Chapitre 2: Elle m'attire tellement.

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Elle me tourne le dos, je sais qu'elle est en colère, je ne sais pas quoi lui dire pour me défendre, elle se retourne avec un regard noir, ce qui la rend plus désirable que jamais

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Elle me tourne le dos, je sais qu'elle est en colère, je ne sais pas quoi lui dire pour me défendre, elle se retourne avec un regard noir, ce qui la rend plus désirable que jamais. Je m'arrête à quelques mètres d'elle.


Soizic - Ali, que faites-vous? me dit-elle agressivement d'une voix posée.

Ali - Je... Je ... Je ne vois pas ce que vous voulez dire ! dis-je en faisant l'imbécile.

Soizic - Ali, je vous parle du dîner d'affaires. À quoi pensez-vous ? Vous êtes à des années-lumière de la négociation. Je ne comprends pas. Dit-elle, en croisant les bras sur sa poitrine.

Ali - Je... Je... Je suis... Je n'ai pas le temps de terminer. Elle me coupe la parole pour la deuxième fois.

Soizic  - Je... Je... Je suis désolé. Lance-t-elle en imitant un imbécile, je suis bouche bée...Ce n'est pas bientôt fini votre bégaiement. S'énerve-t-elle tout en continuant. Je la vois perdre littéralement son sang-froid. 

Depuis près de deux ans, je travaille sur ce dossier, cette dernière année a été encore plus difficile pour les convaincre de venir à Paris. Et vous le savez, dit-elle en levant les yeux aux ciels. Nous ne parlons pas ! Elle reprend sa tirade après s'être calmée. 

Lundi ne venez pas au bureau, allez directement voir la RH. Je crois avoir perdu mon temps avec ...Elle n'a pas le temps de terminer sa phrase qu'un serveur nous bouscule.


Nous nous rapprochons. Elle est plaquée au mur, ma main droite s'est posée sur le mur près de son cou, nos corps se touchent presque. Je perçois son odeur sensuelle, une de ses mains se pose sur mon torse, son regard est dans le mien, je vois ses pupilles se dilater dangereusement. Elle fixe mes lèvres, je le sais.

À ce moment-là, son téléphone sonne, elle le fait tomber, je n'ose pas le ramasser je suis pétrifié. Elle retire sa main en un fragment de seconde, je ne recule pas. Elle se baisse délicatement contre mon corps afin de récupérer son téléphone près de nos pieds.

La descente me paraît une éternité, lorsque je devine qu'elle s'est arrêtée à hauteur de mon entre-jambes, une folle chaleur parcourt mon corps pour inévitablement se durcir tirant le tissu de mon costume. Juste devant son visage.

Je soupire tout en la suivant du regard lorsqu'elle se relève, son regard se plonge à nouveau dans le mien.


Soizic  - Venez, dit-elle en m'attirant dans les toilettes handicapées.

Dans les toilettes, elle ferme la porte à clef, je la regarde me tourner le dos. Je la fixe, je ne dis absolument rien, elle se retourne, avance vers moi, je me recule jusqu'à être bloqué contre le mur, elle me regarde encore dans les yeux.

Face à ma patronne (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant