𝙗𝙡𝙖𝙘𝙠𝙤𝙪𝙩

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Tout le monde cri , saute et danse sur le rythme de la musique , se bousculant , dans une chaleur insoutenable  , serrer les uns au autres , remplie de sueur . Au milieu de tout ça , il y a moi , aucune expression collé au visage suivant simplement le mouvement , secouant mes cheveux qui colle à mon front , le cœur vide uniquement remplie des vibration à cause de la musique qui fait trembler le sol . Oubliant tout ce que je veux oublier , la tête vide autant que mon cœur  . 

Quand l'air fut trop compliqué à trouver , je mis mes mains sur mes genoux , brisant alors le rythme , me faisant sortir de ma trans , une soudaine envie de vomir . Je sortis en bousculant les gens de la boite de nuit , me retrouvant devant celle-ci .

Le cœur sens dessus dessous battant à un rythme complètement irrégulier , cette désagréable sensation dans l'estomac qui envahit toute mes tripes , une migraine affreuse me faisant perdre mes repères . 

m'écroulant contre le mur de briques dans la petites ruelle de la boite de nuit , je tente tant bien que mal de rappeler mon corps et mes esprits , mais tout semble dis-fonctionner , rien ne va jamais dans mon sens . En attrapant mes cheveux noirs ébènes entre mes mains , couvrant au passage mes oreilles de mes bras pour faire taire les sifflements qui brises mes tympans , le silence étant bien trop bruyant , j'hurle dans la rue . 

- JE VAIS FOUTRE MA VIE EN L'AIR , ON S'EN FOU SI JE MEURS , JE VAIS FAIRE LA FÊTE TOUTE LA NUIT . 

Les larmes dévale les une après les autres sur mes joues rougis par la chaleur insupportable dont mon être est envahit , les jambes en cotons , des fourmis dans les pieds , je me redresse essayant de respirer un grand coup , mais je n'y arrive pas , moi qui voulais pourtant retourner faire la fête une dernière fois . 

Tant pis , du mieux que je peux , j'essaye de marcher les jambes tremblantes  , le regard vide de vie et d'envie . Je me stop à bout de force , fixant la pharmacie , elle m'appelle . Faisant quelques pas , le chemins me semblant pourtant interminable , je finis par pousser faiblement la porte en verre de la petite pharmacie . 

Je me dirige directement vers l'homme derrière la caisse , il a l'air assez vieux , mais j'avoue voir flou et m'en foutre un peu  . 

- 1 paquet de doliprane , ou n'importe quel paracétamol que vous avez . 

il me semble qu'il a hocher la tête en me souriant , mais je n'y ai pas prêter attention , à vrai dire ça m'ai vraiment égale  . 

Je tourne la tête et aperçois les miroirs à côté de la caisse , mais plus que ça j'aperçois ma dégaine complètement affreuse , il est clairement visible que je n'ai pas dormis depuis un moment , mes cheveux partent dans les sens , les vêtement débraillé , l'air pale , j'ai l'air mort . 

Est-ce vraiment moi que je vois dans le reflet ? Est-ce ce à quoi j'ai l'air au yeux des autres ? Cela à t'il vraiment une importance ? Après tout , tout le monde s'en fiches non ? De qui je peux être , de comment je peux aller . Au fond qui suis-je ? Pourquoi suis-je ici ? Avec ou sans moi , la terre continuera de tourner . 

- vous allez bien ? 

- très bien merci 

je lui souris par automatisme , mais ce sourire est vide et sans émotions , il ne représente rien , il n'a aucune signification , il est juste de façade . Je prend la boite de médicament en échange d'un billet et partis aussitôt du magasin où l'odeur stérile et infâme des médicaments et du désinfectant règne . 

Marchant en zig zag dans les rues désertes , j'ouvre la boîte de médicament les mains tremblantes , la vue brouiller par des larmes qui menaces de s'écraser à nouveau sur mon visage . 

Maladroitement je parviens à ouvrire la boîte faisant tomber une ou deux plaquettes que je ramasse tant bien que mal . 

Je sors une pilule d'une plaquette que je viens de ramasser , des bruits sourds dans mes oreilles résonne comme si je suis à la limite de devenir sourd , me coupant du monde extérieure , j'avale la pilule . 

Les mains vide de forces et tremblantes , pousse faiblement sur l'aluminium pour en faire tomber un deuxième cachet  , que j'avale aussitôt .

 Le visage trempé par les larmes , la vue couper par celle-ci , j'avale la troisième pilule .

Les jambes toujours aussi tremblantes , fines et faibles comme de vulgaires brindilles de bois , avançant avec le plus de mal possible , affaiblit par la quatrième pilule avalé . 

les pieds meurtrie foulant encore et encore des sols sale et inconnue envahit par les fourmis , portant difficilement le poids de mon corps , avançant toujours inconsciemment malgré la cinquième pilule . 

le torse bataillant entre le froid ultime de cet hivers glacial , et le sang qui commence à bouillonner dans mon cœur et mes anthères demandant à mes poumons un quelconque soutient , mais ces derniers avait arrêter d'écouter après la sixième pilule avalé . 

mon cerveau qui ne pense à rien , sentant petit à petit chacun des membres et organes de mon corps abandonné la partis , n'eut le temps de compter que la septième pilule .    

𝖞𝖊𝖆𝖍 𝖗𝖎𝖌𝖍𝖙 ☼ markhyuckOù les histoires vivent. Découvrez maintenant