parce que il y a certain, c'est obligé qu'ils ont pas de cerveau. Je ne citerais personne, mais Smith ou même mes parents, j'ai un doute sur l'existence de cerveau dans leurs caboches....oula, je pars loin, là...

-Ils arrivent à quelle heure ?, demandais-je en me passant une main sur le visage

-Dans trois quart d'heure, m'informa mon boss. Mais t'inquiètes pas, c'est Chuck qui surveille la loge.

Je souffla mais j'allai tout de même vers les vestiaires pour me changer. Le seul bon point, c'est que Chuck surveillera tout, au cas où ça déraperez. Je suis sûre que Smith en a fait exprès, juste pour me faire chier. Et le pire, c'est que ça marche. Après avoir enfilé ma tenue, je vais préparer la grande loge VIP, puisque c'est sûrement là où ils iront. J'allume les lumières jaunes soleil, ce qui donne une ambiance chic avec les murs marrons. Ca fait un peu la même ambiance que dans le bureau de Smith.

Au alentours de 22 heures, Smith et toute sa troupe débarque. Je reste professionnel en les servant, et en m'occupant d'eux. Il n'y a pas les quatre filles, comme la dernière fois. Et ça les rends encore plus...comment dire ? Débiles ? Insistants ? Lourds ?

-Dis moi, Smith, tu me l'as prête un soir ?, demanda Peterson

Ne pas réagir. J'ai loin d'avoir envie de créer la même situation que vendredi. Alors je fais celle qui n'a pas entendu, et ne tique même pas quand Harrison demande la même chose. Ce monde ne tourne définitivement pas rond.

-Certainement pas. Elle est à moi, répliqua Smith

Pardon ? Dîtes moi que je rêve ? Genre Smith est possessif avec moi ? Ce mec ne tourne pas rond...rien ne tourne rond, en ce moment, dans ma vie.

-T'es amoureux ou quoI ?, se moqua Wilson

-T'es fou. J'en ai rien à battre d'elle, par contre son cul, il m'intéresse...

Ah bah voilà ! Je me disais bien que quelque chose n'allait pas ! En revanche...

-Quand est-ce que tu vas comprendre que je ne coucherais pas avec toi, Smith ?, crachais-je

Et je me gifle mentalement.

Le milliardaire se leva et marcha vers moi. Je voulu reculer mais je me pris le mur dans le dos. Chuck observe la scène, près à intervenir au moindre problème. Smith n'a pas l'air particulièrement en colère, mais il a toujours ce fameux sourire moqueur que je déteste. Il plonge ses yeux bleus et froids dans les miens en posant sa main sur ma joue. J'ai horreur de sentir sa peau sur la mienne depuis ce qu'il s'est passé cet après-midi.

-Alors ça y est ? Madame se rebelle ? Très bien...à partir de ce soir, tu dors dans la même chambre que moi. Ca t'apprendra à me parler comme ça.

-Et bien...moi qui vous croyez plus extrême que ça...mais tu sais, ce n'est pas parce qu'on dort dans le même lit que je vais te laisser me toucher, Smith..., répondis-je sur un ton moqueur

Mais qu'est-ce qu'il me prends ?

-Tu sais, je peux très bien te faire signer un contrat qui stipule clairement que tu dois coucher avec moi, Still...

-Tu n'oserais pas.

-Tu crois ?

-Ca s'appelle du viol, vous n'oserez pas. Parce que si vous étiez vraiment un violeur, vous ne m'aurez pas laisser m'échapper, cet après-midi. N'essaie pas de te faire plus méchant que tu ne l'es. Surtout avec moi. Alors ok, dormons ensemble. Mais ça ne changera rien. Maintenant, tu m'excuseras mais je travaille, moi.

-Parce que tu crois que je fais quoi de mes journées, simplette ?

-Tient, « simplette », il y avait longtemps..., remarquais-je

-Ferme là, Still, cracha Smith avant de me pousser à sortir

Ah, et bien manifestement, il n'aime pas avoir tord...dommage.

05/10/20

IONAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant